
lo i D E L A N A T V R E E T P O V R T R A J L C I
La Gli[fe,ejfeae de Thon.
i*dy trouue m i poiffon dffe% commun en Qdniiejrefêmbldnt du fufdi# , longenuiron aeuxoemeeft
& au[Ji gros par le trauers comme uneperfonne : duquel ne trouvant aucun nom ancien, & l ejhmnt j
quafi comme efbece de Thon, l ’ay dejcript en cejl endroift . Le mlgtire de Candie ou Crete le nomme,
Gliffa on Li[fa,pouræ(a mon a dm ) que faps.tuefrliffe opolie-.mais ailleurs hors l’ifie, [appelle Copa. \ j
no.qui m'afitiélpenfer a la diction de oeluy quon nommait Scepanus. le Vay trouue de faumrjifrun- !
de,que ie le uouldroye uohtn tiers nommer auec Dorion,le Trancalm de la mer. Les aelles de fss_ coJte\, dit j I
dos odeffoubs le uentre,font arnfi dijfofees,comme en celuy qu'on nomme une sinagûde.ftwnqueU \ :
Sinazride Va plus tourne en croiffant,que cefiuy cy qui Va fiurchee. Ses mafchmres ont quelque ajfrete j
au lieu de dents, & fes ouyes refemblem celles de la Pelamde. On luy trouue les wteneures parhes re-
fembler moult a celles du Thon, & auoir enrnon quarante petits mtefhns pendants fu r La tripe uoijm ;
deVefbmach.Üdiffereroitalafigtre du Thon,nefhitfon ejf oiffeur,car ilejlplus court.
ùu Héron de mer,ou grand ¡.jfadaoç. , i
E»ice lespoiffons ejbineux, 0 qui font des ceufs,leHerondemerejlle plus grand après le Tbon.lf I
efl rarement pefchê en n o \riua g s : toutefois quand lony en a p r is ,0 q<*’on luy trouue le ;
mlcaireluyaimpofé nom de mefme,difant Herondemer.Les autres,fixants une ejfee e nfon fioMf,
nomment grand À a d a s , & aGenes Vefce ¡fada, O <* Marfdlle Poiffon empereur: car :
une efbee aufiont.longse de demie couldee,dont les Grecs l ont nomme Xiphias, &
O« leuoit quelques f it au marché de Confhtntinotte-.qu, ejl figne qu on en prendaujfi au Vropontim
Sa queue ejl compaffeeen Lune. OnVejhmeejlre cnnemy du Thon : par guoyfen fuyant de deuam lu) | |
D E S P O I S S O N S X I . I . j ^ "7 77 ~ ÎS î ... |
; tout effouuryje craint autant comme une cuac Ile pourroitjhirc le loup : ctrXipUus l ’outrepaffe de f o n ^
j ejfee ou couftcau,o Voultragrfans quele Thonfeputjfe reuencher. Toutefois,quant a nu>y,ie ne trouue
! ¡¡grande dureté enfon ejfee,que ie uouluffeaccorder a ce quon dit quilpwffe percer les aix du find des
, maires pour les faire enfindrcr.Onle fdle commeTonrunt :maispource qu’il ne f i d ’excellent manger,les
poiffonniers le uendentpour Thomtouteffiis on lepeult recongnoiflre ha fis efcnilles q u il a cachées entre
deux membranes.Le Swge demer ejl aujfi nommé Spada : mais i ’enay diet la raifon,parlant des p o if
fw pldts entrelesatrtildgineux.
Le Glaucus.
i l ejl beaucoup de maniérés de poiffons,defquels les anciens autheurs Grecs O Latins, tant philofô-
pbes que médecins, ontjniéljfeaale mention , O quonpeult recongnoiflre encor pour le iourdhuy en
quelques iotrees,quijouteffits n ont leur appellation antique,corne efladuem a ce poiffon,lequel les Grecs
Cr Latins ont nomme Glaucus,ear lequel les \en*àës,pour le iourdhuy,appellêt Corbeto, o Its Geneuois
: Ivgtro-.ceulx de Komme o Marfêiüe l’appellent un Vmbrine, qui toutefois ejl fhulfe appellation, pour ce
j (comme iecroy)que quand il ejl en fa gradeur naturelle,il refemblefirt a ntt Xmbre de mer . Laprmci- j
I pale enjiignt de ce poiffon,ejl qu’il porte certaines barres en trautrs furfon dos, qui ne comtiennertt qua
[loyO a chromis:o aujfiqù’ilha comme m petit barbitijôubs le menton.Lon ne congnoijlpoint telpoif \
| fon uenant de l’O ce an. il ejl de bon manger de l’aduts des anciens médecins ,il engendrefort bones hu - \
j mcm,0 gracieufe nourriture au corps, lldeuient le plus fouuêt quafi aujfi grand que le maigre, c r ejl
quelque fou uendu pour maigre.Sa couleur ejl comme de gris doré, dont il a pris fa premiere denomna-
fott.ü halesyeulx grdds O noirs-Xa langue ronde.Ses dents font petites, ne tenants ordre es mafchmres,
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