de doute qu'il n'appartienne à la même espece : il est aussi certain que
c'étoit un jeune oiseau; ce que j'observai à la nature cotonneuse de toutes
ses plumes ; d'où je conclus aussi, d'après toutes les lois générales de la
nature, que la fefnelle du calibé ne doit pas beaucoup différer de ce jeune
oiseau.
Tous les naturalistes modernes ont parlé de l'espeee du calibe sous le
même nom que nous avons cru devoir lui conserver. Sonnerai est, je crois,
le premier qui nous l'ait Tait connoître en France, en en publiant une description
et une figure dans son Voyage à la Nouvelle-Guinée: mais il est bien
étonnant que ce naturaliste qui a visité les contrées qu'habitent ces beaux
oiseaux, ne nous en ait apporté que de mutilés, et ne nous apprenne absolument
rien sur leurs moeurs et leurs habitudes.
Mous n'avons pas donné les dimensions du ealibé, pareequ'il se trouve
représenté sur nos planches dans toutes ses proportions naturelles.
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