Quand i
éclot.
Marque
trouver
petits.
lorsqu ils paffent par le tronc de l’ovaire pour .) être pondus1,
colorent le dedans de la plupart des filions, & font paroître
ces Oeufs, à la fimple vue, d’un brun rouge, rayé de noir. 1 JE ne Puis rien déterminer fur le tems qu’il faut aux Oeufs
pour éclorre. J’ai plufiéurs fois renfermé, dans: de grandes
Boîtes, des Phalènes mâles & femelles enfemble; comme elles
manquent de trompe, & ne prennent aucune nourritureje me:
flattois que les femelles, ainfi renfermées avec des mâles, en
apparence très aéïifs, m’auroient pondu des Oeufs fécondés ;
mais, de tous ceux qu’elles firent en grand nombre, il ne m’eft
né aucune Chenille.
I l eft pourtant très probable, que ces Oeufs éclofent communément
au Mois d’A oû t, puisqu’en différentes Années, j’ai
trouvé, au commencement de Septembre, des Chenilles, qui n’a-
voient encore qu’une ligne & demi de longueur; car comme'
les Chenilles font ordinairement pliées en rond dans leurs Oeufs,
qu’elles en rempliffent, à-peu-près, toute la capacité, & que chaque
Oeuf, de l’elpèce dont il s’agit, a environ une demi ligne de
longueur, les Chenilles, en naiffant, doivent avoir une ligne &
davantage; ainfi les petites Chenilles,. que j ’avois trouvé, au-
commencement de Septembre , n’étoient nées que depuis peu
de jours, vû qu’elles n’avoient encore cru., tout au plus, qu’une,
demi ligne.
pour L o r s q u e ces Chenilles font petites, on les trouve immédia* les
tement fous l’écorce de l’Arbre, contre lequel leurs Oeufs ont
été pondus, une marque d’humiditéqui fuinte des ouvertures
qu’elles fe font faites, dans l’écorce, pour pénétrer jusqu’au
bois,fort à les y découvrir; quoique cette marque foit aufli
fouvent l’effet des dents d’autres fortes d’Infoctes, qui rongent
le tronc du même Arbre.
C es petites Chenilles ne fe trouvent pas raffemblées en fort
grand nombre en un même endroit, & ces endroits ne font
pas fréquens à un même tronc. Le plus de ces Infoétes, que
j ’aye jamais trouvé enfemble, n’alloit pas au-delà de quinze.
La Phalène , quoique des plus fécondes , a apparemment foin
de ne pondre que peu d’Oeufs contre chaque Arbre , & de ne
les y placer que par petits tas ; précaution néceffaire, parce-
qu’aucun Saule, quelque gros qu’il fo it, ne fauroit fuffire à
nourrir feulement la dixième partie des Chenilles, que peut produire
une foule de ces Phalènes, qui pondent plufiéurs cèntai-
nes d’Oeufs, & que, fi un nombre allez confidérable de Chenilles
fe trouvoit raffemblé à un même endroit de l’Arbre , devenues
un peu grandes, elles en auroient bien-tôt miné le tronc
de manière à l’abbatre.
P l u s i e u r s fortes de Chenilles ont, quand elles font grandes,
peu de raport avec ce qu’elles étoient, plus petites; on
en voit qui, de vertes, deviennent brunes; qui, de presque ra-
fes, deviennent très velues; enfin , qui, d’une forme, en acquièrent
une autre ; mais les Chenilles en queftion, m’ont, en
gros, toujours paru à-peu-près les mêmes, & la fimple vue n’y
découvre d’autre différence, finon, que la couleur des petites eft,
fiur le dos, dun rouge moins fonce, & que leurs poils, qui
lPar éPchaaultèionne ednei pondant.
cCheasn gCehnetn iplleeus de couleur.