Nerfs.
Bronches»
Wäge,
8», c’eft-à-dire, comme un amas long, étroit, irrégulier, &
recourbé, de grains longuets de différente grandeur , réunis
les uns aux autres, généralement plus petits du côté de la Ligne
fupérieure, que du côté oppofé, & où fe mêlent des nerfs
& des bronches1,
Q u and on depèee cet amas de grains, on trouve qu’il eft
formé par un long fac membraneux , tout chargé de petites
veiïies, qui s’y ouvrent, & qui font remplies, comme l’elt ce
fac, d’une matière blanche, qui n’offre rien de ■ diftinéb.
D a n s le ' fujet d’après lequel la Fig, 8. a été repréfentée ,
les Nerfs A , A , A , A , que reçoivent les Vaiffeaux Grenus,
m’ont paru venir de la troifième & de la quatrième branche,
& du fécond rameau de la fécondé branche du nerf de la dernière
paire du fécond ganglion: ceux marqués B , B , du nerf
de la fécondé paire du troifième ganglion , & ceux marqués
C , C , C . . .., de la première bride épinière..
L es Bronches, qui. s’y répandent,. m’ont paru venir de la
première & de la fécondé Céphaliques ; mais j ’ai négligé d’examiner,
comme il faut, les bronches & les. nerfs de cette petite
partie.
P our ce qui eft de l’ufage des Vaiffeaux Grenus,'je n’en ai
rien pû découvrir.. Le raport qu’ils ont avec les ovaires de
quelques Infeébes, pourroit les faire prendre pour des ovaires
effeébifs; mais leur fituation & leur forme, très différentes de
celle de l’ovaire de la Phalène de cette Chenille, démontrent
fuffifamment le contraire. On foupçonneroit peut-être aufli
que
que ce font les principes des ailes de cet Animal. L ’idée
m’en étoit d’abord venue; mais je fus bientôt détrompé, lors-
qu’ouvrant une Chenille fur le point de- changer en Chryfalide,
j’y reconnus diftinébement les quatre ailes de la Phalène, & ne
laiffai pas que d’y trouver aulïi les Vaiffeaux Grenus, qui n’a-
voient point changé de figure. Ce n’eft donc que par l’Anatomie
de.la Chryfalide, ou de la Phalène, qu’on peut efpèrer de
découvrir quelque chofe fur ce point.-