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R O S S E R a iVinllc-s i-oii^oiUres.
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mamèrc à former une sorte de corymbe ; elles ont une odeur de gerode ou d oeillet
fort agréable. Le calice est globuleux ou lui pea ovoïde, très-glabre, ainsi que
son pédoncule ; ses divisions sont ciiticrcs , d'ua tiers plus loof-iies que les pelales,
et chargées de poils glanduleux, rougeatrcs en leur partie inférieure. La corolle
est d'un rose foncé, large de deux pouces ou un peu plus. Les styles sont presque
nuls, re'imis en une colonne qui n'a pas pins d'une demi-ligne de hauteur, et
qui porte les stigmates rassemblés en une tôte semi-globuleuse.
Ce Rosier croît dans les contrées méridionales de l'Europe. Il fleurit clicz nous
en mai et juin. La varicLe à fleurs doubles est rare.
5. ROSA Caroliiia. ROSIER de Caroline.
II. rumonan ûcute/s-s/i/>iilari/m.! ; foliis è R. à rameaux ayant dts aiguillons [il.i
septem foliolis ovato-ohlongis, glahvis,
simpliciter dentatls, aciitis ; floribvs corjmhosis;
caljcibus suhglohosis pednncuUsque
hispidis; hiciniis caljciiiis integris,
coroUd longion'ôus ; stigmalibus
in capitulum sessile.
àl»
base dus stipules ; à feuilles composûcs de
sept folioles ovales - oLluiigiics, glabres,
simplement dcniées, aiguës;à Ueurs eu corymbe,
ayant leurs pédoncules et leurs calices
Iiispides, et les divisions de ces derniers
entières , ]>lus longues que la corolle;
à stigmates en tète scssile.
ROSA Carolimi. LIM. Sp. 708. ( excl.ij>u Dillcnii. J WILLD. Sp. 2. p. LOFIG. WASOENH.
Amer. 112. t. 3i. f. 71.
Ce Rosier a tant de rapports avec le Rosier Candie que nous avons bc'siié long-
Icms si nous le présenterions comme espèce distincte ou seulement comme variété
de cc dernier; en effet, il n'en diffère que parce que ses rameaux sont munis
de deux aiguillons à la base de chaque feuille, que les pétioles en sont garnis
en dessous , que ses pédoncules et ses calices sont hérissés de poils glanduleux,
et enfin parce que ses fleurs ne s'épanouissent que deux mois plus tarcl. Au reste,
la forme des feuilles, la couleur, la grandeur et la disposition des fleurs sont à
peu près les mêmes. Celles-ci ont une odeur fort douce , qui {liflère peu de la Rose
de tous les mois , excepté parce qu'elfe est plus faible. Les sligiuales sont tout à fait
sessiles , rougeâlres ; ils forment, par leur réunion, ime petite tète semi-globuleuse.
Celle espèce est indigène de l'Aniériciue septentrionale; elle fleurit dans
nos jardins en juillet et aoùL Nous l'avons décrite sur l'individu actticflcnïent vivant
au Jardin du Roi; mais les échantillons sauvages recueillis par MICUAUS dans Ja
Caroline el la Géorgie, et que nous avons vus dans les herbiers du même jardin,
présentaient les différences suivantes : leurs feuilles étaient quatre fois plus petites,
comme celles du Jîosa Rcme/isis ou du liosa pan'ifolia, ciliées sur les bords,
et les rameaux étaient uniflores.
4. ROSA rubrifofia. Tah. 10. Fig. 1.
R. r cm lis acideatis; foliis é 5 - t foliolis,
ocatis, glaberrimis, glands, simpliciter
deiitatis, ucutis ; Jloribus Corjmbosis ;
caljrcihus subglohasis pediinculis/jne glaherriiiiis
; laciinis co[ycin!s integris, corolUî
longiorihns ; stigniatibiis in ccpiudurn
subscssiîe.
ROSTEB à feuilles rougeûlres. Pl. 10. Fig. r.
K. à rameaux chargés d'aiguillons; à feuilles
composées de cinq à sepl folioles ovules,
u-è.s-glahfes, glauque.s, simplement dentées ,
aigués; à fleurs en corymbe; à calices et
pécloJiculcs très-glabres; les premiers ayant
leurs divisions entières, plus longues que
la eorolle; à stigmates ca tète presque
sessile.
ROSA mhrifdia. Virx. Daiipli. 3- p. 549. WILLD. Sp. 2. p.
ROSA mnUiJlora. BrcNicn. Act. Soc. Laus. i. p. 70. t. 6.
ROSA glaucu. llort. Pari.v
1075.