* PI. XVIII.
* PL XVIII.
F'g- 4-
En dedans.
jfo* C H A P I T R E X V.
de la tige mufculeufe ç y fe fourche. I , I , I , I , font des
branches & des ramifications de la T ig e , qui fe répandent dans
l’étui graiffeux. En H , on voit diverfes ramifications des deux
rameaux de la branche G , dont quelques unes s’attachent aux
mufcles droits D D du premier gros- Inteftin, & d’autres à des
fibres, qui tiennent, d’un côté, à ces mufcles, & , de l’autre,
à la partie des Inteftins grêles qui précède leur première fourche.
E & F font deux morceaux de cette partie ; L eft la
fourche. Le morceau de l’inteftin grêle, entre E & F , a été
coupé, pour faire voir les attaches de ces diverfes ramifications
de la Tig e mufculeufe.
A u Microfcope, le filet de communication A B paroit tel
.qu’on en voit un bout reprélenté Fig. 4. #. . C’eft-à-dire que,
femblable à plufieurs des branches des Tiges mulculeulès, il eft
plat, & transverfalement fillonné de quantité de filions très reprochés
les uns des autres, qui donnent lieu de préfumer que
cette partie eft, ou toute pliffée en courçaillet, ou bien com-
pofée d’une fibre tournée en relTort à boudin- appktti ; mais fi
n’y a guères moyen de s’affurer de la véritable ftruâure de ce
filet, tant à caufe de fa delicatelfe, que de plufieurs fibres longitudinales
(a b #), qui l’affujettiffent de manière à n’en pas permettre
l’allongement ni l’éfilement, fans rupture.
E n ouvrant la partie poftérieure des Vaiffeaux foyeux du fu-
jet on ils renfermoient la fubftance blanche, dont il a été parlé
, j’ai trouvé que cette fubftance continuoit dans toute la longueur
de la partie, poftérieure ; mais avec quelques interrup-
, tions ;
C H A P I T R E . X V. ÿoy
tions ; qu’elle devenoit fucceflivement moins opaque, moins
blanche, plus facile à rompre, & qu’elle y paroilfoit, au bout
d’un certain efpace,' comme torfe, au-lieu qu’elle n’avoit pas eu
ces petites inflexions auparavant. Son defaut de ténacité, dans
la partie poftérieure, femble indiquer que cette fubftance n’y
avoit pas encore reçu les aprêts néceffaires pour être filée; a-
prêts qu’elle reçoit apparemment dans la partie intermédiaire,
au moyen des molécules, dont cette partie eft pourvue, & qui
font probablement autant de glandes, qui fourniffent, à cette
fubftance, un fuc propre à la rendre tenace & ductile.
Q u o i - que l’extrémité poftérieure du Vaiffeau foyeux ne def- Eonj-nenr
1 Vaiffeau,
cende, dans la Chenille, qu’à la hauteur environ du commencement
du premier gros Inteftin, ce n’eft pas que ce vaiffeau ne
puiffe defcendre beaucoup davantage, vu que fa longueur fur-
paffe ordinairement celle de l’Infeâe même; mais c’eft que la partie
poftérieure fait plufieurs zic-zac, & l’intermédiaire diverfes
flexions tortueufes, d’autant plus grandes & plus impliquées ,
que ces parties ont plus de longueur. Celles de la Chenille,
d’après laquelle la Fig. 10. * a été tirée, & dont les vaiffeaux * Pi.XiV,
foyeux n’étoient nullement des plus longs, étoient precifément
contournées comme le marque la Figure.
Ces Vaiffeaux avoient, depuis la tête jusqu’à la partie intermédiaire
, fept lignes & demie. Leur partie intermédiaire étoit d’un
pouces quatre lignes & demie, & la poftérieure d’un pouce
onze lignes. Ainfi toute leur longueur, depuis la tête, étoit
de trois pouces trois lignes.
S s s D an s