arbres UD amas de sucs indigestes et fermcntescibles ; que la facilite avec laquelle
ces sucs se dissolvent à rhuraidite, donne lieu à la pourriture ; que les mêmes
sucs occasionnent les fentes qui se forment dans ces sortes de bois pendant 1 été
et pendant les gelées ; qu'on peut encore considérer ces bois comme défectueux
à cause de leur fragilité , de leur défaut de souplesse et de la difficulté de les
travailler ; que ce qui doit encore faire prohiber la méthode de lecoi
c'est la cherté de celte opération , la mort des souches qni ca est la
ment,
perle de l'écorce des branches, enfin l'analogie qui existe entre les arbres morts te, sur
Ja
pied par l'effet de l'écorceineiit, cl ceux qui meurent naturcllcraent, et qui sont
généralement réputés mauvais par les ouvriers qui font l'emploi de leur bois.
On ne sème pas toujours les arbres pour les multiplier; les uns peuvent l'être
facilement par la voie des boutures, des marcottes ; les autres produisent de leur
souche de nombreux rejetons qu'on peut transplanter facilement et qui fou missent
un moyen espéditif, que l'on emploie pour leur propaj^ation. Mais i.oiir les
grands arbres forestiers , et surlout pour le Chêne, la meilleure manière de les
multiplier , et même la seule praticable , est celle des semis. La greffe par approche
la seule qui réusissc pour le Cljène,doit être considérée moi n moyen
'
de multiplication que comme nue niiiuière de conserver les e
2spece.s
et L'Iran-
gères qu'on n'a pas la facilité de miihiplier
iitrement , et qui se
;ulement
destinées h servir à l'ornement des jardins <
'agrément.
La récolte des Glands était autrefois de c
jit pour tout le mo
:hns les
forêts appartenant au De royal cl dans .cell.
de beau, .np de
on l'a considérablement restreinte dans ce;
derniers [en
is prete,
peupler les forêts; a-t-on bien fait? M. 13:
c fiiit h ce sujet
dans le
déjîi cité , les réflexions suivantes : «
Si Ions les Glands qui n;
Chênes produisaient des arbres , la te
•e en serait bientôt eou\erlf
pourrait prospérer. Il est donc évideni
et a
t]ue le liut de la nature , e
une telle quantité, a été de fournir des
noyens de subsistanee aux ai
prouvé pour moi , qui ai frequemme
t vu ramasser des Clauds,
soin qu'on mette à cette ojiératioi
en reste toujours mille foi
terre qu'il n'en faut pour rcpenpl.
Ce n'est donc pas la CAandon <jui
tombent sous ces Chênes isolés et en toi
fournissent le plus , peuvent-ils germe
entourés d'un taillis épais , et qtii ^eri
des arbres ? Il faut un conrou
plisse sa destination ; or, ces <
C'est donc par des semis d;
ainsi que je le dirai plus
non en privant les hal)ila
la Glandée. Mais , dira-t-
• les
gazons
X qui
facilei
de circon
lonstanees
des lieux
, qu'on peni
des campagne
si les femme
à la main, en laissent cortainrme
lorsqu'on en charge 1 es Cochons
bidons. Oui, lui dirai--je avec assn
mens que la sage nati are a créés
en particulier des Ch. :-nes. Que ,
entre des herbes , sm • la terre m;
se dessécher. Que devi ent eelui qu
par l'acliou du boutoii • dn Cochon
at beauei
? C'est là
p,°,r favv
I en donnant
imaux. Il est
. que quelque
il en reste toujours miJie fois plus sur la
les alentours des arbres qui les ont fournis,
détruit nos forêts. D'ailleurs les Glands qui
;t ce sont ceux qui en
tombent de ces Chênes
lent, peuvent-ils produire
suinces rares pour qu'un Gland rem-
, riiomme les produit à volonté,
convenables, semis fails à la main,
. espérer de repeupler uos ibrêls , et
s (le la ressource qu'ils trouvent dans
•s et lesenlans, en ramassant les Glands
^up plus qu'il n'eu faut, eu cst-il aiusi
où j'atlcmlais le défenseur des prohiir
ils sont en Europe , un des iustrujriser
la multiplication des arbres , et
ent un (ilaïul qui tombe sur des feuilles ,
II reste exposé k être mangé, ou finit j.ar
été caché sous les feuilles , mis dans la terre
Il est mis à l'abri de la voracité des auimaux
J1 est placé dans une situation propre à le faire germer et produire un arbre. Il
suffit d'avoir suivi des Cochons à la Glandée pendant quelques heures, <1,H.S un
terrain qui n'est pas complètement gazonnc, pour êtn
incu qu ils ente
plus de Glands qu'ils n'en mangent. Je le répète dor
, loin
(l'empêcher les
Co-
chons d'aller à la Glandée, je les y appellerais dans
les pi
•opriétés. Seule
je voudrais qu'ils n'y fussent que pendant un ou deux mois.
