nues (les antres et r<Hiiiics sous les Heiir'î, comnie le dit M. DFXvNnor.T.-F.. Le ti\be
<ia calice et ia piivlio siiporicure du pédoncnlc sont hérissés d'aiguillons scLac.és.
Les divisions dn oidire sont entières, nn peu cotonnenses , près de moilio plus
courtes que les p(Halos. Les stvles sont h peu près nuls; les stigmates forment,
au centre de la (leur, une lête convexe et velue. Les fruits sont ovoïdes.
Celle espèce est cullive'e dans les jardins couinie originaire de l'Inde ou de la
Chine; mais il est plus probable quelle est indigène de l'Amérique, en ayanl
vu, dans Tlierbier du Jardin des Plantes, un éclianlillun recueilli par IVIicn.IUS dans
la Nouvelle-Géorgie, el dans l'herbier de M. DI-SVAUX, un aiitie échantillon de
la Jamaïque. Klle lleurit très-rarement, ce qui contribue probablement a la lairc
négliger.
ifi. ROSA semperflorcns. Tf/^'. iS.
1\. ramis loevihvs, aculenli.t ; foliis è3-5 fo-
/iolis ovato - ItinceoJutis , glnherrimis ,
simpHciter dentafis ; Jlon'hvs suhcorym'
hosis ; laciniis calycinis suhiniegris ; slj'Iis
suhelongalis, g!abris, distinvtis.
TIOSIER toujours fleuri. Pl. 18.
H. a rameaux lisses, charges d'aiguillons; à
l'cuilles composées de U'ois à cinq folioles
ovalcs-l a accolées, trcs-glabrcs, simplement
déniées; à (leurs presque disposées en corynibe,
ayant les dc'conpures de leur calice
le plus souvent ciuières; à styles un peu
allonges, glabres et distincts.
I\OSA semper^florens. Crnr. "Rot. Mog. tab. WrtLP. Sp. 2. p. io;3. { excl. sjn. sjst.
nioi, Knc. (i. p. 283. ( excl. syn. sjxt. vcgel. et var. (3. J
LLO>A diversiJoHn. VKNT. Horl. CELS. pag. et lab. 35.
ILOSA Bevgalensis. PERS. Synop. 2. p. 5o.
Ce Rosier s'élève à trois ou quatre pieds et même plus ; il se divise dès .sa base
en plusieurs tiges verte.s, lisses, très-glabres, armées çà et là d'aiguillons plus ou
inoins nombreux, robuslos, crochu.'^. Ses feuilles sont composées de trois à cinq
folioles ovales-lancéolées , parfaitement glabres en dessus et en dessons, d'un vert
un peu foncé, et presque luisantes en dessus, simplement deiilées en scie en
leurs bords. Les stipules de la base de leur peliole sont étroites, inégalement
dentées ou ciliées et un peu glanduleuses. Les fleurs sont d'un ronge tendre, disposées
en nombre variable au sommet des liges el des rameaux, formant, quand
elles sont nombreuses , une sorte de corymbe ; elles n'ont que peu ou point du
tout (l'odeur. Les pédoncules et les calices sont glabre.? ou légèrement hérissés, et
les divisions de ces derniers lancéolées, le plus souvent entières, plus rarement
chargées en leurs bords de quelques dents sétacée.s. Les styles sont libres, un
peu saillans, glabres, terminés par des stigmates presque en tète.
(Je Rosier croît naturellementk la Chine ; mais c'est sous le nom de Rosier de Bengale
qu'il est connu dans le.s jardins, parce qu'on l'a cru d'abord originaire de
cette contrée. Il a été introduit en Europe en 1771, et ce sont les Anglais cjui
le cultivèrent les premiers. Il lleurit tonte l'année, excepté pendant les grands
froids. I.es jardiniers en distinguent déjà plusieurs variétés, parmi lesquelles les
plus remarquables sont les suivantes :
Première variété. Le Rosier de Bengale h rameaux dépourvus d'aiguillons et à
fleurs simples.
Deuxième variété. Le Rosier de Bengale à fleur semi-double, d'un rouge tendre.
C'est le plus répandu.
Troisièrfte variété. I.e Rosier de Bengale cent fouilles. T1 diffère du précédent
par ses fleurs plus doubles.
T . - . X " ift.
R O S A souipci-lioron R O S I K R t o u j o u r s fleuri .
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