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dent attachées au roc. Gatiena l ’mxqefmeliure des ficulte\dcs medicaments, au chapitre de ta uipere,
Myax e» Gr«:M y tulus <» Latrn: Moules “ f > t 1^ f ^ lè des fculte^de Moules. Viofcoridedol,
enrrancois-.Wdi* en Grec "Excellenceaux Moules de a merPcnnque.Vline efld'o.
uukaire-.Conchole i>tn40tt Wraignent le uentre , mais fétu beaucoup
h uriner, purgent les rems, y font amoindrir le fang. Ej | j
J ‘ f ont bonnes aux hydropic ques, pour les purgations desfai
mes,aux goutteux,y a la iaulniffe-
Moule de Kiuierc.
"Les Moules de Pàuiere font nommées des Milannoit
Squio%ple,yfiroyët femblables aux marins, fa u f la gu~ \
de ur.Leur naturel efl de fe ficher par m bout dam l'eau,
y demeurer amfi toutes droiéiesfans fe remuer, y ouvrent
leurs coquilles, y les referment quand bon leur femble. C'eft dont lespemitres de no\ antrees fe
feruent le plus a deflremper leurs couleurs. Soit qu’en les mange en quelque lieu de l'Italie, f i efl ce quelles
font malfamés y de marnais goufl.dont Atheneus les a nommées MyesKinodis ,c e fl a dire, Moules
de chien. L on trome quelquesfiys des perles fu r leur chair,mais telles perles font obfatres, noires,y de j
petite ttalsur.
__ DE S P O I S S O N S I I . I I . 40)
Nacre nommee en Grever Latin Pinna.
lly d deux fortes de poiffons,que noflre mer d'Otxan ne oegnoifl y ne nome,dot Hun fut anàêntntet
appete Pinna,qut efl plus p e tif.y l’autre Perna, qui efl le-plus grand. Toutes deux font effeaes de oon~
I ! ches ou coqutilles.Leplus petit qut efl Pinïia ,rehêt enoor fort nom en Grèce y a Genes,ouils difent Land
pmnaXeulxde M arfiilie dient Nacra, y a Venife Aftura,qui efl général a plufleurs autres effeces de
coquilles.ils ne ualent rien a Venifi,y ne fintrome aAouen, Angleterre, neflandres : mais font fl communs
en plufleurs nuages de la mer du Leuant,que les habitants Us uëdentpar barquees es utiles y uil-
! laiges uoiftns.Lonenuoitfoment apporter a Corfù a plemesbarques,uenants du riuage d'Albanie. Qtti-
anques imaginera une Moule d’un pied de long y de demi pied de large, aura l’idee de la N acre en pet-
ffeâiue- Car comparant le grand au petit, f is coquilles font ainft compaffees ,finon que la petite Nacre
haie dehors des coquilles un peu raboteux. Cellepartie dupoiffon qui fim re , efll’endroit ou efl la fioyei
j atrilny a nerf ou gond es coquilles,que en une cofle. Ceflefoye efl une cheuelure telle qu’auoye diêt en la
Moule.La Nacre f i tenat cotre terre,attire a foy des bourbiers y menu fablon de la mer,iufques dedas
I fon eflomach. Elle f i fiche debout en terre,auffl efl ellelogtte,yeflrtiékparle bas ,y large par le hault:
' g tout f i uoit enleauhors terre.Lo trome ledits quelques fois trois petits Cacres ¡quelquesfois deux, le plus
f ment un : m is tels Cancres ne f i troment pas en tous Nacres : car de dix quon omrirafon fkuldra
bien a en trorner un. Ce Cancre, y cefle laine ou foye, noue mettent en conflderation depenfir que etfl
pour néant,a aucuns d’auoir di£i que la N acrefi nourri fl de poiffons,difants que quand fin petit Cancre
nommé PmophyUx,uoit leans affe\de menu poiffon, qu’il aduertifl la Nacre defermer fis efioras:y
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