d'oiseaux de paradis noirs : il faut avoir bien du temps à perdre, en vérité,
pour aller, dans des descriptions aussi imparfaites, et pour ainsi dire inintelligibles,
trouver des oiseaux qu'on peut décrire soi-même d'une maniéré
au moins reconnoissable. Quelle est donc cette manie de nous ramener
sans cesse sur ces sentiers ténébreux tracés par des mains inhabiles, et
tant de fois rebattus par des gens qui, ne se sentant pas la capacité de
frayer à la science une route nouvelle et sûre, voudroicnt obstinément
nous arrêter sur les pas plus qu'incertains de l'ignorance? Laissons à ces
froids compilateurs l'honneur de ces recherches pénibles, et inutiles a la
science, pour ne nous occuper que des moyens de découvrir la vérité.