: au printcms, on peut les semer par petits las , en faisant des fosses à la houe,
Lien par ran<;ees faites à la charrue , et iloignecs les unes des autres de trois
quatre pieds , ou ciiGu les semer en piciu , comme on sème ordinairement
froment. Quand on se propose de faire de grands semis , il faut renoncer à
I Gland aucune culture , afin d'eviler des frais considorables. Le mieux
est de semer le Gland dans toutes les raies qu'on fait avcc la chai
mettre beaucoup phis de sctnencc qu'il n'^n faudrait naturellement
l'abondance du plant cpii viendra ii croitrc étouiïera plus prompte
qui retarde beaucoup l'accroisse ment des Chênes ; d'ailleurs les pli
•uc , et d'y
parce que
leut l'bcrbc
pieds étoulTent par la suite les plus faibles
dans le tems une belle futaie. DujiiJicD).
On ne doit jamais se servir duplantoi
t, qui parait trcs-commode, a di
igoureux
'cst-la le moyen le plus simple d'avoir
r poui
les Glands semes
eph
sont prc
et ne germent pas
(Ul lii
, la terrt
sion exercee tout autour du
du germe de se dc'veloppcr
pèche l'eau des pluies depëi
dont il a besoin.
Dans quelques provinces on est dans l'usage de plante,
et en quinconce. Pour faire réussir ces plantations , il (
les précautions suivantes; elles sont très-importantes. Qua
une bonne terre et qui a beaucoup de fond , il commence
s'enfonce en terre a une grande profondeur: j'en ai arrai
K sis pouces de lige et qui avaient une racine pivotante
lonj^ueur. Si Ion arrache de ces arbres lorsqu'ils sont ])ar
de hauteur, pour les transplanter eu quinconce ou en avei
dront pas; c'est ce (jui fait (pie presque tous les Chcncs qi.
ont l)eaucoup de peine à reprendre. DL JIAMLL. N
Le meilleur moyen pour dviler presque tous les incon
dans les semis ordinaires , et pour se procurer des Cbè
belle forme et dont l,i reussile soit cert?
icrlosGIands, et en
•ral cetiiis-
D'abord
.laiH-
vcs inconvtûliens en agriculture,
pie toujours trop profondcmenl
souvent troptassee par l'cfiet (\<
pratique par ce moyen, ne permet pas au
ine elles le devraient, et enfin la même raison en
r la terre et de porter au jeune plant la nourritui
des Chênes en avenues
st nécessaire d'y apporter
ul on sème le Gland dans
par produire «n pivot qui
;iui n'avaienl (]uc cinq
:1c trc
pieds et demi <le
lus a huit ou dix. pieds
:s,ia plupart ne repren-
11 arrache dans les forets
niens qui se rencontrent
5 de bonue qualild, de
talions et de semer dans
on lève les jeunes Ciiêncs ,
celte opération; ou les rcph
de l'antre. Chaque année c
binageàlafin duprintems ou au coi
des mauvaises herbes , et enfin on
placecs, afin de les forcer k croitrc
resto ainsi quatre ans en pépinière ,
en fouillant jusqu'au dessous do Ici
à deux pieds de distance , pour les c
seront alors bons à mettre en place; il;
les planter avec la certitude de les voi
Les racines des Chênes sont extrêr
-apidcment lorscjuc le vent
à propos de ne laisser ces arbr
les planter à fur et mesure qu'i
jiinière le permet; il est enci
3, est de les élever exprès pour les pl.
n bou terrain des Glands choisis. Au bout de deux ans
n leur coupe le pivot : à cet âge ils souffrent très-peu de
le tout de suite en pépinière à la distance d'un pied l'un
les laboure à la bèclie on automne , on leur donne un
u con)mencement de l'été, pour les débarrasser
nfin élague leurs branches surabondantes ou mal
à croître aussi droit (jue possible. Après qu'ils ont
n les arrache de nouveau par ran^s entiers .
•s plus basses racii
hiver cnc<ii'e pend,
auront l'ait d'cicellc
ir presque tous bien reprendre,
menient sensibles au iiàle , elles
ird on <|u'ilfail un beau soleil
'Il les replante
a quatre ans. Ils
es, el on pourra
"1 '1"
rre ([uc le mo:
toutes les foi
IX de choisir \
TS de t(
arrach.
