
PL. 12. — LE BALBUZARD ORDINAIRE ou FLUVIAL.
Pandion haliætus (6. Cuvier, ex Linn.)., Falco haliætus (Linn.),
Mâle et femelle adultes : dessus de là tête, du cou et du corps
d’un brun uniforme, plus clair au bord des plumes ; le bruii de
la tête relevé chaque côté par deux stries blanches: l’une, plus
étroite, formant souvent sourcil de la base du bec au milieu du
sommet de la tête; l’autre, plus large, partant de l’angle interne
de la paupière, recouvrant l’oeil, et retombant en s’épanouissant
derrière le méat auditif, où elle s’arrête; tout le dessous du corps,
à partir du menton, d’un blanc pur, sauf la poitrine dont chaque
plume est brune au centre ; rémiges noirâtres ; rectrices d’un'
cendré brunâtre, avec des bandes transversales plus claires à
l’exception des deux médianes. Bec, moitié plus court que la tête,
noir de corne bleuâtre ; cire, tarse et pieds d’un bleu pâle; ongles
noirs; iris jaune d’or. Taille : de cinquante-cinq à soixante centimètres.
Habite toute l’Europe, l’Afrique méridionale, l’Asie occidentale,
et est pour ainsi dire cosmopolite; commun en Russie, en
Allemagne etmêmeen Suisse ; assez abondanten France, d'ans la
Bourgogne.et dans les Vosges; s’y montre de passage régulier
dans les départements du nord, de l’est et du sud, surtout en automne;
chaque année, àcette saison, on en prenait régulièrement
au piège', il y a une cinquantaine d’années , à Ermenonville et à
Morte-Fontaine, près Paris. '
Quoique sédentaire et assez commun dans la forêt de Belgrade,
M. Alléon ne l’a jamais vu dans les passes qui ont lieu sur le
Bosphore.
Il niche sur les arbres ou sur les rochers, suivant les localités.
M. Alléon a toujours trouvé son aire au sommet de grands arbres
tronqués, de sorte qu’elle en forme, pour ainsi dire, lé couronnement
; elle est concave.
La ponte du Pygargue fluvial, comme l’a constaté M. Bal- ;