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C I T R O N I ER
qui sei
eléinen
s'enfoa.
dirigées
Avant d'enlever le jeune plant, ou après l'avoir déposé dans la pépinière, il
faut retrancher quelques rameaux superflus, s'il y on a, qui relarderaient le prolongement
et propre à mettre à découvert les
CITRUS.
vira a rciuIre la terre plus ili
nourriciers. Les racines ne rencontreront aucune résistance pour s'étend
cr , et pomper de tous côtes des sucs abondaus. Ces opérations bi
garantissent l'heureux succès de la pépinière.
de la tige. Il est beaucoup mieus de faire ce retranclieracnt avant de
l'arracher, ayant bien soin de ccs tendres individus, on les voit croître rapidement,
À la quatrième année, ils sont assez gros et robustes pour être greflés.
Il est tems que la pépinière disparaisse. Une vaste enceinte attend ccs êtres
précieux qui, en renibellissauL, enrichissent le propriétaire. Il iaut beaucoup
d'adresse pour arracher le jeune plant. L'excavation doit être faite circulaircment
avec la bêche, pour l'enlever avec facilité, et avec autant de lerre qu'il est possible,
pour ne pas blesser les racines ; les jeunes plants sont transportés au lieu qui leur est
destiné, pour ne pas les secouer,
déranger la terre qui les enveloppe et qui
conserve l'ordre des racines.
Avant d'indiquer les différente
méthodes que
Orangers, il n'est pas inutile d'c;
aminer l'âge qu
où ils doivent l'être dans les clim
its heureux oiic
eu pleine terre.
Doit-on greffer avant ou après
habituelle qui oblige à les greffer
leur état sauvage , et sont greffés •
mais à rexpériciir.e éclairée ; car, •
les transplanter tjue l'année suivai
encore pendant ce
de leur essor végétal,
pépinière , parce qu
souvent d'avoir des
cessaire de''greffer au
Ou ne suit pas de
les autres arbres. Ou
France, attendu ccrta
1 emploie pour greffer les
doivent avoir, et l'époque
;-bre intéresssant est cultivé
eur transplantation? Il n'y a aucune raison
laiis la pépinière, d'où plusieurs sortent dans
suite. Cette méthode n'est pas due au hasard,
en les greffant dans la pépinière , on ne peut
suivante, ce qui oblige les jennes plants à demeurer
"étroit et dans une proximité qui recule l'époque
Les plants destinés à voyager doivent être greiTés dans la
dans les pays où l'on veut les envoyer, il serait difficile
;rcfrcs des espèces ou variétés que l'on désire, et il est né-
1 moins un an avant le départ,
néthode différente pour greffer l'Oranger que pour tous
«mploie peu la greffe en couronne , dans le raidi de la
ins vents impétueux ( le Mistral ) qui y régnent, et qui
peuvent détacher la greffe ; on préfère donc greffer en écusson et à oeil dormant.
L'écusson étant placé, pour obtenir le rapprocliement des bords de l'écorce du
sujet , on le lie avec un fil de laine; aussitôt que l'on s'aperçoit que la greffe
1 peu le noeud de la ligature qui - " •
l'on a fmte pour fixer
;a dessus de la greffe,
issement, on coupe de
ît ou a soin de détruire
la Lige, soit eu dessus,
tion, toutes les pousses
et celle de la greffe
comme l'on voit, est
six pouces e
assez d'accroi
. greffe, e
1 bien pris, on lâche
l'écusson , et l'on coupe le sujet sau
Si, un mois après, la jeune pousse a pri
1 le .sauvageon à un pouce au dessus de la
exactement tous les petits bo
soit en dessous de la greiïe ; parce qu
qui sortiraient de ces bourgeons abs.
resterait languissante , et périrait mên
la même pour tous les arbres fruitiers
Les Génois emploient une méthode
i placer l'écusson sens dessus dessous
iions qui peu
sans
t percer
te précai
rberaient la sève
e. Celte méthode
, ou doit leur coi
particulière qui leur rc
c'est-à-dire l'oeil en ba:
elle consiste
manière que
la nouvelle pousse, en se développant, est forcée de se tourner sur eile-mème.
pour prendre une direction verticale, et laisser ainsi, entre le sujet et la pousse.
