A L A MARTINIQUE.
Duri?e des jours
if des nuits.
Crépufcules trcs-
.«ourts.
Nuits moins obfcures
qu'en Europe.
On n'y dii^ingue
que deux Hiilons.
Pourquoi.
Les quatre faisons
Y ibnt mar-
•(JUL-GS.
« VO Y A G E
viitions , ou de ccllcs que l'on pourroit faire à l'avenir , je
joins ici la carte de cette lile , publiée en 1758 par M. BeL
lin. C'eft la plus récente & la plus exacte que je connoiiTe (2).
On voit par Li fiaiation géographique de la Martinique,
que la diiFérence des jours dans les divers tems de l'année
ne doit pas être coniidérable.
Celle des crépuicules ne l'cft pas auffi. Elle eft encore
moins fenfible fur les lieux mêmes , que dans les calculs afr
tronomiques. A peine le foleil eft-il couché , que la nuit
arrive. Les nuits en général font moins obfcures qu'en Europe.
Pour cevix qui n'examinent que fuperficiellement, il n'y
a dans lesifles Antilles qu'une feule faifon diftiniSte du relie
de l'année. Elle cil connu,e fous le nom d'Hivernage , & com:-
prife à-peu-près entre la mi-juillet & la mi-o£lobre.
La nature parèît iinifornic à l'Amérique , parce qu'elle
travaille fans celle ; une verdure continuelle cache fes opé^
rations fccrettes. Mais ii l'on obferve avec foin ia marche
dans la température du cl imat, dans toutes les révolutions
du tems , & dans celles de la végétation, on s'appercevra
qu'elle fe copie à l'Amérique fur ce qu'elle fait en Europe,
Cette imitation , quoique peu fenfible, l'eil aiTez pour faire
diilinguer diverfes faifons dans l'année conilamment caraciérifées.
( 2 ) Il feroit à defirer , pour l'enciere perfedion de cette carte, qtiç
Ton envoyât de TAmér ique en France des mémoires plus exafts.
L e Gouvernement peu: aifément fe procurer cet avantage , en fai-
•fapt lever i e plan de Tlile par les Ingénieurs du Roi , ou par l'Arpenteur
«énéral , à qui les Arpenteurs particuliers font même obligés
¿ ' e n v o y er une copie des opérations qu'ils font fur les habitations.
Il eft vrai que la loi qui leur impofe cette obligation , eft reftée ,
comnje plufipurs autres , fans exécution • l'ordre que le Roi donner
o i t p o u r avoir le plan de l'ifle , lej forceroit de fe foumettre à cette
fage loi. Il en réfulterpit encore cet avantage, que chaque habitant
f e r a i t aiTuré de retrouver, au befoin , dans ce dépôt public , les titres
d e fes poiTeflions & de leurs hmites , & qu'on leur épargneroit beaur
coup de conteftations & de procès à ce fujet,
^ ' pr e m i e r ; ^
sin
PREMIERE PARTIE.
RECA *P ITULA TIONS, " ou TABLEAJU
des diverfes produciions de la Nature.
A la fin de chaque mois je faifois une récapitulation Les récapitulanon
feulement des obfervations météorologiques mais
encore de tous les autres faits qui pouvoient intéreiTer les obfervations do
i'hiiloire naturelle, la phyfique , l'agriculture , & c . _ toutesefpeces,
La troifieme partie de cet ouvrage , à laquelle celle - ci
cil relative , offre une copie de ces récapitulations.
Elles font diilribuées chaque mois dans mon Journal
fous cinq points de vue , ou cinq articles principaux.
Le premier eil un précis des obfervadons météorologiques.
Dans le fécond , nous indiquons ce que le regne minéral
nous a offert de plus intéreffant.
Le troifieme eil deftiné au regne végétal.
Le quatrième au regne animal.
Enfin nous les terminons par des obfervations générales
de phyfique , d'hiiloire naturelle & d'agriculture ; nous
en rapportons même fur le Commerce , quand elles ont
quelque rapport à ces fciences..
P H E N O M E N E S METEOROLOGIQUES.
Premier arti-
Prentier article des Récapitulations. , ^ ,
J- ^ Rclultat des ou-
• ièrvations métco-
Dans ce'premier article , nous rapportons la plus grande rologiques.
& Llaa mplouisn dfroer téel év&a tiloan mdoui nmderrec ucrhea ldeaunrs ilned biqauréoem eptarre . les l'omThbréem i&t iiMau faà-
B le'l