i o 4 CITRUS. CITRONIER.
Cette Bigarade est ovoïde, surmontée d'un gros inamelon qui se termine en uii
pointe mousse. Elle a trois pouces et demi de hawtciir.sur trente-trois lignes de
largeur dans son plus i^rand diamètre qui est du côte du soinuict. LSOH e'corce est d'un
beau jaune dorc,('paisse d'une ligne et demie. Lacliair est <l'iui)uiniciui pou pi us clair
que l'ccorce , lrt;s-aboudante en eau aigrelette, un peu amrre, et qui laisse dans la
bouche un saveur tant soit peu poivree. Ses pcpiiis sont blancs et la plupart avortes.
Var. la. rUrtiji Bigarradia mamilhiUL lab. 35. lig. .'i.
C. Bi§anadia, fructu parvo, subrotundo, cipive mumillalo; cort'we uiiveo, loevi; carne
Celte variété a beaucoup de rapports avec le Limetlier, et l'on pourrait la
donommer Limcttiformc. La couleur <lc son ecorce est uii peu jilus claire que
celle du Limetlicr, dont il ne difïcre que par son jus qui a la petite auierluuie
qui fait distinguer lu Bigarade.
i3. Citriis Bigarradia proliféra et calhsa. tab. Sa. lig. 2 d 3.
G. Bigarradia , fniclii subroln/itlo, medio, cornicnluto , vel tubercnhUo, c allas o et hmnto
ecc uno latere, è b/isi ad upiceni circumdato; cortice rugoso, viridi lutesceiitecar/ii:
s uh dinar à.
Aarantiiim Hcnnaphroditiim, seu cornicidalum. ruiut. Uwp. p. 407. tub. 409.
ylumntmm cullosum mutlifornie. Fërh. llcsj», p. 4"7- '^b. '[il.
Eigaraclier à fruit piolili-re. En italien, Mtirgaritirio doppio, o seiin doppio.
Les deux fruits Jignnîs dans rotte planche nous ont été envoye's par M. Boccviini.
Ils étaient desséchés, et par conséquent leur forme était rélrcTie, et ils ii'avaient plus
cette belle couleur jaune-doré qui les distinguo ordinairement. N'ayant pu en (aire
la description sur la nature niriiie, nous empruntons celle de l-'ERRARtrs. Les
causes qui concourent h la formation de ces fruits prolilcres ne son^t pas différentes
de celles dont nous avons déjii i)ar]é.
Q u a n t a la Bigarade Caileusc ou Huîtiformc, ainsi que FtHiRAisus la présente,
c'est un i r u i t r o u d , de même forme, grandeur et couleur que la Bigarade. Luc
excroissance callcuse, en forme de demi-lune, enveIo[ipc, du haut jusqu'à la base,
le tiers environ de sa capacité. Cette callosité, beaucoup plus forte dans le dessin
de Fiiiui.viui's, c,-,t l'orniéc de la même substance blanche qui enveloppe la chair
du fruit, qui ne s'étend pas elle-même au delà des bornes du iVuit parfait. IiNe
e>t très-rugueuse, formée de tubercules très-rapprochées, de couleur jaune-vcrdàtrc.
Cette chair est blonche , son amertunte n'a rien de dé.sagréabic.
\'ar. 14, Cilrus Bigarradia Itizarriu. tab. 3(1 et 3;. Ug. 2.
C. Bizarriu, foliis elungutis, dcrit/itis, subalatis ; frnctibtis mixlis et diversiformibus i
illis rotundatis, ad Bigarrudianipt-rtineiUihiis; islis Oft/tix acuminatis; ter/iis mamniosis
et tnberculatis, in more Cilri Mv.licoe ; deniijuc (dleris 3- \ partitis-, car/iern et si/cciciii
tiniuscujusr/un spccict m variis hjculis continenliLus.
Biznrrioe gemis multiplex. VOLC. H< sj). p. 171. tab. 172. a LI c d.
ISigaradier de la Bi/arrcric ' i j.
N'ayant pu nous jirocurer des fruits de cette singulière vanété, nous avons été
( I ) Frappé d'étonnemfnt cl d'admiralioo , en vojnnt le fruil doul I Ilist.jire nous ofcii|>c, j'ai fait iciiis mes ofToils puiir
obtenir la soiulion des elTeis du phénomène que Irjruil de la llharrcrie présente , pur lu cuimnissmice de la caiisp. Dilfi-rpiili'S
noies m'DiiKÎté envoyées ftl communiquées; mais, ielavoiK', aucune nem'.-iparu •«ezsalisfjîsarile pour indu |uer, comme ceiUaii
cl assuré, le procédé par lequel 011 peut ohlfiiir df pareils fi .lits «[iip j appellpruib volonliers Comp/i^iiA.
Avanlde présenter deso|iiniuii8 modernes, il me puraii nue je dois cilor d'abord ce que le* Anciens eu onl dil. M. Risso, à
qui je dois beaucoup do recoimaissauce, pour IFJ soius qu'il bieu voulu dtinuer ."I l.n rlassificiilion PI à de» détails iiiti'iess.in!,
pont j'ai praBlé, ri que )e ferai lOimailie du us lu cours île ce IrMé, M. Kisso n eu la compliiisaiice «le m envoyer l« m;uiu., ni
de U disserlalion du lélebre Dortcur PIBTSO NATO, du Florence, lue en 1(174, à l'AciJd^iiiie de l'isi',8iir les Truils vulgai renient
appelés FruUi délia Dhairia, M. O.ilcsiu, (JIDS SOU Tuiiiis DU CITKUJ, puljliii à l'.uis eu 181J, dil iju'un i[i44 , uu j;irdiiin:f do
' l ' . y . N ' S e .
r i T R l ' S ISio'ara.liii liizaiTo, C I T R O ^ ' I K H liigaraiiioi- b i . a r r o .
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