
ils passent dans l’estomac à mesure que ce dernier peut les recevoir. C’est
du ja b o t que remonte la nourriture préparée'pour les petits.
Le jab o t, placé en dehors du th o ra x , repose sur la fo u rch e tte {voir ces
deux mots),'et sur la membrane qui unit les deux branches de ce dernier os.
Larynx. -i-; Partie supérieure de la Trachée-Artère. — ( V o ir ce mot.)
Long-doigt. — {V o ir A n s.)
Lohdb. —- Nom donné à l’intervalle situéentre l’angle interne de l’oeil et
la base du bec, dont la peau est généralement nue et sans plumes, quoique
parfois parsemée de quelques poils.
Main. — Se dit pour signifier l’ensemble du pied de l’Oiseau de proie,
avec ces quatre doigts préhensiles mis à la plante, dont il saisit et empoigne
sa proie comme avec une main. — {V o ir Aile.)
Mandibules. — .(V o ir Bec.) .
Manteau. -^P a rtie supérieure du dos et des épaules; ne s’emploie qu’à
l’égard des plumes .qui recouvrent ces parties.
Méat auditif. H Ouverture extérieure du trou de l’oreille.
Membrane clignotante, ou Nyctitante.H {V o ir OEil).
Narines. — Orifices supérieurs du bec, destinés au sens olfactif, pour
mettre en rapport les émanations plus ou moins sympathiques à l’Oiseau
avec les nerfs correspondants. Biles parcourent,, pour l’emplacement de
leurs ouvertures, toute la longueur du beo, selon les groupes et les familles,
depuis la pointe jusqu’au sommet, et affectent différentes formes, ou rondes,
ou ovales, ou longitudinales. Généralement percées dans la substance même
cornée du bec, excepté chez les Perroquets, les Oiseaux de proie, et, exceptionnellement,
chez une Oie de la Nouvelle-Hollande, le Cereopsis , elles
s’ouvrent dans une peau membraneuse entourant le bas du bec. Chez les
Pétrels, elles forment deux tubulures, osseuses ou cornées, soudées et
séparées par une_très -mince cloison. Les n a rin e s sont quelquefois accompagnées
de festons cartilagineux ou caroncules.
Nuque. —- Partie postérieure; du cou placée immédiatement sous l’occip
u t. — (V o ir ce mot.)
Occiput. — Partie postérieure de la tête.
CEiin — Organe danslèquel réside le sens d e là vue. Le volume du globe
de l’oeil est très considérable chez les oiseaux, non seulement par rapport au
cerveau, mais encore par rapport à la tête entière. Cependant, ce globe est
plus ou moins enfoncé dans l’orb ite, et cela dépend de la saillie plus ou
moins grande de l’arcade sourcilière. Il est placé près de la commissure du
bec, comme chez les Hérons, las Grues et les Cigognes, ou au milieu des
joues, comme chez la plupart des Passereaux, ou vers l’occiput comme chez
les Bécasses et les Barges, ou enfin à fleur de tête, comme chez lés- oiseaux
véritablement plongeurs.
L’oeil est préservé du contact des corps extérieurs par deux-membranes:
l ’une supérieure, l’autre inférieure, connues sous le nom de pau p iè re s s’ouvrant
et se refermant perpendiculairement-, et dont l’inférieure seule est
mobile; Ces membranes sont ordinairement bordées de petites plumes spéciales,
qui manquent chez quelques espèces; chez d ’autres, elles sont remplacées,
comme chez lés Mammifères, par de véritables cils, par exemple,
chez les Casoars, les Calaos et ehez les Vautours.,
Indépendamment de ces deux paupières extérieures, fendues horizontalement,
tous les. Oiseaux sont pourvus d’une troisième paupière placée verticalement
et appelée membrane c lig n o tan te ou n y c titan te , interne, c’est-à-dire,
mobile et située sous les deux autres, mince et transparente. Elle se replie
vers l’angle antérieur de l’oeil, par sa propre élasticité, et peut se - développer
comme un rideau, par le jeu de deux petits muscles placés en dehors de
l’épaisseur de cette membrane pour ne lui rien faire perdre de sa transparence.
Cette troisième paupière, qu’on rencontre aussi chez d’autres animaux,
admet l’impression des rayons lumineux sans intercepter la vue; c’est, sous
une autre forme, un véritable abat-jour. Tous les Oiseaux n’en sont cependant
pas pourvus; mais on la trouve chez un grand nombre d ’espèces, qui,
tout eu vivant dans les conditions les plus opposées, en avaient le plus
besoin;, ce sont les Oiseaux de proie diurnes, et,-les;Oiseaux de nuit.. ,
OEsophage. — Cet organe fait suite à la cavité de la bouche, aveçlaquelle
ilest en rapport direct, et se trouve situé à lapartie antérieure des vertèbres du
cou, derrière et un peu à droite de la tra c h é e - a rtè r e . En général, il a beaucoup
d’ampleur et d’extensibilité, surtout chez les jeunes Oiseaux qui, sortis
encore imparfaits de l’oeuf, ont besoin d’être nourris pendant quelque temps-
par leurs parents; tes sont les1 Passereaux. Dans cet o rd r e ,:l’oesophage
forme, à partir de la large cavité du Bec et du Larynx, un sac, dans lequel-
les parents élaborent et introduisent la nourriture qu’ils ont préalablement
triturée et humectée.
L’OEsophage des Palmipèdes, des Échassiers et des Rapaces, ou oiseaux de
proie, conserve toujours une grande ampleur, ce qui permet à ces Oiseaux,
comme à un grand nombre de Poissons et de Reptiles, non seulement d ’avaler
des animaux entiers, mais encore de régurgiter les- aliments qui ont déjà
subi un commencement de digestion. Chez les RapaCes diurnes et nocturnes
surtout, qui avalent leur proie avec les plumes et les poils qu’ils ne peuvent
digérer, la déglutition était indispensable; aussi .trouve-t-on souvent, dans les