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A N D R O M E D A ,
A N D R O M E D A m a r g i n a t a . Tab. 40.
A. ra?)iis triangularibus ; foliis ovacolanceolatis,
aeuminatis , integerrimis,
rnarginatis , nitidis ; peduncuUs axillarihus,
aggregatis, simpUcibus.
A N D R O M E D E .
ANDROMEDE marginé. Pl. 40.
A. à rameaux triangulaires ; leuilles ovaleslancéolées
, acuminées , très entieres, inarginées,
brillantes ; pédoncules axillaires, agrégés,
simples.
ANDROMEDA lucida.—peduncuUs aggregatis, lateralibus, foliis ovato - lanceolatis , integerrimis,
coriaceis, superne lucidis, ramis acutè angidatis. LAM. Diet. eucy.
Andrometla nitida. —peduncuUs aggregatis axillaribus, corolUs cylindricis rubicundis ; foliis
altérais lanceolato-ovatis subtrinervis integris perennantibus, petiolis brevibus. WALT. Flor.
CaroUn. iSy.
Andromeda coriacea.—racemis axillarihus simpUcibus, foUis ovatis integerrimis nitidissimis,
ramulis triquetris. Aiiox Hort. Kew. I I . p. 70. WILLD. Spec. Plaut. I I . pars i. p. 6i3.
Arbrisseau peu rameux , de forme irréguliere, dont le feuillage est lisse, d'un
verd très brillant, et dure toute l'année.
Tiges droites, grêles, presque toujours simples et peu divisées. Rameaux grêles,
un peu divergents, triangulaires, striés, glabres, rougeâtres, feuillés dans toute
leur longueur. F e u i l l e s alternes, pétiolées, pérennes, ovales-alguês, très entieres,
coriaces" glabres, réticulées des deux côtés, trinerves ; la nervure moyenne est
g r a n d e , proéminente des deux côtés ; les deux latérales sont plus petites, également
proéminentes, mais elles forment à la circonférence une marge ou rebord
s a n s neiTure, d'une ligne de largeur; ces nervures s'évanouissent vers le sommet:
la surface supérieure est lisse et très brdlante ; l'inférieure est parsemée d'une
infurité de petits points noirs : ces feuilles ont environ trois pouces de longueur,
sur quinze à dix-huit lignes de largeur. Pétiole triangulaire, épais, rougeâtre,
long de derrx à trois lignes.
Fleurs axillaires, agrégées vers le sommet des rameaux, au nontbre de trois
à sept. Pédoncules naissant d'un bourgeon axillaire, écailleux, uniflores, simples,
fdiformes, nuds, pourprés, longs de trois à quatre lignes. Calice monophylle, à
cinq divisions profondes , lancéolées-aiguës, de moitié plus courtes que la corolle,
d'un rouge pourpre, et un peu glanduleux ainsi que les pédoncules. Corolle
monopétale, oblongue, urcéolée, large et plane à sa base, glabre, blanchâtre
ou d'un rouge pâle, à cinq dents. Dix étamines moins longues que la corolle;
filaments subulés, planes, blancs, glabres, insérés au réceptacle; antheres mutiques,
jaunâtres. Ovaire supérieur, arrondi, glabre; style filiforme, épais;
stigmate obtus. Capsule globuleuse-pentagone, ombiliquée, brune, marquée de
cinq raies blanches, à cinq loges polyspermes, à cinq valves ; cloisons longitudinales,
adhérentes au miheu des valves. Semences oblongues, brunes, très petites.
FLEURIT. Vers le milieu de l'été , durant plus de deux mois. Les capsules mûrissent
pendant l'automne.
HABITE. La Caroline et la Floride, dans les lieux frais , près des rivieres.
Cette espece a été découverte par M. John Crée, et presque en même temps
par Rartmm ; elle a été introduite en Angleterre en 1765, avec la précédente,
d'où elle a été transportée en France quelques années après. On la cultive aujourd'hui
dans plusieurs jardins.