Le bois du Clicne aquatique est tics-coriace, « ecpcndant il est d'une durée beaucoup
moindre que celui de plusieurs autres espèces. Cet arbre, sous le rapport de l'utibte
, ne mérite en aucune manière de fixer l'intention des Européens, d'autant plus
qu'il est trcs-sensiblo au froid et qu'il ne Tiendrait parfaitement bien que dans les
parties les plus méridionales de la France.
Le seul intérêt que peut offrir le Chêne noir, c'est d'attirer, par son feuillage asseï
siugnher l'attenlion des amateurs d'arbres élrangets , car , sous le rapport de son
Milite , il ne mente pas plus d'attention que le précédent. Son bois a le grain grossier
et les porcs très-ouverts. En Amérique il n'est employé i, auemic e.spèce d'ouvrage,
parce qii il est très - susceptible d'être attaqué dans le coeur, et qu'il
se pourrit facilement lorsqu'il reste exposé aux différentes intempéries lie l'atmosphère.
Le seul avantage qu'on eu retire , c'est qu'il est bon pour le clianlfage.
La principale propriété du Chêne en faucille réside dans son écoree qui est fort
bonne pour le tannage des cuirs. Quant il son bois, il est rougcàtre, il a le grain «rossior
et les pores très-larges, ce qui fait que son emploi dans l'es arts est assea borné
Cette cspecene doit pas être mise au nombre de celles qui méritent de venir augmenter
les arbres utiles de nos forêts.
Il n'en est pas de même du Chêne Qoercitron , que les qualités précieuses de son
eeorce pour la teinture rendent recomman.lable. . C'est la partie cellulaire de l'éeorce
de cette espece, dit M. Mlcniux, qui fournit le Quercitrou , dont on fait actnellcment
un très-grand usage pour teindre en jaune la laine, la soie et les papiers
de tenture. D'après le, auteurs qni eu ont parlé, entre autres le Docteur B.ocuofr,
a quion est redevable de cette découverte, une partie de Quercitrou donne autant do
substance colorante que huit ou .lix parties de Gaude. La décoction du Quercitrou
est d une couleur jauuc-brunàtre • les alcalis la rendent plus foncée , et les acides
lilns claire ; la solution d'alun n'en sépare qu'une petite portion de matière colorante,
qui iormc m, précipité d'un jaune fonce. Les dissolutions d'étain v produisent
un précipité plus abondant et d'un jaune vif.
„ Pour teindre la laine en janue.il suffitde faire bouillir leQucreitronavecun poids
égal d alun j on introduit ensuite l'étoffe , en donnant d'abord la nuance la plus foncee,
et eu finissant par la couleur paille. Ou peut aviver ces couleurs en f.isajitpasser
1 etolfe, au sortir du bain, dans une cauManehie parun pen dccraie lavée. On obtient
nue couleur ptas vive par le moyen de la dissolution ,1'étain. Le QncTcitron peut être
substitue a la Gande pour es différentes nuances qu'on veutdouncr i. la soie, qui doit
mrc d abord alunee. La dose est d'une i, deux parties de Quercitton pour nue de
Le Chêne Quercitrou offre encore l'avantage de prendre promptoment un grand
accroissement, de parveuir ii une tres-liante élévation , et de pouvoir croître dan,
un mauvais sol et dans les p.ays les plus froids. Eu Amérique on se sert beaucoup de
sou eeorec pour le tannage des cuirs, parce qu'elle est très-riche en principe tantiiii •
le seul désavantagé qu'elle présente, c'est de donner aux cuirs une couleur jaune
qu on est oblige de fane disparaître par un procéilé particulier. Au reste, son bois
qui est rongeâtre , n'a que des qualités médiocres, ajautic grain grossier et les pores
tres-larges ; eependant on l'estime ii cause de sa force, etparcequ'il résisteasse^ lougdruialLnr''"'"'"''
' """P'"'" I»"'- «I«rpenle
Le Chêne rouge, le Chêneéearlate, qui appartiennent au.ssi il l'Amérique septentrionale,
ainsi que le Chêne des Marais et le Chénc de Catesbi, méritent peu uotre
aiteiuioQ sous le rapport des proprields. Les de
mais leur bois n'est pas de bonne qualité. Lei
même que ccllc du Quercitrou.
