depuis la page 347 jusqu'à la page 255, dans de forl longs détails sur la nature et la
vie de l'insecle qui produit le Kermès ; il en a donné de bonnes figures dans dilTerens
états, et il a fait connaître, à l'cpoquo oii il écrirait (en 1715), la génération de ce
petit animal, beaucoup mieux qu'elle ne l'était avant lui i mais quelques-unes de ses
observations, et surtout des explications qu'il donne, manquent d'exactitude.
L'usage du Coccus llicis dans les teiutures est de la plus liante antiquité. 11 en
est fait mention dans l'Écriture sainte ( Exod. XXVIII, v. 5. et Psalm. XXII v. 7 ),
Quand Thésée partit pour combattre le Miuotaure, Egée lui donna deux voiles -
l'une devait annoncer sa victoire et l'autre sa défaite. La dernière étaitnoire, mais
l'autre, blanclie selon quelques-uns, éuiit, suivant un auteur cité par Plutai
rque
dans la vie de Tiiésée, teinte en pourpre avec les iletirs de l'Yeuse; ce
peut
s'entendre que du Kermès.
Le Kermès faisait un objet de commerce considérable et la richesse des pays où
croît le Chcne sur lequel il est produit, avant qu'on lui eiil préféré l'usage de la
, qui u'cst autre chose qu'un insecte du mémo genre (Coccas Cacti), nui
vit sur le Nopal, et qui forme
une des principales richesses du Mexique. Cependant
la couleur que fourmi le Kermès est plus vive et plus solide que celle qui provient
i contre elle que son peu d'aboudancc et les
;.Elle
Cochenille
i fournil Ken
lie l'insecte du Nouveau-Monde,
difficultés de sa récolle
Les liges et les branches du Cliene Kermès E
employer dans les tanneries.
Le Chêne qui i'ournit la Galle du eommerco n'était point connu des botanistes
avant le voyage d'Oi.iviER eu Perse. C'est h ce naturaliste que nous devons de nous
avoir fait connaître cette espèce intére.ssante , qui est répandue dans toute l'.Vsie
:nt qu'à brûler; on pourrait les
depuis le Bosphore jusqu'en Syrie, et depuis les cotes de l'Archipel jus-
frontières de la Perse,
Galle, dil Oi IVIEH,estdure, ligneuse,pesante : elle naîtaiix bourgeons desjeuqulert
.< La Galle,
nés rameaux,
nairement roi
Galle est beat
avant la sortie
l'insecte s
de et COI
:oup plu;
de l'uise
depuis quatre jusqu'à douze lignes do diauiètie.'Elle est ordi-
•te de tubérosités, dont quelques-unes sont pointues. Cette
itimc^ lorsqu'elle est cueillie avant sa maturité, c'est-à-dire
qui l'a produite. Les Galles qui sont percées ou celles dont
:st échappé sont d'une couleur plus claire .• elles sont moins pesantes et
moins propres que les autres à la teinture.
« Les Orientaus ont l'attention de faire la récolte des Galles au tems précis que
l'cxpenence leur a prouvé être le plus favorable 1 c'est celui oii cette excroissance a
acquis toute sa grosseur et tout son poids. S'ils tardaient àla cueillir, la Larve qui
y subirait sa inétainorpliose, la percerait et paraîtrait sous la
secte aile. La Galle dès-lors ne retirant plus de l'arbre les sucs
Jissenient de l'insecte, se dessécherait, et perdrait une bonne
vit dans 1'
forme d'un petit
nécessaires à l'at
partie des qualités qui la rendent propre h la teinture. Les Agas veillent à ce que les
cultivateurs parcourent, vers le commencenieut de juillet, les collines et les montagnes
qui sontcouverles de ces Chênes. Ils sont intéressés à ee que les Galles soient
d une bonne qualité, parce qu'ils prélèvent un droitsurell
ramassées sont mises à part :
et désignées dans le commerc
Celles qui ont échappé aux pre
nommées Galles bhmches , s
estimées sont celles des eiiv
Diarbequir et de tout l'iutéri
i. Les premières Galles
s sontconnucs dans l'Orient sous le nom de i erli,
sous le nom de Galles noires et de Galles vertes.
