
Cerix en GtWjMuroc & Buccin uni
en Latin. Autre ejfiea de Bucànum.
d e s p o i s s o n s l i . rr. 4»7
D es \ir li\o u Bigorneaux.
Nous prétendons promet que la N erite des anciens, efl ce que les Bretons nomment \ i r lh e r Bigorneaux
Ceft une mamere depebt Limacs,qui ha la coquille tournée en u ir .ilÇen trorne tant cotre les rochers
de la mer de baffe Bretaigne, que quant la mer f i f i
retirée, ils les amaffent a monceaux : ç ? après les auoir Mérita & Nerit* en Grec & Latin-.Anirtes
fiiét boullir, ils tirent la chair de leans, pour les porter O" Anarites.vitli^en François :Bigorplus
aifeement uendre,aux utiles &• m liages de terre fèr- ^netouBigorneauenBretaigne.
me. Ce qui nous a fiticî pefer que tels Bigorneaux ejhyét
Neritx,efi queqttad ils font tire^ de leurs coques, ily a
leansie ne fiuy quelle liqueur, qu’An'ftote nomme Papa-
uer, qui les fait deuetùr rouges ¡comme f i Ion y ouoit méfié
dufàng O" du fafran.D'aulne part,pourae quAriflote dit
que les Natices oyent cler, nous auons tefmorngs,qu’en la
mer Mediterranee, ou l’eau ne f i haulfe ne abaiffe gueres
pour f in flux &• reflux , les mariniers font contrant ils
d'aller tout bellement pour les prendre: autrement fils
menoyctbrm, elles fe laifferoyent tomber des rochers, z r
fen troyent au f in i de l’eau. Les Bigorneaux tels quils
JwoMf e# Bretaigne,font de fin bon mngr.Les Grecs fa mangent cruds,& pour exciter l’appetit,y mot.