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CITRON 1ER.
i i 6 CITRUS.
dans un flacon bien bouché, pour les garant
r (le toute espèce d'humidité intérieure
etdcleuraltéralion.
Nous avons dit qu'à une température de dix a qui:
ize degrés, les scmcnces du Citrc
nier mises en terre, toutes choses égales, doivent commei
drons sur les soins qu'elles exigent, en parlant de ceux q
le les boutures, autre et scmêine
cond moyen de multiplication, ont<lroitd'attcndreavec la
Ubéralitéque le jeune
plant. Ces jeunes plantes, destinées k changer trois ou qi
atre fois de domicile avant
d'être soumises aux différentes opérations qui doivent C'
iicourir h leur donner tous
Jes charmes et la magnificence dont elles doivent jouir , e
àgent des soins attentifs, et
que rien ne soit négligé.
Après avoir indiqué le premier moyen de se procurer des plants par la voie des
semences , nous avons à nous occuper de celui que présentent les Boutures. Elles
offrent une manière prompte et avantageuse pour en augmenter le nombi
Cette
pratique est presque la seule en usage à Hières. C'est celle que l'on emploie
n Sicile
oià les Orangers sont ti 3llement nuikipliés et féconds, qu'ils produisent chaque anuée
des sommes immenses dans le pays. SESTIXI , que nous avons déjà cité, nous confirme
ce fait,etdit qu'il est certaines variétés, telles que le Portcj're, qu'on ne peut pas se
procurer par d'autres moyens.
La facilité -qu'ont eue'les propriétaires de se procurer des plants tout formes, les
avait rendus négligens ; les boutures avaient cessé d'être en usage ; mais on n'a pas
tarde à reconnaître l.i bonté de cette méthode, et l'on s'y applique, n'y en ayant pas
de plus prompte, pour donner des plants.
Pour assurer le succès de sa plantation, il faut choisir une portion de bonne terre,
y mettre beaucoup de fumier bien consommé, labourer profondément, y ouvrir
autant de sillons qu'il est nécessaire pour y placer la quantité de boutures que l'on a.
Quoique les racines et les branci
raison, les longs bourgeons que les Oran
dinier ne néglige jamais de retrancher a
ployant ainsi, on met à profil ce qui u'au
plants précieux des bourgeons qui se seri
perte. Pour facilite!
facilement, il corn
grêle et faible au so
tir de la sécheress
racines. Il est essentiel que les boutu
terre , cela les exposerait k la dessication
" " ' ient propres à cet usage , on préféré, avec
;ers poussent en été, et que le prudent jar-
L commencement de l'automne. En les em-
•ait été d'aucune utilité, et l'on convertit en
lent appropriés les sucs de l'arbre en pure
s bourgeons une prompte végétation, et qu'ils s'enracinent
nt de les couper sur le vieux bois, d'enlever tout ce qui est
met; les mettre profondément en terre, pour mieux les garanet
faciliter en même tems la sortie d'un plus grand nombre de
;s ne sortent pas beaucoup au dessus de la
il suffit qu'il y en ait une petite partie en
dcliors, qui contienne les germes nécessaires au développement des branches. L'attention
du jardinier, en les plantant, doit être de ne pas les rapprocher trop, ni de les
trop séparer. Trop rapprochées, elles se nuisent en s'appropriaut des sucs, dont la
distribution, n'étant pas égale , rend la végétation de celles qui en sont privées lente
et languisante. Trop éloignées les unes des autres, elles occupent plus d'espace qu'il
ne leur en faut. Un juste milieu est nécessaire, pour ne pas endommager les racines
lorsqu'on voudra les transplanter ailleurs.
Les boutures, ainsi plantées, exigent d'autres soins, et l'on doit être attentifà
sarcler et biner souvent, pour arracher et détruire les mauvaises herbes qui vivent k
leurs dépens. Cette pépinière demande tous les soins de l'enfance; les individus
qu'on y loge n
néglige. Cette i
y sont nccessaii
>nt point de racines , ils périssent facilement, pour peu qu'on les
îflexion démontre nalurellenient combien les arrosemens de l'été
:s et combien les efforts de l'art doivent seconder ceux de la
C I T R O N I E R . 117
arrosées souvent,parce qu'elles
:nt pendant les fortes chaleurs.
. moins tous les soirs, ou le
CITRUS.
nature. Il estcertain que les boutures ontbesoin d'ètn
souffrent beaucoup par i'évaporation qu'elles subis
Ces déperditions exigent donc qu'on les arrose c
matin avant le lever du soleil.
