
M. Marchand, de Chartres, raconte que le 22 août 1840, une très
vieille femelle a été tuée d’un coup de bâton par un berger des
environs de cette ville, qui la lui apporta de suite. Les intestins,
particulièrement sous les côtes, étaient couverts d’une couche
épaisse de vers filiformes qui étaient très adhérents.
Niche dans les anfractuosités des rochers et des ruines, et sur
les arbres. Le nid, dans ce dernier cas, de cinquante centimètres
à peu près de diamètre extérieur, est fait avec soin, nullement,
plat, comme le sont généralement la plupart des nids de Faucons,
mais au contraire concave dans le milieu ; composé à la hase de
grosses baguettes, la partie supérieure faite de brindilles plus
petites et plus flexibles, et garni à l’intérieur avec dos ramilles
tendres, un peu de grosses herbes et quelques flocons de laine
entremêlés ensemble. Renferme deux oeufs semblables en tout à
ceux des espèces qui précèdent et presque de la grosseur de ceux
du Faucon de Norwège, ou Gerfaut.
Se nourrit presque exclusivement, d’après M. Alléon, de rongeurs
et particulièrement de rats ; une seule fois, cet ornithologiste
a trouvé les débris d’un Passereau dans le jabot d’une jeune
femelle tuée le 4 juillet 1865. Les petits reptiles pullulent sur les
aqueducs de Justinien, près de Constantinople que fréquente et
où niche ce Faucon; mais on n’en a jamais trouvé de traces dans
l’estomac des Sacres , d’où l’on peut conclure que cette nourriture
ne leur convient pas.
Le Faucon Sacre est assez commun dans la Bulgarie centrale,
où l’a observé M. E. Farman. On l’y trouvé, assez généralement,
depuis le mois d’avril jusqu’au mois d’octobre, dans les déserts
incultes et stériles qui s’étendent de Hasique à Kuschetchen.
Il devient plus rare l’hiver, pendant les grands froids qui gèlent
le superbe, et majestueux Danube.
M. G. Alléon dit qu’il passe sur le Bosphore au printemps et
à l’automne, mais jamais en très grand nombre. Sept à huit
couples nichent tous les ans, en compagnie des Percnoptères,
des Cresserelles, des Choucas, des Étourneaux, des Hirondelles
oet d’autres oiseaux, sur les aqueducs.de Justinien, presque tou