Ravet,
•Caci-elas.
-Grillon , dit criquet.
funaiiês des bois.
îS4 VO Y A G E
le nom de tambeiva ; l'autre d'un beau jaune doré îuifant,
avec la tête bleue, qui eft celui fans doute dont Sloane a
donné la defcription & la figure , ib , tab Z3y ,fig-
27 i8 & le troifieme d'un beau jaune , qui eft vraiiemblablement
auffi celui que Sloane a défigné , jo ; & le
quatrième d'un rouge luiiant, femblable à celui de meme
efpece qu'on trouve par-tout à la campagne en France.
Les mittes, dont Sloane donne une figure imparfaite, raâ.
i34 ,fig' 3 , & dont il rapporte le Icarabée, 13 , p-
Z08. ^ . , .
Nous avons obfervé plufieurs autres Icarabees ; mais
comme ils auroient befoin de defcriptions particulières ,
n'ayant point encore été décrits ni dellinés dans les Auteurs
que nous avons confultés , nous les renvoyons a d'autres
mémoires. ,
Nous avons été fans ceiTe incommodés des ravets dont
nous avons parlé au commencement de la fécondé partie
de cet ouvrage (1).. n j '
Le cacrelas en eft une efpece , fa couleur eft cendree,
fa arofîéur plus confidérable que celle des ravets ordinaires
: Sloane l'a décrit & deffiné, pag. zoj , . 25 ,
tab. zsy , fig. z5 & z(j. Us font beaucoup moins communs
que ceux'qu^on appelle proprement ravets , & qui font rapportés
par ce même Auteur , zo , pag. 204 , tab. Z37 ,
fig c, , 10 , ZI , iz. Les Anglois des Mes voifmes de la
Martinique appellent les cacrdas cock-roch.
Nous avons vu en tout tems ces grillons , que l'on nomme
ici criquet, & celui qu'on appelle machoquet ( 2 ).
Les punaifes des bois font très-communes ici ; nous avons
vu entr'autres , les trois efpeces que Sloane a décrites Se
deffinées , 20J , tab. z37 ,fig- ,
& zz ; & celle qui eft rouge & noire , avec une tache blanche
fur les ailes , tracée en forme de croix de S. Andr é , qu'il décrit
auffi avec figure , 22°. ly ,p.^o , tab. z3y ,fig. & 3o,
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( I ) Foyei la premiere partie ^ page 115.
{ I ) Ibid, page 111. J'ai
A L A M A R T I N I Q U E . 1S5
J'ai déjà dit que mon intention n'eft pas de faire à préfcnt
de defcriptions , ainii je renvoye à des mémoires particuliers
les autres punaifes que j'ai obfervées ^ & que je ne pouris
délîp;ner ici q rois ~ • • uf'e n les décrivant.
Le fourmilion fe trouve dans nos
de même que l'iníeóte ailé qui en provient, 6c qui eft tout
verd.
Il y a communément aux environs des marres plufieurs
de ces infeéles que l'on appelle en France demoifelles, & dont
Marcgrave rapporte quelques efpeces ( fous le nom de jacatinga
) que nous avons vues , & que Sloane a décrites fous
îe nom de libella ,\o\. IL pag. 20a ; favoir , celles qui font
rouges , celles qui font pourpres , & celles qui font bleues.
Je ne rapporterai point les diverfes chenilles , papillons
& phalenes que j'ai obfervés , parce que je les décrirai ailleurs.
J'ai encore un grand nombre de ces defcriptions qui
ont été épargnées dans l'accident arrivé à mes papiers.
Il y a airifi dans nos Ifles des mouches ichneumons , des
frêlons &: des guêpes ;mais on n'y trouve point d'abeilles ,
quoiqu'il y en ait une efpece dans l'Ifle de la Guadeloupe,
éc dans d'autres parties de l'Amérique.
Nous avons parlé des incommodités des fourmis , & des'
dégâts qu'elles font dans nos Ifles ; il n'y a point d'hiftoire
ou de relation qui ne parle de la quantité qu'on en trouve
à l'Amérique. Nous indiquerons ailleurs les différentes efpeces
que nous en avons vues , ôc que Sloane a vues auffi à
a Jamaïque ( 7 ).
On doit juger par la chaleur continuelle de ce pays , que
les mouches domefliques doivent y être communes en tour
tems. Nous rapporterons dans les Mémoires particuliers ,
les différentes efpeces que l'on trouve dans ces Mes (8).
Les chevaux & les boeufs font ici très-incommodés par
îes tiques.
{ l ) Vlyei la premiere partie ^ page 114,
(8j Ibid. page iio.
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Mes ; nous l'avons vu FourmilioTi,
DemoireSes»
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, frelons
guêpes.
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