Cependant, il n’a jamais été remarqué par M. Alléon, dans
les migrations du Bosphore ; mais il est sédentaire dans le pays,
et très commun, surtout en hiver, sur les rivages de la mer
Noire, où l’on en voit des compagnies, souvent nombreuses, occupées
à déchirer les cadavres de marsouins rejetés par les pêcheurs
et échoués sur le sable ; aussi leurs plumes sont-elles, à cette époque,.
enduites d’huile ; ils sont alors très méfiants et difficiles à
aborder.
En Europe , et en Ecosse particulièrement, les Pygargues
établissent presque toujours leurs aires sur les rochers, et excep-
tionnellementsurdes arbres, parce qu’ils n’en trouveut sansdoute
pas à leur convenance ; dans le premier cas , ils choisissent les
roches les plus écartées , les plus abruptes et les mieux couvertes
par quelque saillie qui les abrite.