d'un rouge de  brique, et le violet  pourpré du dessus rouge pourpré: tel  
 est l'effet inévitable des descriptions inexactes et tronquées dont  je ne  
 cesse de me plaindre. Les deux naturalistes français sont d'ailleurs d'autant  
 plus excusables de n'avoir pas reconnu ce prétendu rollier rouge de  
 brique, décrit  parLatham, que ce dernier a voit déjà lui-même fait une  
 seconde espece  du rollier de Madagascar, rapporté dans son Système  
 ornithologique sous le nom  de coracias Madagascariensis : au reste ces  
 erreurs, je le  répété, auront toujours lieu tant que les naturalistes ne  
 travailleront que sur les livres les uns des autres, et qu'ils ne  connoitront  
 pas par eux-mêmes les especes dont ils voudront parler.