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plus foncé à la pointe; iris brun foncé; cire, tour des yeux et
pie,ds d’un beau jaune. Taille du m â l e : S'Iinquante-trois à cinquante
quatre centimètres ; de la femelle : de cinquante-sept à
cinquante-neuf.
Habite uniquement, dit-on, l lslande. Gerbe et Degland assurent
qu’il ne descend pas plus bas que le soixantième degré de
latitude nord. .
Niche dans’les rochers et s’approprierait quelquefois le nid
d’autres oiseaux, d’après le fait suivant rapporté par Gerbe,
M. Proctor, directeur du Musée de Durham, découvrit un
nid de cette race.; il était placé sur un rocher et composé de
petites bûches à l’extérieur et de laine à l’intérieur. 11 y trouva,
enseveli dans la fiente, un oeuf d’un jaune roussâtre clair, avec
des taches couleur d’ocre, presque confondues, qui mesurait
six centimètres sur quatre et demi. Ce nid était celui d un couple
qu’il tua avec trois jeunes. Quatre de ces oiseaux furent abattus
le même jo u r, le cinquième fut abattu le lendemain ; ce dernier
était perché près du nid , ce qui indique le nombre d’oeufs que
doit pondre l’oiseau. M. Proctor suppose que ce nid devait être
celui de Corbeaux dont les vieux Faucons s’étaient emparés,
d’autant que, non loin de là, les Corbeaux étaient nombreux.
Ce Faucon suit aussi à la chasse les migrations des Ptarmi-
gans. On le considérait autrefois comme une simple variété du
Faucon blanc ou du Groenland , et il était aussi, estimé que ce
dernier pour la volerie,
Les souverains de l’Europe dépensaient jadis des sommes
folles pour se procurer des exemplaires du Faucon d’Islande,
qui se distingue par son courage et sa beauté. Ses qualités
extraordinaires permettaient de le lancer sur des oiseaux de
grande taille, tels que les Grues, les Cigognes, les Hérons et les
Oies sauvages.
Une ancienne loi danoise, dont l’esprit, rapporte le docteur
Franklin, se maintînt jusqu’en 1758, infligeait la peine de mort
à quiconque aurait eu le malheur de les détruire. Les hommes
dont le métier était de prendre ces oiseaux devaient être Irlandais
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