
Dans tous les cas, la ponte est de. trois ou quatre oeufs , qui
ne sont que la répétition de tous ceux que nous avons déjà décrits,
variant du brun rouge au rouge brique, et même à la couleur de
sang figé pour quelques taches; ils mesurent cinq centimètres
sur quatre.
Se nourrit de Tétras, Faisans, Perdrix, Oies, Canards,
Pigeons, dont il est très friand, et autres gros oiseaux; il attaque
même l’Outarde et chasse aussi le lièvre.
11 est un des Rapaces qui détruisent le plus de levrauts, de
Tétras, de Perdrix et de Cailles. C’est, en effet, dans les lieux où
ces sortes de gibier sont les plus répandues qu’il cherche à se
fixer,' et, non content d’y faire ravage sur les couvées, il attaque
encore et poursuit avec.impétuosité les pères et les mères. Et telle
est son ardeur, qu’il n’est pas rare, en Savoie, de voir les Bartavelles
et les Perdrix venir, lorsqu’elles sont poursuivies avec
acharnement, se jeter brusquement dans les cours, dans les jardins
et dans d’autres lieux, où elles restent dans un si profond
état de stupeur, qu’elles ne font même pas le moindre mouvement
pour échapper à la main qui les saisit.
Pendant la nuit, ce Faucon reste perché au sommet d’un sapin
ou sur une pointe de rocher.
Là puissance du vol de cet oiseau est vraiment extraordinaire.
Un observateur attentif a évalué au chiffre énorme de dix
milles anglais par minute la rapidité du vol du Faucon lorsqu il
poursuit un oiseau ; d’autres admettent, peut-être avec plus de
raison, selon M. de Tschudi, qu’il parcourt cent cinquante
milles anglais par heure.
On comprend qu’avec d’aussi puissants moyens de locomotion,
le Faucon commun parcoure d’immenses espaces. On
en cite un rencontré en mer à environ trois cents milles des lies
Andaman.
D’après l’éducabililé du Faucon commun, on comprend également
qu’il ne soit pas difficile à plier à la captivité.
Les espèces de Faucons qu’il nous reste à étudier, et qui sont