
[oerpsfocrcliât dehicn près tantles cfpeccs animées,que inanimeesj
telles, diftie, que nature les y a produises, afin de les obferuer, délirants
qu’un tel deuoir,rédifttefmoignage de noftre diligecc.Dond
Monfeigncur,fcachant que l’intelligence des chofes inuifibles,! aç-4
quiert par celles qu’on voit:&des incogneues par celles qu on co
gnoift, après bien logue perquifition des fubftances animées, voust
ayant défia prefenté les pourtraids d’aucunes aquatiques efcripte^
en Latin,ay depuis péfé qu’il feroit bon les traduire en noitre lague,j
afin que foubs voftre authorité, elles foyent hommes communiquées aux} de noitre nation qui n’entendent que François: vous lup-
1 pliant que encor les recepuiez d’auifi bon vifaige, que feiftes les auj
trcs.Nous vous auôs faid apparoiftre,qu’il ne feftoit trouue aüeuI?
qui en euft moitié leurs vrayes effigies, auât nous,non plus que dea
oyfcaulx & ferpéts :qui eft aifcz pour nous exeufer de toutes calonM
niesdcachantqu’il yatoufiours difficulté en tous commenccmets»
a l’exemple deplufieurs hommes, de ce temps cy, qui pour grands
& excellents perfqnnages qu’ilsfoyét, font trouuez auoir cite abu-
fez,en l’appellation de beaucoup de plantes vulgaires. I’en pour-!
j roys nommer aucuns encor viuants,qui ont peind noitre Ioubar-|
i be,pôur Sempcruiuû ou Aizoon maius : touteffois il en eft autre-!
met: comme aqffi ont faid deplufieurs autres, qu’ils ignoroyët: ce'
neantmoins,ilnefault pas leur courir fus, &leur dire iniurc: ainsi
faultleur feauoir bon gré, de l’effiort qu’ils ont faid en leur deuoir.!
Tout ainfi ii en mes poiffons ou oyfeaux, i’en auois nommé quelqu’un
d’une appellation antique, & qui fuit deue a vn autre: touteffois
fonpourtraid&defcriptionluy demcurerctaifeurces.nyayâf
a changer que le nom, entendu que toute la difficulté eft feulemec
mife,a ne prédre l’un pour l’autre. Touteffois que jpretédons qu’on