
pennes au cu b itu s ou avant-bras est si forte, que leur bulbe fait presque
corps avec sa substance osseuse ; ce qui les met en communication avec les
ré s e rv o irs a é rien s de l’oiseau, dont nous parlerons plus bas, et explique
commenfi’air nécessaire à la légèreté spécifique de l’oiseau pénétre jusqu’aux
plumes, indépendamment de trous de communication.
Mais les ailes, au vol, présentent, dans leurs pennes, des dispositions
bien différentes. Chez certains oiseaux, en effet, les plumes, à partir du corps,
vont en s’accroissant jusqu’aux plus éloignées, qui donne à l’aile une forme
a ig u ë ; chez d’autres, au contraire, l’aile semble obtuse ou tronquée, et
même arrondie, les pennes les plus rapprochées de l’extrémité devenant plus
courtes que celles qui les précèdent.
Isid. Geoffroy Saint-Hilaire a pris occasion de cette observation dans les
variations de l’aile, pour les rapporter à deux grands groupes, subdivisibles
chacun en trois autres de la manière suivante, généralement adoptéè depuis
dans les ouvrages d’Ornithologie.
Aile a ig u ë , celle dont la seconde penne seulement est la plus longue,
comme chez la plupart des Faucons.
Aile o b tu se , celle où la quatrième penne, seule, dépasse, comme chez
les Aigles et beaucoup d’autres oiseaux de proie, ainsi que-dans les Gallinacés.
Aile subaiguë, celle dont la troisième penne égale la seconde, où la dépasse
de fort peu, comme chez les Vautours et bon nombre de Passereaux.
Aile subobtuse, enfin, celle d o n tla cinquième penne égale la quatrième,
ou même la dépasse, chez nombre de Gallinacés et de Passereaux.
Aile s u ra ig u ë , celle dont la première penne dépasse toutes les autres,
comme chez les Sternes; les Frégates, les Martinets.
Aile su ro b tu se, celle dont la troisième et la quatrième pennes, égales,
ne dépassent pas les autres, dans beaucoup de Passereaux.
Babditte. — Tige cornée des pennes, au long et sur chacun des deux
côtés de laquelle sont implantées, articulées ou insérées les b a rb e s de la
plume.
Bec. — Nom donné à la bouche de l’oiseau ; les deux mâchoires de cette
bouche ont reçu celui de m an d ib u le s, que l’on distingue, par suite, en
mandibule su p é rieu re et en mandibule in fé rieu re ; cette dernière seule
est mobile. Il part de la base du crâne, avec lequel il ne s’articule cependant
pas ; il fait même presque corps avec lui chez quelques grands oiseaux de
mers ou nageurs, tels que les Albatros, et chez quelques grands oiseaux de
proie, tels que les Vautours.
La forme du bec, sa consistance et ses dimensions relatives varient infiniment,
non seulement d’une famille à l’autre, mais dans la même famille.
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Presque toujours plus.,long que la tête-, il est ou droit et conique, et
même quadrilatère, comme chez les Pics ; ou aplati et membraneux chez les
Canards, d’où leur nom de Lamellirostres ; ou cylindrique, ou relevé, ou
recourbé et nrochu, chez les Albatros, la Frégate, les Perroquets et la
plupart des oiseaux de proie. Sa pointe est même bifide, où à deux crochets
aux deux mandibules chez quelques espèces , telles que les Tamatias et les
Barbus ; ses bords mandibulaires sont pectinés chez les Canards et tous les
Anséridés ; ou finement denticulés, en forme de scie, chez certains Martins-
Pêcheurs et quelques espèces d’Oiseaux-Mouches, ou munis latéralement
d’une ou deux fortes échancrures, chez tous'les Faucons.
Il est inutile; de faire remarquer que ces modifications sont toujours en
rapport avec le régime (ou mode de nourriture et les habitudes de l’oiseau).
C’est dans le bec que sont percées les Narines. — (V o ir ce mot.)
Nous ajouterons, pour compléter cette étude descriptive du Bec, que les diversités
de forme qu’il affecte ne résultent pas essentiellement de son enveloppe
cornée, véritable étui. Si on l’en dépouille, on se trouve en présence de deux
os mandibulaires très simples, qui n’accusent qu’une extrémité. mousse ët
obtuse, à bords unis. Il en résulte que sa force organique vitale^ résidant dans
cette -enveloppe, celle-ci en subit toutes les atrophies et les déformations
inhérentes à sa nature même. Il n’est donc pas très rare de voir le bec de
l’oiseau se, déformer soit par des causes morbides, soit par l’effet de l’âge ou
de la domesticité. C’est ainsi que l’on ^oit dans des collections, notamment
dans les galeries du Muséum d’Histoire naturelle, des Perroquets ou des Perruches
avec un bêc difforme, ou dont l’extrémité est contournée en deux ou
trois circonvolutions ou spirales, en manière de tire-bouchon, mesurant, en
ligne, droite, cinq à six centimètres. Dans de telles conditions, l’oiseau serait
dans l’impossibilité de se nourrir s’il n ’y était aidé, et, en liberté, serait
exposé à mourir de faim.
Carpe (le). — (V o ir le mot Aile.)
Casbue. -^Appendice--d’enveloppe calcaire très mince, renfermant un
appareil de réseaux essentiellement vasculaires, et, sous les formes les plus
diverses et les plus bizarres, surmontant une partie du crâne et là mandibule
supérieure du bec de certains oiseaux, notamment du Casoar dés
Célèbes et presque toutes les espèces de la famille des Calaos.
Cire. — (V o ir le mot Narines.)
Clavicule. — Os allongé qui soutient l’épaule en devant, à la partie supérieure
de la poitrine. — (Vo ir les mots Aile ët Sternum.)
Coeur. - ‘- Viseère qui, avec le poumon, est le principal organe de la circulation
du sang.