D» Gland de met nommé en Grec Balanus.
Krifote d nommé les Glands de la mer au nombre despoiffom qut ont dur teft. m u m M en tcn im
que <x font ceux qu’on nomme d Venife Moffoli, pourcepofftble qu'ils font femblables d
Greee Cdlornones.Les premiers Grecsles nommèrent anciennement Valant pour quelque affrute qutli
ont auec les Glands .ils font immobiles, am che^attx rochers,comerts de coquilles,& ne font rudes m>
dus dehors que dedani.Qttelques uns ont eflé d'opinion, que Spondyli & Valant «Sp mw m,m mm Hefoyent tout un-.mv\ Voulu* die que Condyïi font efpeots de conches, lefqueües prétendons qu on peult nommer Spondyti,
A theneus ueultque t e l s Glands ayent eu les différées de Balanos cn GW;Glans enLdtimCalogno-
honte1 félon les lieux: aulx d’Egypte font tresbont, m au nulgtire des GrecsMouf-
I délicats, tendres, y futoureux, y nourrirent veau- fo lia Venife.
coup.LeurhoullonC difoitXenocrates)efneut le uentre,
y ceulx qut ne tiennent aux rochers le troublent. Catien
recommande aux qu'on trome uiuants attache^
contre les rochers, a lendroit ou l’eau de la mer fe mejle
auec la doulce.Lon enuoit uendre iournellemem au
m a r c h é deVertife a pleins fd c s . Sa» pourtraiét ejt tel
quefenfuit. _ _ _ _ _ _ _ _
La Moule.
Hoftre Moule que les Vénitiens nomvtint Conchole, approche de bien près tant en façon que gradeurt
taquele mlgnre deGreoe nomme Calognomi. Les Latins Font aujji nommé Myculus y Mufculus,
& les premiers Grecs Mys ou Myax. Ceulx de Metelim les nom ment encor pour le iourd'huy Midia .Sesco
pies font polies par dehors (y par dedans: dont les bords font tendres, moyennement longues,d'un bout
fins larges,y de L'autre plus agues.On les trome eslieux pierreux de la m e r,y nejàult penfer, qu'il y
i f deux efbeces de M ouïes de mer . Itfe fàult donner de garde de ne confondre le Mufculus marinus
mec cejtuy ci:cur corne dtftefl,parlant delà Balene, Mys ou Mufculus Balenæ efl différât a cefte Moule,
y doibt eftrenombré entre les poiffons fangtinslLcs Moules,eftans contre terre,omrêt leurs coquilles,
y les ferrent a leurplaifr.Entre autres inflrtments qu 'elles ont pour prendre leurpajhire,natureleur a
\uùllécertainesbarbescommecheueleures,tellesquealaPmntde mer, defquelteSpeuuent attirer quelque
mern fablon en leurs eftomachs y fen nourrir. C'efl de la que les Moules, quon prend es endroiffs
mal nets,enfontpires:comme au contraire, celles quon prend en lieu ou l'eau doulcefe mefle auec la fa
lee,en font de meilleur manger,y plus plaiftntes dugpuft. On leur trome des petits C ancres, qu’elles
nourriffent dedas leurs coques,qui a grand peine font plus gros qu’une groffe lentille : qui aufsifônt leurs
oeufs fi petis,quon ha peine de les difcerner.Tels petits C acres ontleurs mébres parfticlement formc\,co
me ont les grands poiffons, ils ont donné occafon d'erreur a plufeurs, qui ont penfé que les'grands utnfent
de tels petits. Les Moules font couchées contre terre, au contraire desMouffolesou Glands, qui pen*
----------------------------------------- ---------:----------------------------- :-------------- -ç%— .......