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"WILLDEXOW ,
ovales, très-t
Il croît eu
il en dilfère assez par ses feuille;
iers , et pur loul sou port,
uu iclie , en Carniole , eu
C I I É N E .
Irès-lc'f^èrcmeiit siui a lobes
I IIoHgri
RECHERCHES UISTORXTÇUES , USAGES , PUOPRIÉTÉS , CULTURE.
LcCiicne parnît appartenir exclusivement ans climats temperés; les chaleurs de
la Zone torride Ini conviennent aussi pcn que les froids dos contrees glacces duNord.
On ne le tronve point non plus sur les montagnes élevées dont la tonipuralnre est
analogue à celle dos régions polaires. Il croît nalnrcliement dans les pays du milieu
et du midi de l Enrope, dans rAfrifjnc septentrionale. En Asie il hal.ite la Natolie,
lii (~liino, la (^ociiincl)ine, le Japon, et proLablcment le centre de cette qrandc
partie de l'Auciou Coutincnt. En Amérique on n a observe jusqu'il présent de Chênes
que dans les États-Lids, Je Mexique et la Nonvelle-Espaiine
LINMÎ n'avait diVrit que dix espèces de C]iéne.s. Le'nombre de ceux dont les
auteurs ont parle jusqu'à ce jour s'elève maintenant à quatre-vingt-trois, dont Irenteluiit
appartiennent h l'Ancien Continent et quarante-cinq au Nouveau. M. Bosc, dans
im excellent mejnoire sur les Ciiènes qui croissent naturellement en France, et sur
lesChènes étrangers qu'on y cultive, assure en avoir observe et recueilli cinquante
espèces.
Toutes les différentes espèces de Chênes sont ligneuses, et quelque-unes restent
toujours- parées d'une verdure continuelle. Ce sont celles qui forment les genres
Ilex et 5'iiJerde TOURSEFOIXT, reunis aux Q/iercm par LISNII. Quelques espèces,
comme le Chêne Prase, le Faux-Liege, etc., dont les feuilles sont coriaces et qui
les conservent pendant une partie plus ou moins considérable de l'hiver ,senibl'->.inuance
former 1;
automne.
La nature
Quelq.ies es|
comme le Ch
quièreiit <|uc
Le Chêne
le plus robu;
poésie quand elle
exprimer la force q
le Chêne. C'est pa
sur tous lesa.bres
Il ue s élève jamais
tronc n'acquierl ja
des enfans de la terre.
Quoique la vie du Chêne
des bords du ^"iger, dont q
souvenirs des hommes, clh
k celle de Ja plupart des .
entre les Chêne;
: rappuelois
qu'.
i des habita
et ceux dont le feuillage se sèche eu
;hè dans ce genre les extrêmes de la force et de la grandeur.
leur cime oLlongue jusqu'à près deccnt pieds, et d'autres,
:t le Cliène PyS'né^i Qc sont (jue de faibles arbustes qui n'aen
pied de liant.
'i parmi les arbres de l'Europe, c'est le i)lns beau comme
is de nos forêts. C'est son image qui s'oifre d'abord à la
•eut peindre la fo.ce qui résiste, comme cclle du Lion pour
agit. Le nom latin /^oWindique cette vigueur qui caractérise
V sa grosseur que le Chêne l'emporte
nombre de ceux des autres climats,
ipèces de Pins et de Palmiers, et son
tes de celui du Baobab, le plus gros
d.le
liobuT
tiualilé plutôt que p<'
les. et sur un grant
anl (jue quelques 'e;
i dimensions effravaii
ne soit pas non plus ronqiar
lelqucs-uns paraissent dater d
n'en est pas inoins très-longui
réature.s.
elle de ces colosses
n que les premiers
i;ment à la nôtre et
PLOT et RAY citent plusieurs (Aliènes d'une grosseï
branches de l'un, mesurées depuis le donc, a\
gueur. Un autre , de trente ].ieds de diamèlre, s devait jusqi
Le trop malheiu-enx Charles 1"., lloi d'Angleterre, li t cmployei
tiqu, te-qua(re pieds de luu
t trente.
