Le pere noir.
Sifflenr de montaogn
e.
Gor"e blanc.
Trembleur.
Muiîcien.
Perroquets.
Goiland,
Foiix , paille-enciil,
choiroux-jmau-
Tes.
^ R E P T I L E S . -
E z A R D s.
Iguane, fenembi.
iSo V o Y A G E_
Le pere noir : c'eft une cfpece de moineau , felon la méthode
de M, Briiîon , qui l'a décric &delîiné fous le nom
de pere noir , tome III, premiere Partie , pag. ii8 , pl. VIL
fis-
Le [¡fleur de montagne. Nous en avons déjà parlé dans la'
premiere partie de cet ouvrage ( 2 ).
Le gorge-blanc ; il fe rapporte au genre des merles ou des
grives (3).
Le trembleur ; il eft prefque femblable au précédent, ôc
de même genre (4).-
Le muficien & le rojjignol. Nous avons auiTi parlé de ces
deux oifeaux dans la premiere partie de cet ouvrage ( 5 ).
Nous avons mangé des perroquets apportés de l'Iile de
Sainte-Lucie. C'étoient des perroquets verds ( 6 ).
Nous avons vu des oeufs que l'on nous dit être ¿q goiland;
ils font d'un blanc fale , & tachés de gros rouge.
Nous avons toujours vu depuis notre arrivée de ces diiFérens
oifeaux qui vivent de poiiTons : tels font faux , les
paille-en-cul &C les thoiroux , dont tant d'Auteurs ont parlé,
ainiî que les mauves , que Marcgrave appelle guacaguacu s
Sloane les a décrits parmi les larits.
Avant de partir du Fort Saint-Pierre , je fis tuer ce ferpent
de Sainte-Lucie appellé tête-de-chien , dont j'ai parlele
mois précédent : c'étoit une femelle , elle étoit pleine.
Nous rapporterons tout enfemble , & les divers lér^ards
que nous avons vus dans ce mois , & ceux que nous avions
vus dans les mois précédens, que nous avons eu occafion
depuis d'examiner plus particulièrement.
Le plus beau de ceux que nous ayons obfervés , eft celuique
l'on connoît fous le nom òUguane &C fenembi , mais
qui ne font point connus à la Martinique fous ces noms.--
(z) Fbye:^ la premiere partie, page 57..-
(3 ) Ibid, page 96-.
(4) Ibid, page 59.
(5) Ibid, page 99.
( 6) Ibld^ page 98».
IF H|
GRENÓ-JIIIÌÌS .
dites crapauds. '
TORTUES,-
POISSONS-Î
A L A M A R T I N I Q U E . ÎSp
Sloane & la plupart de nos Auteurs ou Hiftoricns des Ancilles
, en ont donné la defcription &.la figure. On ne connoît
celui-là à la Martinique que fous le nom de gros Uy^ard.
Nous avons vu une autre efpece de lézard , qui eft connu Gobbemoudi-;
dans cette lile fous le nom de gobbe-mouche ; plufîeurs autres
ious le nom êianoli , &c une autre forte fous le nom de maboya[
A,).
Nous avons de ces groiTes grenouilles , auxquelles on a
donné dans ces Mes le nom de crapauds ( j )
On en trouve ici d'autres beaucoup plus petites , de vertes Autres plus petites-'
marquées de taches noires , & de jaunâtres , bigarrées auiîi
de noir.
Nous avons mangé des tortues en tout tems depuis notre
arrivée (6').
Nous n'avons point parlé jufqu'ici des requins, ni des
poiJfo7is volans , parce que les Naturaliftes favent qu'ils font
très-communs aux liles , ainfi que \ts dorades , les bonites ,
les bécunes, & ceux qu'on appelle coffres , poiiTons d'une figure
finguliere, qui font connus fous ce même nom enEurope.
Le ta:^ard &c la carangue , font deux des poiiTons les plus
eftimés dans ces liles ; quoique tous deux foient des poiiTons
de mer , le dernier fe prend fouvent à l'entrée des rivieres.
On diftingue plufieurs efpeces de carangues , que nous n'avons
point encore vérifiées , mais dont la chair eft eri effet
très-diftérente au goût.
Nous avons vu auffi ce poiffon que Ton appelle ici bourfe,-
Nous avons encore obfervé le poijfon armé , qui eft rapporté
par Marcgrave fous le nom de guamajacu guara.
Le couronné , poiffon de mer qui eft peut-être le carama'
des Bréfiliens , felon la defcription & la figure qu'on en'
trouve dans Marcgrave.
Les rayes dont nous avons mangé n étoient pas bouclées
leur peau étoit verdâtre,.
• • I II 'r
(4) if^oj/e;^ la premiere partie , page 104-.
( 5 ) Ihid. page 104.
( é') Ibid, page 104,
H