lières recherches et qu'on cueille un peu plus tard,
nt d'u plus
lalitc très-inlér
de Sniyrne
de la Katolie
; les Galles les
: Kara-Hissar , de
auxS^pr"® P"""",?" ils servent de pâturo
aux Sangli rs et aux Chèvres: celles-ci contribuent beauco.ip à rendre le Chêne
Ls Î e u n e s ' ' "" ' ^ " • " " " " S " « "l»
W S " Diplolèpe qu'Oi.ivim a nommé Diploet
qu'd a fait figurer dans son Voyage, planche i5, f i g . ee
1 a le corps fauve avec les antennes obscures et le dessus do l'abdomen i ' u f brun
luisant. On le trouve quelquefois sous s.dernière forme dans l'intérie ,r de^G te
qui ne sont pas encore percées.
nln'i 'l"'™'" «les arbres les plus beaux et les
pins majestueux de l'Ameri<|ue septentrionale ; mais son bois étaotinférieur en nua
lite a celui de beaucoup d'autres espèces, il ne peut mérilcr d'être répan.h, dans nos
forets. Son port magnifiqnele ren.l très-propreh servirh l'embellissiuent des narê
e n S o ^ t ' P'J.^"»'^"'" "PPO"" '•••«M^ qu'on éprouve dans les
environs de Pans ; mais sa végétation serait encore plus belle et plus promnte
dans nos provinces mérid^nalcs En Amérique il est'asse. estimé l ^ Z Z t
brûler, on 1 emploie aussi pour les ouvrages de cl
rouage; il se feud très-bien de
droit fil et peut facilement être divisé eu lanière;
ès-iuinces. Ses Glands étant
doux sont reeberehés par les animaux sauva".-s et
ntestiques , tels que les Cerfs
les Vaches, les Clicvaux et les Cochons.
primipalemeutpourles constructions uavales.ll estaussi trcs-estimé,.ourle chau^-e
Le Chêne bicolore , originaire de l'Amérique du nord, ainsi que les deux nré
eedens, serait un arbre qui pourrait être utile sous le rapp'ort de sis pr p i S s s'd
etauplus multiplié; mais il est rare. Son bois est asse. pesant; il a le g ain n et as e^
serre ; ,1a do la force, beaucoup d'élasticité et se fend aisémeût de droirâl Ions e
rapport de son lutroiluction dans les forêts curonéenues dit M AT„-„
que cet arbre offre asse. d'intérêt ponry tronvcT^irc'rs'oit^n L m a T
substituant alternati^mcnt aux essences qui viennent dans les lieux
te s que les i-reues, les Aunes, et quelques espèces de Peupliers. C'est d'ailleurs iiù
arbre dune belle apparence , qui ne peut que contribuer à l'cubclli.ssen e " X
nos forets et des po.ssessions des personnes qui seraient tentées de le cultiver 7
r a L ' ; , ? ° " ' f ' ' ' ' " " î " ' ' ' " P'"''™ "•'"'scanx qui ne p'ourraient
meriter quelque considération que sous le rapport de leur fructilication Pcot
« r e pourrait-on tirer parti de leurs Cdands, qui sont toujours très-abondans. '
Le Chêne CL„„
giiicr est 1111 arbre d'une belle venue, q
le bel effet de son
uiillage , peut être planté en Europe p
lissement des jardii
s pittoresques. Comiiic il est assez rare en Amérii
point encore à que
son bois pourrait être propre. Son grain est ])(
porcs sont très-no
puis; lurcr long-ten
sou port agréable,
itrilincr à l'cmbeln
; qui n'annonce pas qu'il ait beaucoup d
ne sait
ré et ses
ictcpi'il
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1.