
¡J °4 D E L A N A T V R E ET P O V R . T R A T C T
La Pucelle.
L abondance des arejksqu* font enla Pucelle, frit penfer que les anciens la nommoyentTriàùs.Qïi
ta nommeePucede, pource qu elle apparoijl au comenoement du printemps ,lors que encor ¿ 8 1 pim
oeuF ' ou bien pour a que l on les prend tojl après les Macquereaux. on la pefche en plusieurs rmrn
contre le courant de L eau,principalement en Loire. Les Anglais la nomment Sehade.Et ft elle croifl plus
grande,alors ejl nommee Alofe incus en parler ans plue a plant par cy après . i l y en a qutdebatm
que l Alofe & laPuoelle font de différents effece : mais large ment efl fra ie a wtpugner . i l y a certam
endroits enVrace, ou les Puce lies font nommées Femtfks.Ceux d’Aniou dient des Comerts,cr a Baion-
ne desGtrnm.lly a moult grande affnité entre laVuceüeo- le H are», mais uoici enfeignes alesfetuoirèfhngter.
Le Haren ha le corps & la teJkplus large,& la leure plus aduancce: & laPucellel'k
plus longue. Dauatag,le Haren nha aucunes taches-.mais la Pucelle en ha quatre ou anq de ccfrcwia
tre eu ç r la parles &• auffi que le Haren n'ha aucune ligne afrre par deffouhs le neutre ¿tinji
que IffCelerm & la Puce lie: mais les agtHlom des Celerins font cache{ deffouhs les e[cailles, au contraire
de ceux de la Pucelle qui font plus apparents en dehors, comme ejl au Trachurus. Ariftote dit qu’on
j u oit bien Trichias ou T nchxas, quand il entre en Pont,mai} l'on ne f a it quand il en refort.
D E S P O I S S O N S J L I . I.
Liparis.
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I In’y a rien plus excellent, au deuob d’un homme qui a acquis aucun fcuuoir pare lhde , que den'i-
garer les noms propres des choftsproduises en nature: car encor qu’on n'ayt la oongnJifJana de la choie
nommee, fteft ce qu défi hienfant, de n emgnorerle nom.c'ejla propos d'mtpoiffon qui fe nourri il L
Uc de Macedoine,uulgtiremet nomme Couios ouUmnousPifchiae.ünya payfant, qnJle fcach ebien
nommerLipartsdu mefmenomquelontreuue eferipteaP/iw.Et taoyfiie neuffee[léiu(quesla vomie
7 7 7 "r le df nericar i l n'y auoit aucune defeription chez quelque auÎ
Z a T ' • ’' fM e m t a la Sardelle,neftoit que fon uêcre ejl quelque peu efkndu plus
Z 'Z i 7 w $ Plf f C0««-c¥ « bon droich quìi c f ln o im f u J r isM r L -
cbm qu défi moultgras(telnom Liparis efl Grec qui ¡Ignifie cela) tellement que apprefd fmles char
km fefindent quaft en greffe. Leur tefk efl oepaffee,comme es Uarêgs. 1/ hauJLìedlmafchouef
0“r \ uentre,,oemme en % « ? qt Puctlks. Et pource quon enprêd moult or Me
Z Z f ” ' k UentTC eH trdUerS' en du oe dui cl de ïexcre
Î E w r ì P,ent MeC du F rt ionc de m r>mmmé Kolofcoenes, & ainft les
S f e , d0ttf » m x a pefche des Liparides, ejl degrdd reuem au printemps : car eüesfont adone dm
m m Z Z l t Î Z benej ^ r i d ff l de codeur argtee. Les habitats d u illa tg CoLts,
m fa.hr n r ’ r drS sde fheuaux a Salomchi & a Chryfîtes, quon nomme maintenantsidero-
. . J F j^ e U e s f e re^n^m dugpufl de no^Harengs, gy font em r m ilïmesxinpefche auffi m autre
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