ment,® toutefois font attache^ a quelque roc fans partir delà : Mftote lésa nomme\ Zoopfftta,c'eft a
tlirefft lonpomoit ainft dire)Zefks plantes,mr de les penfer parfttiéis animaulx,lon nepeult:® aufft de
dire que cefoyent plantes,il en appert au oetraire-.parquoy ikeodorus les a dicf Plantanimau lx.lt y en
a aucunesqus muent tout abfelument, fansauoir aucun fèntiment manifèfk, comme Holotaria ® Au-
xesdes autres ont quelque fèntiment, comme dirons des Poulfepieds,® du Gratieux fugueur.
Trufes de mer.
Les rochers de noflre mer Ocea, font muni\du poiffon quon pourrait bien nomeren VtacoisTrufles de
mer-.maispour ce que les patfants tien mangnt,ne luy ont encor donné mm frdncois, que i ’aye peu fat-
uoir.Le uulgtire de Venifi,qui en ufe mmellemet,luy a mpofe mfttulx nom’, curils les nomment Spo-
gués ou Lfiogs. Qjtoy que ce fait,il eft rond,de la groffeur d’wn efkufirefimblant proprement a un T rafle,
hors mes la couleur.cur il eft fhulue.LesGrecs mlgtires le nomment maintenant Sperdoclo:il [attache
contre les rochers. Les Latins le nomment Cal: car le deffuseft comme une dure calleufè, qui enferme leans
une molle charnure,quelquefois roug, ® autrefois iaulne. Or en tout animal Muant,il y a par neceffité
deux conduicls ,l'un parlequelil fe nourriJl,l'autre par lequel i l mide fesexcremets-.aujfi en cvftuy cy a
deux permis, lutt plus houle,qui eft a mfié:l'autre en bas,a l’oppoftctdu deffustetpouroe que ce poiffon efl
touftoursgtrni d'eau, quand on le prend a la m am ,® qu'on l’eflraint bien fo rt, ont fltit iallir l'eau
auec violence,par le petit permis,comme d’une fermgue.On les mang baullu\, putsfricaffequi efl mande
d’a[fe\bon.gotifl : le: anciens ont eu cefk opinion, qu'ils efloyent de grande nourriture, ® utile a L’eflo
m eh ,® aux reins,®' a ceux qui ont les opprefflons ,‘que lonmmme Tenefmus, ou bien la pratique,
Tethia es.Grec,VertibuIa.CalIi ©r Tubera en Latin,Spherdo- °* ¥ ' tïenchee! ™ » '™ f l* \
clos en m lgtire Grecion lespeult mmmer en français
T ruflesde mer,
Trufle de merentiere. T rufle de mer ouverte.
Ceulx q font chacheftiqucS, c'efll
adire,aufquelslecorps ¡èoenfu-l
me de maigreur, en font refkiihsd
ma is c eft de la poulpe de dedasA
car f in efiora eft d u r e ® mutile.
Des Poulf pieds.
le ne trouve les Voulfepiedsjt
ne aufft le Gratieux fctgneurl
auoir efle incongneu\ des anciési
aujfl ne fe trouvent pueres acli
leurs, qu’en la merde Bretiignel
lepenfe qu’on les nomme Voulfeî
pieds, pour ce qu’ils font pendait
® accroche^ au rochers,auec ie nefaty qtioy qui refimble a des pieds lie\ enfimble,de forte qiie ftifane
comparaifin du grand au petit,qui imag neroit environ deux doufaines de botes liees enfimble, a ttnehees