
I i e i DE I A N A T V R E E T P O V R T R A I C T
& âMarfeille,ou il eft fréquent,un Serran ou Serratan-.aulx deGenes dient Eolaffo,& aPortoVcmtl
V,arqueta,uoulants prononcer Perquette:mr aujft eft ïlmomdre qu'une Perche de mer, moult femblablea\
Orphus e r Hepatus: tellement quefhtntsaffmble\pourroyent eftre ucnduzl'mpour l autre: fimmel ;
qu'ayants f, grande fimilitudejenay point f i i # retirer de paum ai# a» Chonnns,uouUt qu on k ¡cache
eftre du tout femblable a la Perche de mer-.finon qu'au lüw qu’elle ha le dos madré de ligneslargs,
entre ro u f es & noires au trauers des cofk\, le Channus les ha droiéks en long ÇT de traucrs .On ne It
i prend puere aux rets,mais a la ligne,& enmr en pins grande quantité ,fi onluy baille des poi]Jom nommez
Carcinii, defquels nous parlerons au fécond liure. il y adeux pierres en la de Channus, a>»-j
me aujft ont les Perches, Scorpions, Mulets & Maigres, Ariftote a efcripe,que a poiffoti n auott aum\ I mafle enfin fix e ,& qu'on le congnoiftoit a ce qu'on n'y tramait aucun nufte enfin efpece. Sacbacr.a-
! (or quellefiit molle Ç? tendre,touteffiis eft plus dure que celle de la Perche de mer.
La Perche de mer. I
Hous,quihabMnses regons maritimes ,le longdes orees de la mer, ne pâmons bonnement M
! nonuelles des poiffons efloigne\du riuage, non plus que leshabitants de terre firme nepementfmm,
quelspoiffons font pefche^es orees des mers. Or eft ce qudy a une Perche en a mer,
d'eaue doulce,tanten couleur, comme a ce que celle de rmereha deux aellcsfur le dos, mats
lee nen ha qu’une feule contimeüe. Ht,comme Cay di#,elle feraitfimblaole au Channus, n
eft deplus groffecorpulence.Onlatromee en toutes tulles fttuees fu r la,mer Mediterranee:mis qu }
encorpeu fmuoir,neft point tromee en noftre OceanMe eft contente decrnftre a j g j
jlr e de riuiere. Sa couleur eft hrunefur quelque peu rougffant, & eft traffee de larges « m c lu r e s j^
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resfur les cofte^, ucMntsdu dos contre las. Ses dents font petites comme au Bar: fesefiailles fin i afbrcs,
ayants quatre ouy es en chafque cofté,^-doubles,excepté la dertüere,qui eft ftmple. Elle meurt d ifîâlc-
mnt,toutamftoemmeVVronofcopns. Salante n eft bonnement manift/k; mais onluy trame quatre
tfelets,deuxdeffus ©r deux deffoubs,arme* des dettes crochues, qus font a l'entree du g fier, dont f 'en
Jen pour attirer les poiffons enfin eftomach.Et tout amfî que nous donnons l'excellence des poiffons pour
les malades entre ceulxde riusere aune Perche,auJJÎ eft il de laPerche demer,quiaeftéreammandee de
tout s m dea nst tant dncicnsi <jne tnodetnes*
Perlzi OU Perlzis,en Grec:Perça,en Italien & LatimunePerchcde mer,enTranmi}.