les deux dei-
•nieres jiarties /bat
une copie du Jourmi
Les 'deux premieres
foni: le réfultat
de ce Jour-
«al
Ìrsaiiei-e partie.
poTirqrsoiles deux
demieres font pubiices
en entier.
<5 V O Y A G E _
, Les deux dernicres parties font une copie de ee Journiil ;
elles renferment uniquement les faits , à mefure qu'ils ont
été obiervés.. On trouve dans la troiiieme les tables des
obfervations météorologiques ; la quatrième, qui a pour
titre : Récapitulations , ou Vableau de taures les productions
de La nature oUervêes chaque mois , contient les obfervations
de toutes efpeces , relatives à la phyiique , à l'hiftoire naturelle
, à l'agriculture , ficc.
Ce n étoit pas allez de publier toutes ces diverfes obfervations
, éparfes & répandues dans les diiFérens cahiers qui
compofoient mon Journal ; j'ai cru , en les rapprochant,
devoir indiquer ce qui en réfulte. C'eft de leur réunion ,
c'eft de ce réfultat que j'ai formé les deux premieres parties
de ma relation , en fuivant le même ordre , le même plan
que dans mon Journal.
Les deux premieres parties de cet ouvrage font donc
une expofition , ou un développement raifonné de ce plan.
Ce font des détails , des remarques , èc des vues générales
fur chacun des objets qu'il embraiTe.
La premiere , qui eil; relative à la troifieme, renferme
tout ce que nous avons obfervé pendant fix mois dans le
regne minéral, le regne végétal & le regne animal ; elle eft
terminée par les obfervations de phyfique qui n'ont pu
être placées fous l'un de ces trois articles.
La fécondé partie fait connoître l'ordre de mes tables
d'obfervations météorologiques , qui font rapportées dans
ia quatrième , &: préfente leur réfultat pendant le même
tems , avec des remarques fur les divers objets qu'elles
contiennent. ^ ^ ,
- Les deux dernieres parties auroient du peut-etrepreceder
les deux autres, elles leur ontfervi de matériaux oud'échaffaudage
; mais vraifemblablement peu de perfonnes les liront.
Cependant j'ai cru devoir les publier en entier ; ceux
qui s'attachent à ce genre de connoiiTances & à s'aiTurer
de la vérité , pourront en être fatisfaits ; ce font des efpeces
de monumens qui fourniiTent au befoin des témoignages
pour aiTurer les réfultats que préfentent les deux premieres
parties de cet ouvrage.
Á L A M A R T I N"I Q U E. 7
Ces raifons ne font pas les feules , j'aurai occaiion d'en
indiquer d'autres.
Si l'on jette un coup d'oeil fur mon Journal, on remarquera
peut-être la forme que je lui ai donnée, fur-tout celle'
des tables des obfervations météorologiques. Leur préciiion
, leur netteté , leur briéveté , offrent une grande fa -
cilité pour diftinguer promptement chaque objet, pour le
retrouver au befoin , & pour abréger le tems d'écrire journellement
les obfervations.
Je ne donne point aéiuellement les defcriptions des différens
objets d'hiftoire naturelle dont j'aurai occafion de
parler dans ce volume ; je les referve pour des mémoires
particuliers que je publierai dans la fuite fur les plantes ,fur
es infeótes , fur les poiifons , &c.
J'arrivai à la Martinique au commencement du mois de
Juillet 175 I ; ie n'en fuis parti qu'à la fin de 1756. Je ne
donne ici que les obfervations de fix mois ; elles commencent
dès les premiers jours de mon arrivée , & fe terminent
à la fin de cette même année 175 i. Elles ont été faites au
Bourg du Fort-Saint-Pierre , dont nous ferons connoître k
fituation au commencement de la feconde Partie.
Nous avions fait pendant la traverfée les obfervations
qui étoient praticables fur me r , fur - tout celles du thermometre
& du barometre ; elles ont été prefque toutes du
nombre de celles que j'ai perdues.
On fera peut-être étonné que je parle d'obfervations du
barometre ; cet inftrument( aifez inutile fur m e r , du moins
pour indiquer les variations du tems , puifqu'on y change
de heu à chaque moment ) eft moins difficile qu'on lepente
a obferver dans un vaiifeau , quand on s'y prend avec un
peu d'adreiFe , & que l'on eft aifez fait aux mouvemens du
navire pour favoir s'y prêter.
L'Ifle de la JMartinique eft- fituéeau 14^ degré 33' de latitude
feptentrionale , & au 63== degré 18' deÎongitude occidentale
, en comptant le premier méridien à l'Obfervatoire
de Paris.
Pour rapprocher autant qu'il eft poffiblede ces lieux éloignes
, 6c pour l'éclairciiTement de plufieurs de mes obfei-=
Facilités & av.intages
que prcièaLiilear
forme.
Les tems & laslieux
où ces Obfervations
ont été fai--
tes.
Tlieniioiiictl'e'&
barometre obfervés
fur mer.
Moins diiîicile-'-
ment qu'onle pen- '
fe.
.Situation de la-'
Martinique.
Carte de cette-'
lile.