arbre est originaire du Levant, et il est aujourd'hui naturalise en Italie et en
Provence, où H croît dans les boisj il fleurit au mois (le mai.
2. STYllAX luîvij^atiim. ALIROUFIER i^labre.
S. foUis ovaio - Unweohitis, denticulatis, A. à fnmilcs ovulcs-lancéolecs, demiculées,
ulrin/fuc glahrisi Jhribus suboctandris, glabros des deux côtés; à Heurs axillaires et
(txillanbtis tenmiia!ibus//iie. teniiiiialcs, ayaut environ huit étamioes.
STYRAX loevigatum. Ait. llort. KEW. a. p. -S. Wn.LR. Sp. u. p. fi^'j.
STYRAX Americuna. T^AM. Dict. Enc. i. p. Ba.
STYRAX glabrum. GAVAN. Diss. G. p. 3'IO. t. IS8. f. I. Micu. TL. Rorcal. Amer. 2. P.41.
STYRAX loeve. WALT. Carol. I4O.
Cette espèce est un arbrisseau à rameaux nombreux, menus, ppars et un peu
redresses, qui sVIève a la hauteur de huit à dix pieds. Ses Jeuillcs sont alternes,
courlement pétiolees, ovales-lancoolees, très-Iinemcnt deutees en leurs bords,
g]a"bres en dessus et on dessous. Les fleurs sont blanches, pedoneulees, disposées
dans les aisselles des feuilles et à l'cxtrcûnite des rameaux ; les premières sont solitaires
ou deux à deuxj et les secondes, au uombre de quatre à six ensemble,
Jbrment de petites grappes ; elles ont de six à dix etamines, le plus souvent huit.
L\A.libouner glabre croît dans les lieux humides de la Caroline et de k Gëorgiej
il fleurit en ele.
Il de'coule naturellement des fentes de l'eeorce de l'Alihoufier officinal, et surtout
lorsqu'oji y pratique des incisions, une rdsine li(juide d'une odeur agréable, qui
devient solide par l'action de l'air et de la clialcur. On recolle cette résine dans
l'Orient; et on la trouve dans le eouiraerce dans deux états dillerens. La plus belle,
qui est en larmes, est connue sous le nom de Storax Calamité, nom qui lui vient
de cc qu'autrefois, selon le téiiioiguage de GAI.II;\J OU la mettait dans des roseaux.
La seconde, <pi! est en masse, est le Storax commun. En Provence, l'Alibouficr ne
fournit pas aiitajit de résine que dans le Levant; cependant les Chartreux de
Monlrieux en recueillaient autrefois daus de petits pots de verre, et ils en donnaient
à leurs amis. Le Storax brûle en faisant une flatniue très-claire et en répandant une
odeur très-pénétrante. Pris intérieurement, il est diurétique, selon G.viiiDnr,; on
l'emploie intérieurement dans ias allections catarrhalcs chroniques; extérieurement,
réduit en vapeurs, 011 employé sous forme de teinture dans l'esprit de
est propre à exciter la Lranspiration cutanée; il entre dans plusieurs préparations
pharmaceutiques.
L'Alibouficr oficinal est un bel arbrisseau, surtout lorsqu'au prinlems il est charge'
de fleurs qui ressemblent beaucoup à celles de l'Oranger. On n'a connu pendant
Jojig-tems que rctLe espèce que l'empereur Adrien ajjporla, dit-on, le premier de
Syrie eu Italie où elle s'est ualuraliséc, et d'où elle s'est répandue dans plusieurs
contrées de l'Europe méridionale. I.'Alibouiier demande non seulement h être mis a
l'abri du froid pendant l'hiver de nos déparlcmens septentrionaux, mais encore il a
besoin d'étendre ses racines en liberté. Encaisse, il fleurit peu; il faut le mettre
en pleine terre ctmtrc im mur a l'oxposiLion du midi, et l'envelopper pendant les
pelées avec de la grande paille sèche. On le multiplie de graines (pi'on lire de
la Provence, car elles ne mûrissent pas dans le climat de Paris. On peut an.ssi
le multiplier de nian'ottos et de drageons, mais on n'obtient pas par ce moyen
d'aussi beaux arbre». L'Aliboulier glabre se cultive de la même manière.
KXPLlCA-I-KtN DE T.A PLANCHE 4-
il
Un rameau eu flcjr de rAliboiiticr oriidn.il — Fig. i. rorollo oiivcrle cl élenclua pour foire voie lea éUiaincj et
leur in»erUou. — l'is- 2. caliLu ci le sl^le. — l'';g, 3. Luvuire el !<• "vlr-vussépaidmeiil.