» D'un autre côté, quelque nécessaire <ju'il soit d'employer tous les moyens
possibles pour repeiiplcr nos forets , la perte de quelques plants de Cbcnc
peut- elle être mise en comparaison avec la perle immense qui résulte pour
la société de la suppression de la Glandée ? Combien de milliers de Cochons , de
Dindes, de Poules, auraient pu être nourris avec le superflu d'une récolte de
Glands, et qui manquent h la consommation générale. II n'est personne qui ne se
souvienne combien l'abondance ou la rareté des Glands , certaines années, influaient
jadis sur le prix du lard, seide nourriture animale du pauvre, dans une
grande partie de la France. La suppression de la Glandée doit donc entrer pour
beaucoup dans l'énorme augmentation qu'a éprouvée depuis peu cette espèce de
nourriture. On donne bien quelquefois des permissions générales et particulières
de metlrc les Cochons dans les bois j mais on ne les donne qu'au moDient de
la chule des Glands ; ne faut-il pas avoir des Cochons au moins six mois d'avance ?
Est-on sfir d'avoir une de ces permissions ? En agriculture on n'a (pie trop de
chances d'incertitudes à sup[)ortcr involontairement, et ou doit éviter, autant que
possible, celles qui dépendent du caprice des hommes. »
Les Glands que l'on destine à faire des semis doivent être parfaitement mûrs.
On ne les cueille point, mais on ramasse ceux qui tombent d'eux-mêmes pendant
l'automne : les,Glands qui tombent les premiers sont ordiuairement piqués
de vers ; ils ne valent rien pour semer et ne sont propres qu'à la nourriture des
Pourceaux.
(t Ces premiers Glands exceptés , on doit les ramasser h mesure qu'ils tombent,
c'est-à-dire, tous les deux ou trois jours, et ne pas attendre pour faire
cette récolte que tout le Gland soit tombé, parce qu'il sur^ icnt quelquefois dans
celte saison des gelées assea fortes pour les endommager.
)) A mesure qu'on ramasse le Gland , on le dépose dans des greniers, si on se
propose de le semer avant l'hiver; mais si l'on doit ne le semer qu'au prinlems,
il faut le mettre, lit par lit avec du sable ou de la terre sèche, dans un lieu
frais et sec ; car si ces subtances étaient trop humides, le Gland pousserait trop
en racines pendant lliiver ; il s'épuiserait et il ne serait plus bon à semer au
prinlems suivant.
» On fora bien de visiter de tems en tems le Gland qu'on aura déposé dans
le sable, parce que si, dans le mois de janvier, ou lieu de germer il se desséchait,
il faudrait répandre un peu d'eau sur le sable ; et au contraire , s'il avait poussé
des radicules trop longues, il faudrait se préparer à mettre les Glands en terre dès
le commencement de février.
» Si l'on sème le (iland eu automne, on est dispensé de ces soins ; maison
court d'autres risques : les Sangliers , les Mulots et plusieurs autres animaux
chcrchent à s'en nourrir, en détruisent beaucoup, et la gelée en fait pé
<1"
grande partie si l'on n'a pas eu soin de les metlrc un . peu peu avant avant eu eu terre.tei
Il
faut savoir
• cependant cpi'un Gland recouvert d'une épaisseur de terre trop considérable,
ne réussit pas si bien que celui qui est près de la superficie.
« Quelque parti que l'on prenne, soit qu'on répaudc les Glauds en automne
t . , VI
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