Le Cliène faux Liège a été découvert par M. DESFONI
séparent le royaume d'Alger de rcûipire de Maroc. Cet
IbugiiPiise, très-e'paisse, pourrait peut-être remplacer celle du Liège. L'arbre est pea
bcriMble au IVoid. Il y en avait un individu très-vigoureux dans le jardici de Leinonnier,
X premiers sont de beaux arbres;
• fructification est bisannuelle de
WEs, sur les montagnes qui
utcur pense que son écoree
pri's de Versailles, qui avait résisté à un grand nombre d'Iiivers.
Les Grecs modernes uoniincnt, scion Oi.iviER , Vi-lani le Chêne ((ui fournit
la Fclanide qui, selon le même auteur, n'est autre chose
arbre. Les Orientaux, les Italiens et les Anglais emploient ceti
noix de Galle, dans les teintures. Les ucgocians français i
quefois à Marseille, que pour l'envoyer de là a Gènes et à Liv
ont négligé jusqu'à présent de se sei-vir de cette substance
» On recueille beaucoup de Velatd, dit TocRNcroiiT ,
Le fruit n'était pas mûr dans le tenis que nous y
Velani, et l'arbre Felanida. Le commerce du Vel;
(lui
le la ciipulc de cet
aipule, aiusi que la
1 font ,)asser quelrne
: nos teinturiers
:)iiT, dans Tile de Zia (i).
ions. Les Grecs l'appellent
est le plus considérable de
nie; ou y en recueillit , en 1700, plus de cinq mille quintaux. Oti appelle
petit Velani les jeunes fruits cueillis sur l'arbre, beaucoup plus estimés que les
gros qui tombent d'eux-mêmes dans leur maturité ; les uns et les autres servent
aux teintures et à tanner les cuirs ; les petits se vendent ordinairement un écu le
quintal, jlie
les gros ne valen t que trente sols ; mais le plus souvent on
les mêle.
Le boi;
du Cliê î blanc est de toutes les espèces de Cbêues qui croissent sponle
tanément dans l'Amérique septcnti
l'usage est le plus général. Il a le grai
patte que notre Rouvre et notre Cli
cbe le plus. Ou lemploie principah
n'en est aucun autre qui soit aussi nécessa
en fait beaucoup d'usage pour les digues,
de ce genre, presque la seule et certaincmei
Amérique des tonneaux propres à contcni
La quantité de mcrrain qui s'emploie po
la consomntation en est prodigieusement au
Angleterre que dans les Colonies des Indes
Tenériffe.
Le bois des jeunes Chênes blancs est fort
, celui qui est le meilleur et dont
ins serré et il estmoins pesant, moins coma
gra]}pes , mais il est celui qui en approit
pour faire la cbarpenle des maisons ; il
ssaire dans les c
i constructions navales. Ou
lis. C'est de toutes les espèces
illeiire dont on puisse faire en
is et les liqueurs spiritucuses.
•bjet, est très-consi(léra])le, et
les pil
it la n
r les V
nentec pa
Dccidental.
cjui s'exporte taut en
t aux îles Madère et de
lames très-i
cercles et ai
On expoi
élasliq.
ces et tres-petit) dout on fabriqu
;s objets,
tous les ans une
blanc en Angleterre et surtou
une somme de près de huit c
des État.s-Uiiis en Angleterre,
le lut par la voie du Canada.
Le Cliènc blanc peut-il être considéré comi
de l'Europe , et conviendrait-il de l'y nmltipli
e et susceptible de se diviser cr
des panniers , des seaux , de;
: quantité assez et;
t aux Colonies o.
cnt mille frai
daus le cour;
sidérablc de merrain de Chêne
identales, et M. MICHAUX porte à
•s, le montant do ce qui fut importé
tde 1808 , sans compter tout ce qui
une acquisitioi
au détriuientd
utile po
1 Chêne
r les forêts
, grappes?
(1) Une de! îlea de l Ardiipcl, aeirefais Ceos.
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