Par le moyen des boutures, on est assuré d'avoir des plants robustes que l'on
n'est pas obligé de greffer, ce qui ne laisse pas d'avoir un avantage assez important,
parce que la bouture, plantée de la manière que nous "'l'avons dit
conserve toutes les propriétés identiques de l'arbre auquel elle appartenait ; elle
est en tout semblable à lui, et, sans altérer les espèces ou les variétés on ne fait
que multiplier les individus. Voilk comment les boutures, sans exiger de fortes
dépenses, fournissent en peu d'années tous les arbres nécessaires à la plantatiou
des jardins. M. LOQUEZ , de qui nous empruntons ces détails, regarde le moyen
de multiplication par les boutures , comme le plus prompt et le plus assure pour
lupienter le nombre de ces arbres précieux, et les avoir tels qu'on les désire,
L'art de i
chose à en dire, relativement à l'Ort
toute espèce, que les semences cl les boulur»
les pays où l'Oranger est cultivé en grand,
aux serres et aux orangeries ; néanmoins c
procurer des espèces rares et précieuses , qu
moyen. Ce procédé est aussi très-utile poui
rejetons qu'ils auraient poussés dans leur caducité. Ces motifs sont suffisans pour
larcotcr est connu de tous les Jardiniers ; ainsi nous aurons peu de
L'immense quantité de plants de
ne pen
exclure l'usage des marcotes dans la grande culture des Orangers.
Quoique nous disions que, dans les pays oii l'Oranger est cultivé
nd,
on ne fait guère usage des marcotes, il uous parait utile d'indiquer
pour augmenter le nombre des plants qu'on désire. En marcotaiit, •
river à ce but, et l'on peut même d'avance disposer des sujets prop
opération ; pour y parvenir, il faut avoir greffé très-près de la racii
étant bien formée, et l'arbre ayant acquis toute la force et vigueur nécessaires,
ou eu coupe le tronc à six pouces environ au dessus de la greffe, et ou laisse
venir tous les jets qui naissent autour. Un an ou tiens aprèsloutes ces jeunes
pousses ont dû prendre assez de consistance ; alors on fait une ligature àchacunc d'elles,
on leur forme un encaissement de cinq ou six pouces, eu bonne terre d'Oranger,
au dessus du tronc qu'on a laissé. La ligature arrête la sève desceudante, et donne
naissance à un bourrelet d'où doivent sortir les racines ; et lorsque ce jet est ainsi
enraciné, on le coupe eutrc deux terres, et aus-.i profondément que possible;
on le met dans un pot ou dans une caisse proportionnée à sa force, ou on le
transplante dans la pépinière.
Les Cultivateurs et les Amateurs liront, avec
ci-dessous , relative à une manière de multiplier h
manière qui a existé, qui a été probablement oubii
renouvelée avec succès ( 1 ).
•s Proci
de re^
n 1
retirer, des
letpas, dans
courir à un usage réservé
iploie quelquefois pour se
peut obtenir que par ce
•bres, de beaux
1 moyen
peut ar-
> k cette
La tige
intérêt sans doute , la note
i Orangers par leurs feuilles;
légligée, et qui a été
( I ) Païuii KSDIOYCQS de iiiull
c'esl-&-aire, les souiU, les boulu
Wiirciiiiso dcGrim.iMi, Gènes
c^I^bnl bien
m dcsarbi-esdu gei
i été r<<p/lé par
VDulu nxe le faire
•s iudtSpi-ndaïKcs de
sure Citroiiier qui sonl communs à tous les arbres et piaules connus.
esl un Ijiii a i-LÉ eaajré, cl qui H p.irrait<:r aeiU rcSussi à Mm=. U
une dame de Paris, dont le nom et le:
coQuaili-e. Jp l ai essuyé ; uuis je n'ai pu leu voir les effets, par
ie dnos mon jjrJin ; j'ai eu soin de coup er la feuille tenant à uae
serres cliaudes, ni couches, ni rien de ce qui m-aurail été aëcesli
eùl pu leur coLveuii-, je me suis borut i à les meure tous une
feuilbs d'Oranger, uuiiioild'mi de ceux qui' )'avais oQcois
fniblo parlie du bois d'où elle panait; muis n'symu ui
uire pour duuuur à i.c9 l'eiuJlcs le di:gié du cûalcur
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