JPüidons,
Cruftacces.
InfcCLes.
Chemilis,
a eiotr nes.
. 1 5 0 V 0 Y A G E .
appelle ce nom cil rimitacion de ion en; il vtc de
. g S n e s ; c'ell une efpecc de p ^ l r ; on n'en faïc pas allez
iie cas pour le manger. ,
D-^^ns les mêmes mois d'août & de leptembre nous avons
eu de ces petits poiffons communément appelles mtn y
mais dont les Auteurs parlent fous le nom de rm« ( i >
Ils paroiffent être des poiffons naiffans ; ils font ii petits
V ' o n les mange avec la cuiller, & en très - grand
nombre à la fois. Aux pleines Sc aux nouvelles unes , ils
entrent en foule dans les rivieres ou on va les pecher.. .
" Daiis ce même mois on a mange des crabes apportes
des liles voifines par les Caraïbes. ^ , ^ , .
Kous avons vu la belle chenille rafe du franchxpanier
dont la longueur eft de cinq pouces , avec une grolieiu- propo
t onnée ( z ) ; nous l'avons obfervée dans des poudriers
iepuis la nai-ffance jufqua ce qu elle fe changeât en phalene.
Nous en parlerons dans les mémoires particuliers auxquels
nous renvoyons la defcription des infectes ainfi que celles
des autres animaux que nous aurons occafion de rapporter
: : : r ± : : ^ i n a r q u é une 1.11e chenille épmeu|
fut- le iafmm d'Arabie , dont la cnfalide triangulaire eft
luipendue par une .ceinture ; elle eft belle dans toutes fes
^«ouvé iur le raiiinler du bord^de la m .
( c'eft ainfi qu'on appelle l'arbre qui porte le raifin du bord
de la mer dont nous avons déjà parlé ) d - x fortes de te^
anes ; l'enveloppe de l'une faite en forme de chauffe d Hyp-
¿ c r a t e en petit, ¿toit un fimple tiffu de foie qui n etoit
d'aucun corps étranger ; l'enveloppe de 1 autre eft
pareiïlement un tiffu foyeux , mais couverte de divers moiv
Laux de bois & de feuilles , qui y font attaches fans ordre.
( I) Datertre , Híft. de. Ant. torn. IL p. ^43 . P^r. .é67. Labat,
IZ'ltjor , plumenana . cornuda, nigra, annulls tutés
fegmcntata. Barr. Hift. nac. Er. Equin. p. 1 . . .
A L A M A R T I N I Q U E . 15
O B S E R V A T I O N S G E N E R A L E S .
M. l'Intendant m'a affuré, far les avis qui lui en onr été
donnés , qu'on a reffenti à la Guadeloupe le mauvais tems
du 19 feptembre , avec beaucoup plus de violence que dans
cette Ifle.. Le vent y a foufflé avec la même force qu'un
petit ouragan , & a iait de grands ravages ; il y a eu bcau:-
coup de cannes & de magnocs déracinés; pluficurs bateaux
ou barques brifés à la côte , c'eft-à-dire , qu'il y a eu à la
Guadeloupe un coup de vent, tandis que le rat de marée
fe faifoit reffentir ici.
Je fus le 25) feptembre au quartier de la baffe pointe , qui
n'eft féparé du Fort Saint - Pierre que par la montagne
Pelée , placée entre deux. On me dit qu'on a voit très-peu
entendu le coup de tonnerre du zy à midi , qui tomba dans
la rade du Fort Saint-Pierre, Se qu'on ne l'avoit entendu
que comme un coup fort éloigné.
On m'aiïùra aul î que depuis pluficurs mois il ne ceffoir
de pleuvoir, & que les années précédentes on avoit éprouvé
des féchereffes. J'eus à la baffe pointe, ainfi que dans la
route , en allant & en revenant, plufieurs reprifes de pluie:
très-abondante, qui , fuivant l'obfervation , n'a pas- été
auiîî conficiérable au Fort Saint-Pierre.
Il eft arrivé le 30 feptembre trois navires bordelois , cpr
ont été démâtés par nn mauvais tems qu'ils ont cffuyé
pendant près de vingt-fix heures, le 13 & le 14 de ce mois.
Ils fe faitoient alors par leur eftime à l'entrée du tropique ;
l'un des trois commandé par le fieur Laporte coupa foq
grand mât le matin à quatre heures , ôc la foudre lui emporta
le mât de mizaine le foir.
Le 2 octobre j'ai vu le iîeur Delmas qui commandoic
auffiun navire bordelois , qid m'a dit avoir pareillement
cffuyé ce mauvais tems, mais que ion navire n'a point été,
démâté.
»"iur le coup ¿u
vcntdi! I 9 Seprcnibre
a la Guadcltm.-
pe.
Sai le tonnerre,-
Pluies & fcciierellèî
prcxédeiues»
Tonnerre en pkiue
nier.
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