
donas,dedans lefqueh les C i r o n s ont des agdllom. Mais les Pourpres ont huiéh iambes qui font de 2
r»H^deurlunealautre^freflUdifference^entrelcsPourpresMehes& CaferL:Less/ckl ont m os au dos-.mgs les Cafetans ont m coujkau. Auffi ont deux iamles longues, dont elles fattuchent
aux rochers ®- a f fe rm a n t , comme ¿ancres contre les flots de la mer, lefqtels onnetrome point es
'Pourpres:®- defqueües apportent leur magaille a la louche. U s Pourpres en ce de fouit fe feruent de
I f ursî ,leds-Entre les ejpeces des poifions mds,celuy que lesanciêsont nommé Heledono,eft feulqui ha me
Jeule ordre depertui,:cur tous les autres en ont deux -. auffi ont les yeux grandets. ils ont auffi L canal en
la partie de deuat,par lequel ils attirée la mer a leur ouyes,que les Latins noment Brachioe-.qui toutefois
n apparoi fient pas beaucoup,®-par ¡celle reuomffent leur ancre . Bnoer ont une aile charnue,quaft comme
la queue efl es coiffons,qui les enfourne par le gros du corps,® dont ils fe feruent a nager. Les poiffons
nuls nagent par le bénéfice de leurs pieds.mais les Seiches ® Cafierons faidét de leur aile charnue. Les la
tins,nommantsleurs moindres pieds, ont dit C irri ® Barba, ® Brachia, ® les Grecs Pledense-.mais les
deux plus longs,Prxüturx ,touts lefquels font en Vëdroitt de la tefle.ll efl marisfifle qu'ils ont leurs fins
naturels bien entier s. Car les Seiches® Pourpres font attire^ de l'odeur des uiandes : auffi efl manifêfk
qutls prenent deleéhttion en diuerfes faueurs. I Is je oenioignent l'un l'autre, applicants leur becs l’un m-
, tre l autre, ® fe tenants embrafie^ eftroiékment de leurs iambes: car leurs condusês font tiers celle
[partie la. . J '
Des deux efpeces de Pourpres.
Le Pourpre eflpoifion beaucoup plus fréquent enGréa,uerunt de la mer Méditerranée, quilnefien
DES P O I S S O N S LI . I I . jjj
, no\contrees,uendnt de noflre Océan. lesGrecsluy noyants plufieurs bras ou pieds fo n t nommé Poly-
i pus:ou bien pour ce qu'ils en ont huict,ont dicl Oâztpm.Les Prancoys l'ont nommé Pourpre,mais ce f i de
\ù couleur. Ühaplus de huiéh ans permis dedans fis iambes : car lonluy enpeult compter plus de cent en
\chafque aile,dont les plus grâds font ¡oignant le mrps-.car les iambes deusennentpetites uers les extremi-
j te[. Ceulx qus nagent en la mer, craignent beaucoup de rencontrer quelque Pourpre : car ils entournent
1tellement les iambes,® fucoent des permis, qu'un homme ha peine de fen d é fa ire . Qufomtre les iambes
au Pourpre, ® regarde au nulieu, luy uoit le bec noir ,fiticî félon la fitoon de celuy du Papegtult, qui efl
dur comme de corne,duquel il deuore maintes chofes dures,® mefmement lesSaulterelles,Homars ® Canes
de mer.Ses yeulxfont en celle partie du col par le dehors, en l'endroiéh ou les bras font attachez, ®
qus font contiens de paulpieres.qus efl eau fe qu'ils en apparoifent petits,i'autât qu'il ny a que la prunelle
mire qu'on pus f e ueoirÇce qui a eflé diét du Polipus) ® qu'il fe trafmue en diuerfes couleurs-.cela luy pro
mêt de fa peau molle,® de laquelle on le peult efcorcher,qui efl tdtofi blachaftre,tdtoft rougeajlre,puis de
mleur plobee.Ou bien efl entremejlee d'infinies autres couleurs,en forte qu'il en apparoifi madré,® tou
teffiysfe chagecpeu de téps après.Si le Pourpre efl a dêt.lonluypeultueoirfisyeux.Mais rêuerfe ,moftre
fismdut£hs,qui efl la partie la plus cartilaÿneufe qui fait en luy.ïlya leans ie ne feay quoy de mol,qu'on
fournit dire eftrefon coeur enfonfbye-.mais quoy que ce foitfi on le couppe,il fe font et de fa it.C e qu'il ha
four arueaufimble eftreplufloflpour la proportion d’iceluy,que naturel. Son gifler efl longuet,mmenceat
depuis le bec, & fuyfütnt bien bkâ,ejhmt délié\mebrdnaix>& fvrt>fen tut terminer a Pejlvmacb, qui re-
flmble beaucoup au iabot d une uolaille : auquel y a un intefhn tenus, qus y efl attaché, toutefjôys plus