
Kéraudren. Jusqu’en ces derniers temps, on supposait que la tra c h é e ne présentait
de flexions que chez les Oiseaux de l’ordre inférieur ; et ce Cassican
était l’unique exception citée parmi les Passereaux. Cependant, leCéphaloptère
Penduliger, découvert, il y a bientôt près de trente ans, dans l’Amérique du
Sud, fournit une seconde exception, avec ce caractère particulier qu au tiers
de la tra c h é e il existe un renflement considérable, sous forme globuleuse,
qui fait ressembler la voix de cet Oiseau au mugissement d’un Boeuf.
Chez les Lamellirostres, Anatidés ou Canards, la conformation delà tra ch é e
est dès plus variables, sans que l’on puisse saisir quelques rapports sérieux
entre ces diversités de forme et la force d’émission de la voix, sur laquelle
elles semblent n ’avoir aucune influence. (Consulter à Ce sujet le beau travail
du capitaine Sabine, qui en a fait une consciencieuse étude, miséA profit par
Temminck, dans son H is to ire n a tu r e lle de s Oiseaux d ’E u r o p e .)
Tronc. — Partie principale du corps, à laquelle les membres sont attachés,
et qui comprend la tête, le th o ra x et le bassin. — {V o ir le mot Sternuh.)
T u b e r c u l e— Excroissance cornée qui croit au poignet de I’Ailb de
certains animaux. .
Vertèbres. — L’ensembleoet chacun des os articulés composant l’épine
dorsale ; d’où le nom de Vertébrés donné à la plus importante des Classes
Zoologiques.
Viscères.— On comprend sous ce nom l’ensemble des divers organes renfermés
dans les grandes cavités du corps (cerveau, poumons, coeur, etc.).
FIN DU GLOSSAIRE.
TABLEAU SYNOPTIQUE GÉNÉRAL
DE LA CLASSE
D E S O I S E A U X ' 1’
ORDRE Ier
O I SE A U X D ’EAU OU DE MER. — P A L M I P È D E S — PALMATI
PREMIER SOUS-ORDRE
OISEAUX DE TRANSITION OU IMPENNES — I M P E N N E S
i re T R IB U . — Les Archéopléryxs— A r c h e o p te r y g idæ (2).................... Fossiles.
l re F amille. — Arehéopléryginés— A r c h e o p t e r y g i n æ ................. Fossiles.
(1) Ce tableau se rapporte à nos Considérations générales sur les Oiseaux, tome I,
pages 7 et 8.
(2) L’on pourra être surpris de nous voir adjoindre, dans un S y s tem a général de la Classe
des Oiseaux, les Familles F o s s ile s ou É te in te s aux Familles vivantes. Plus d’un motif nous y
détermine.
Que, durant la plus grande partie de ce siècle, la Paléontologie se soit tenue à l’écart, et
comme isolée des autres branches de la Zoologie ! cela se comprend et s’explique par la
modestie des hommes illustres qui, après l’avoir créée, se sont voués à l’étude approfondie de
cette science, ainsi que par la rareté des découvertes opérées jusques là.
Mais, aujourd’hui que l’importance de ces découvertes s’est considérablement accrue, il|
nous a semblé que la Paléontologie avait acquis assez de titres pour marcher fîère, et, la tête
levée, réclamer officiellement sa place dans les Méthodes spéciales de chaque Classe, notamment
de l’Ornithologie.
Son concours, dans ce cas, semble d’autant plus nécessaire et justifié, que c’est le seul
moyen de faire comprendre à ceux qui s’occupent des Oiseaux la valeur des rapprochements
à opérer des Familles éteintes avec celles vivantes encore sous le rapport des vides qui existent
dans l’enchaînement naturel des groupes; c’est surtout l’unique procédé pour arriver à
une Méthode aussi parfaite que possible.
Nous voulons enfin faire sortir l’étude des Fossiles des limbes de leurs mystérieuses et si
riches cavernes, pour les produire au grand jour des autres Collections, dont elles tendent à
devenir l’auxiliaire le plus précieux, et, ajoutons-nous, le plus indispensable.
Par là, les Noms sympathiques des savants paléontologistes, qui sont sur toutes les lèvres,
profiteront d’une publicité si justement et si honorablement acquise de leurs travaux, et qui
n’ira qu’en augmentant, avec les iclios répercutés de la renommée, à tous les degrés de la
Science.