
rsS DP. Il A N A TV RE ET P O V R T R A I C T
traire de cvulx cy qui l’ont molle,& prinàpalemet quai ilsflnt f r ai toutefois defiiche%&'fate\,l’ont-
u autant plus dure & difficile d digçrer. Vour n engendrer confùfion en ladiuerfltédes poiffons qui font
nombre\au genre de cculx qu'on dit en la tin Afelli [cachant que chaflun tient quelque furnom en
noflre lingue, nous les difhngierons chafcunaparfiy. les anciens ont mis diuerfls efpeoes depoiffon
foubs ce nom particulier Afellus, lequel tourné enVrancois^efl autant comme qui dirait, apte ou afnon:
maifie ctoy,auec Varro,que c efl pour ce que leur, couleur efl comme celle d’un apte:ou bien auec Oppian,
qu’ils font atnfl pare feux en tenu, comme les aptes fu r la terre : toutefois il flfkult garder de ne confia
dre le Mulet,auec Onifcus ou ACellus,duquel ieparlerayau chapitre de Cephalus. Lef M erlu^noui fe-
royent totalement mcongneu\es remons Mediterranees,ft lespefcheurs nelespiifoyent ficher pour les
nous apporter a i efl a qu'ils le mangent comtmneetnent froctaux riuages. Ceulx deGerus lesuendent
fraiXy&le nomment N afelli \mau a Komme ils les nomme t comme nous, te Merlu\ha prins ce nom,de a
qu'il efl long comme m Brochet,qui efl nommé Lucius,®* quilluy eflflmUable-.parquoy les habitants
mutants en faire différéa d'auec le Brochet qui efl de riuiere,on dit Merlu^cefl a dire,Brochet de mer.
car luron luc%>,& Lpcius en latin,efl m Brochet.Inoer y a rn equiuoque en ce Merlu\,c efl qu’oprêd
unpoijfonaux nuage de Crete,Corphu,&autres ifles,duquel parlerons au chapitre de Sphiræna ,que
les Grecs mefmes nomment de diction italienne luc^o mari no : a r uoulants parler de noflre Merlu\, fl
nomment autrement, i l efl de corpulence longuette edX rondettefapeau efl polie,n ayant les efluilles dp*
parentes . i l ha deux aelles deffus le dos: la première efl petite, mais celle qui f u t efl efkndue le long.iu
dos. Vaellede fa queue n efl fourchue.il ha auffl une longue aelle, commenceant depuis le pertuts de l’ex-
crement,tirant par defflmls usrs la queue, i l ha grande ouuemre de bouche, en laquelle haprefque m*
; finse quantité de dents,&le palais dentelé:^ oultrece,ha enoor d’autres os chargpX de dëteleftes a l ’efi*
me du gpfler.il ha f l grand nombre de petits tnteflynsfur l’iffue del’eflomach,en l'endmcl ou commencent
les autres tnpes,que te cmroye f r c ementqu'ily enaplus de nulle: parquoy n’y a homme oui ptufTe
? etltsGoug ûrK’ d ^ U e s de mer, Atberines, Creuems, &
tels autres petits poiffons. llha auffl deux pierres en fa teflc,ref mUantes a celles qu’on trouue en la tefk
y p i Z & q u Ü f e tient cache l ’eflé,pendant Var-
I * différence enfdueur,aufpny a comparaifon du Merlu? fltlè & defeiché au fraiz Galiett
Om kos,Ni Grec:AIèlIus,e» L*i/«:ttyê&,d Ccw::M4>lur.;? ,4
Merlu\,en Brancois.