CITRUS.
un espace , que l'on croit néccssair
et niieu
, pour av(
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des arbres d'un plus beau port.
Une troisième m
mierc de grefl'er en écusson
propre 'n procurer
des fruits participant ii la fois
tenir proprement à
aucune. Ce procédé consiste
le milieu de l'oeil,
deux écnssons (irés des deux
d'amalgamer; ou joint,liut, avec beaucoup de soin,
la
de l'autre, et l'on
applique cet écusson compo.u^,
ration exige beauc.
ip d'adresse et d'attention
moins M. Risso, d'ap'rès lequel n
la détaillons,
à Nice, l'ont essayée, et qu'elle f
réussi,
La greffe en écusson se place à difft
•ntes ha
variétés que l'on greffe et la plantatio
Chinetlier ou du Ccdralier de Flore,ic
du collet de la racine, et à nn pied
Limettu-rs et des Limoniers, (ju'on desti
doivent être mis en contre-e.spalier, ai
Pommier dAdam, ou les greffe à deux pieds au i..^.
attendent que les sujets aient développé plusieurs brancL
est indiquée comme un
de plusieurs e.spèces, san
à couper ei
arbres difféi
dei
<1"
ivec 1.
;. (
«mine a fordiuair
c réussit assez rat
us dilqneplusiei
ils
r se fait k neuf
;clle des Orangei
que le Raye.
sont persuadés que les Limoniers ainsi gi
plus grande quantité de fruits.
lairement la première ou la seconde année après la grefl'c
I demeure les Citroniers ou les Orangers. En arrachant les
re, OQ est dansl'usage de les enlever, autant qu c pos.sihle, avec la n;
ivre leurs racines, et s'il y eu a quelques-unes ([ui dépas.Mînt les
, on les coupe avec un instrument bien tranchaul.
(leur a laquelle on les plante est d'un pied à q "
en plein vent, ou dispose les arbres
idi, et de manière (pi'il y ait entre
c à douze pieds. Si on les plante en espalier, c
guère que huit pieds de l'un k l'autre.
L'époque la plus favorable pour les plantations est le milieu de mn
alors une nouvelle végétation, surtout dans les bons ter
:t graveleux, il est préférable de transplanL<
lie les Orangers isolés et en plein cl)
cl de leur conduite en espalier; là i
noyen
ipparette
opéut;
néanirdiniers.
uivant les
Celle du
à-la-fois ; il
année d'une
C'est ordi
transplante à
de lapépinièi
terre qui cou
en longueur,
La prof<
la plupart des plantatic
la direction du nord au
disiance de d:
et on ne Iai.ss(
>ur les sujets,
sont destiné;
ou di.v pouces au
<Ies Bi^aradic.
u espalier. Si ces d
, le Bcrgamoltie,
s. Quelques cuhivaleu;
'S, pour greffer sur tout.
;ffés se chargeut chaqii
et le
iinze pouces.
•ti quinconce
chaque arbi
Il les espace
quon
Dans
, dans
2 une
commen
dans les endroits secs
Ce que nous venons de dire ne regarde qi
nous allons nous occuper de leur plantation cl <
yen t former des murs verdoyans k l'eutour ou au
distance bien régulière pour chacun <lc ces arl)
mieux que des préceptes la fixer; trop écartés
est manciué; trnprai)prochés, ils se nuisent les
espace conveuablemeut, alors on voit les arbre
nuix , se rapprocher les uns des autres , s(
longue suite et un ensemble qui ne parait qu'
les Orangers
s;cependant
;le
i des jardins. On ne peut f
coup-d'tril du cultivatcii
ou ne les voit qu'isolément
uns aux autres ; si au contra
qui forment l'espalier devei
joindre agréablement, foi
mp ;
; doierde
Hir peut
et le but
•e on les
11 y a deux sortes d'espaliers; la ^
jar;liiiicr tourmente sans cesse pour les t<
y est l'arbitre des formes, et la nature
mais les autres espaliers, où les arbi
c'est ua mur élevé ([u'iJs préscnteu
7-
ière i>réscQtc des Orangers, que le fer du
r bas et en égales dimensions. Le caprice
e est forcée d'obéir aux lois cruelles de l'art;
jouissent de leur liberté, sont plus attrayans :
et l'oeil, les suivant du haut en bas, y admire
3i
mm