.antagei
a dessèclicn
il est doJK
ssiblc, et d(
que lapr
1 le lus c(
ela
que la plus favorable pour la transplantation des Chênes est l'automne , immédialement
après les premières gelées, afin que pendant l'hiver la terre ait le tems de
se la.sscr autour des racines par l'effet des pluies. Une chose dont on doit bien se
garder en plantant le Chêne, c'est de lui couper la tète, comme ou le fait à certains
arbres.
« Le Chêi
ilfori
3 du terrain : s'il a beaucoup de fond,
s de cinquante pieds de lige ; si la bonne
il ne fournira que des poutrelles et
d'cquarissagc ; enfin si le terrain a
[l'est point délicat sur la
a des arbres énormes qui auront plu;
terre s'étend à une moindre profondci
du bois de charpente de six à huit poi
fort peu de fond, d ne pourra donner que du taillis. La nature du terrain infiue
encore sur la qualité du bois : il sera de bonne qualité dans une bonne terre et un
peu sèche ; il ne deviendra pas si gros, mais il sera fort dur dans le gravier allié de
bonne terre ; il sera de belle taille , mais tendre sur la glaise et dans les sables humides.
La situation est également à considérer , car on n'obtient que du bois gras
dans les vallées , et le bois est beaucoup plus dur sur les hauteurs. Celui des Chênes
élevés dans les haies , exposés à l'air de tous les côtés, est plus ferme et plus rustique
que celui (jui vient en massif. DTIIAMEL. »
Tout ce qui vient d'être dit sur la manière de faire des semis de Chêne, a principa-
Jement rapport au Rouvre etau Chêne à grappes qui fout la niasse de nos forêts; cela
peut être aussi applicable au Chêne chevelu, au Chêne pyramidal, au Tauzin et autres
espècej
i p;
tiqu.
S et encore rares
e plus soignée. Cell
laitemeni acclimatées ; mais plusieurs autres qui sont exoigeronl,
ju.sqn'à ce qu'elles soient plus multipliées, une culqui
appartiennent à des climats plus chauds que celui de
Paris, demanderont, dans leur pre
danll'hiver. I-curs semis seront fait:
âge surtout, a être préservées du froid pend'autant
plus de soin, que le espèces seront
plus rares et <]u'on aura moins de leur Gland. Dans ce dernier cas, les semis ne seront
faits que dans des pots ou des terrines, et pendant plusieurs hivers on les rentrera
dans l'orangerie. Au défaut de Glands pour multiplier les espèces rares, on aura
recours aux marcottes et mieux k lagrelVe par approche, en prenant pour sujets, des
plants de trois à qualre ans du Chêne a grappes, ]>our les espèces (pii perdent leurs
feuilles pendant l'hiver , et du Chêne "i euso pour celles qui les conservent.
I- et d'àespèces,
briter un très-grand nomltre d'insectes. On en trouve plus de deux
rien que sur les Chênes des environs de Pari.s.
Il n'est point de partie du Chêne qui ne serve d'aliment ou de retraite a. quelque
insecte ; une foule de larves , de celles des Coléoptères surtout, perforent son bois
malgré sa dureté.
Nous avons parlé du Kermès ou de la Cochenille
page 189, et de l'inseclcqui produit la Galle du co)
n'y reviendrons pas.
D'autres Cuchenillcs vivent sur différentes espèces de Chênes , mais ne servent
pas aux mêmes usages.
Plusieurs cspèces de Diplolèpes vivent aussi aux dépens du Chêne, et chacune
s'attache ii une partie différente et déterminée ; aux feuilles , aux pétioles , aux
fleurs , aux pédoncides , etc. Les femelles percent l'épiderme à l'aide d'un aiguillon
on tarrièrc qui est en même tems Iwiductus, et déposent un oeuf dans cette piqûre.
régélal au.ssi considérable que le Chêne ne peut nian<jucr de
qui fournit la graine d'Écarlate,
imerce ^ pages 190 et 191, nous
IMcntot l'cxtravasation des sucs forme à ccttc place une protubérance qui va
toujours en croissant, où l'oeuf éclos, où vit la larve , et où la Nymphe est en sûreté
jusqu'à sa uiétaïuorphosc en insccle ailé.
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