
L ottitts.
Leshabitants de Homme Or Venife nomment mpoiffonTotena,queles anciens ont dift LoUitts -.déplus
grade oerpuleoe, que oeluy quils ont nommé Lolligo, V lequel Ion uoit aucuneffiys croiflre iufques a cinq
oeuldees, corne il appert par ce qu'en dit Arifhte.Enoere ha une enfetgne extérieure qui mtmftrefa dijhn-
¿Hon d'auec le Lolligp-.car la partie du Lolligp,qui eft: la plus eftroiék,eft la plus largau Lollm.Lfauata-
g les ailes du L otlius entournent tout le corps,mais au Le lligp ne font qu'a demi: <*r approche moins de oer
pulence du Polypus,que ne frit la Seiche.CarJâ corpulence eft large w cartilagneufe,& comertededou
lie peau,ayant un os dedans le do\clctir comme le uoirre,V moult tané comme au C afferon, V fon bec
dur comme de corne, refemUant a celuy d'un Perroquet. Cep o iffo n contient de l'ancre en fon uentre &
l'efband comme la Seiche-.ayant auffi huit Iras courts,& deux longues iambes,telles qu auons dtét au Cafferon,
CX auOEarmees de troys efrines en chafque trou, qu auons nommé ailleurs AceuhuU,qus font en
l ’extremité des lomes iamhes,de quoy elle attire afoy les poiffons,quelle uamc au combat, Ours de met,
Yroignes, Chaires V Cancres, V tels autres .Parquoy il frit mal toucher m tel poison enmeauee U
main nue. Son anatomie eft comme celle du Cafferon,ayant la chair de mefme, eux eft en ^
me manière.Le Lollius V Cafferon font fifimhldbles, que la figure du C afferon peult [ufpreacuxdeux.
L'Ortie.
Ce lieu entre les poiffons mob nous afemblèmuetiabUpom deferire fo rtiede mer,que les Latins ont
nome Vrtica mormoAriftotela nüfe entre lespoiffons de doultsufe nature, ww^Zoophyta, que Théo
dorus a interprète Plantanimaliatotr elle fe tient attachée a ntt roc comme une plante, v feremue comme
un animal muant.C'efi de la que les Normands,uoyants que tantofi elle efranomft fes treffes,v tan-
toft elle les retire & fermeront nommee Cul dafne.Le mlgtire Grec enoer qu’i l nomme lesQrties terre-
fires Zuchindas, toutefois il nomme les marines Colycenas .fuyuant l'etymeloge de la diélion ancienne,
m deslors efioyent nommes C olycia V Coryphia. Cejlplujhfl quelque excrement de mer, quelon
M u e mettre au nombre des poiffons : toutesfris que les payfants en muent enoer pour le iourd'huy. mais
ily en a beauoeup d'efreoes. Les unes font rougaftres, les autres font entournees de petis gratns de couleur
aeciel.Vune V l'autre ejkmt retiree,rapports a ce qu'on nomme T rufle de mer-.mais otuierte,refemble a
mecheueleure, car elle eft totalement entournee de petis poils,de lagroffeur des oernes des Papillons ou E|-
çbarbots.L ortie retiree eft de firme ronde,fe tenant attachée aux pierres es riuaigs,que le uent ne frappe
beauoeup: qm ne Us arrache de lapremere feoeuffe,ne les pourra auoir p a r après finon par pièces-carellesfe
retirent & affermiffent moult f in . i l eft certain quelles cheminët en quelque marùere-maîs cela efl
gm que a peine fen peult on appercvuoir.Ses cheueleuresfont modes,& de deux doigts de long,tendres
grefles,®-fragUs-.de telle nature,quelles retiennent ce quelles touchent :oemme petits poiffons,petites cre-
ntttes , &autres mem^bagtigs de mer. Les poiffons nomme^Exoceti V Rougets barbez, les appetent
grandement. Quand on les apprejk a mangr, lors qu’on en a fritt amas autant qu'on en ueult ouoir
lai/ L le4Ue^ } ee; f m * F * Us ouoir foulpouldre* defrrine ,onlesfricaffe ouec
U r M ' " " T def hiUÏ? lu* durette en hyuer : & pdr ce en font meilleures : car et-
\ Itsfont en ejk mollettes .Si eft ce qu en toutes fat fin s, elles font gluantes v wfqueufes. Diphilut eft au -