!is laconstructioj
d'un vaisseau fameux , un Chêne qui fournit quatre poutres, chacune de quarantequatre
pieds de long , sur quatre pieds neuf pouces de diamètre.
DALÉCU.VMP (t. I, p. I I . ) dit qu'on voyait de son tems, dans la forêt de Tronsac ,
en Berry, un Chêne d'une élévation et d'une grosseur presque incroyable. François I " .
charmé de la beauté de cet arbre, le fit entourer d'une terrasse et d'une barrière,
et venait se délasser sous .son ombrage quand il avait chassé dans cette forêt.
PLINE (lib. I6, cap. 4.',,) fait mention d'une Yeuse que l'on voyait de son tems
près de Tusculum, dans le voisinage d'un bois consacré à Diane. Le tronc de cet
arbre merveilleux avait trente-quatre pieds de tour et donnait naissance à dix
branches principales qui, par leur grandeur et leur grosseur, valaient chacune un
gros arbre, de sorte que cette Yeuse l'ormait a elle seule une petite forêt.
Le Chêne croît lentement. Un Chêne de cent ans n'a souvent pas plus d'un pied
de diamèlre. C'est jusqu'à quarante ans environ que son accroissement est le plus
prompt. Après cette époque, il devient moins sensible et se rallentit progressivement.
Le Chêne vit communément deux à trois cents ans , et encore la main do
l'homme vient le plus souvent abréger sou existence^ car si l'on calculait l'âge auquel
cet arbre peut atteindre, par la grosseur à laquelle les Chè
parlé sont pai
siècles et plu;
isdontilv ni L d'être
^ on croirait facilement qu'un Chêne peut vivre dix à douze
PLIXE, dans le chapitre déjà cité, rapporte qu'il y avait sur
le Vatican une Yeuse plus ancienne que Rome, et sur laquelle une inscription
e'trusque, en caractères d'airain, indiquait que, dès ces tems reculés, elle avait été
l'objet de la vénération des hommes.
Le Chêne commence tard à donner des fruits. On a remarqué que sa fécondité
augmente avec son âge , et que c'est dans la vieillesse qu'il en porte Icphis. Ce fruit,
d'une forme assez particulière et connu de toute antiquité sous le nom de Gland, a
donné son nom à plusieurs sortes d'orneraens dont il a fourni la première idée.
C'était dans la Grèce une tradition universellement reçue que les premiers
habitans de ce pays, venus des environs delà mer Caspienne, et établis dans la
partie montagneuse de l'Épirc, appelée Chaonic, y avaient long-tems vécude Glands.
C'est sans doute à cause de cela que Vinc.irx appelle quelque part, ce fruit Glaiidem
Chaoniami c'est sans doute aussi la véritable origine de la célébrité des Chêues de
Dodone, située dans celte partie de la Grèce, et du respect qu'on leur portait.
Les Arcadiens prétendaient avoir appris de Pélasge, fils de Jupiter et de
Niobé, à se nourrir de Glands. Ils conservèrent cet usage lors même que les autres
Grecs vivaient de Céréales , ce qui leur fit donner le surnom de Balanophages.
OviDE met le Gland au rang des fruits qui faisaient les déliées des hommes
pendant l'âge d'or.
tstroque intacta , nec ulHs
:e dabat omnia tellus,
^ogente creutis,
Ipsa qtioque immunis, r
Saucia vomeribus, per
Contentique cibis nuUo
Arbuteos foetm
montanaque fraga ie^ebant,
Cornaque, et in duris keereiitiii niora riibetis ,
Et (jua decider/int patulu Jovis arbore glandes.
Wéiaaioipb. lib. i. v. 101.
ndre par cet âge d'or, que l'époque qui a précédé la
i de l'Europe,
vaient encore pour nourritun
Glands que des autres, c'est qu'ils sont les plus abondans dai
et qu'il paraît d'ailleurs certain que dans ces tems reculés on appelait
7 M
On ne peute
tion des peuples
rope
ivilisa.
et où les hommes sauvages et sans industrie n'a-
; que les fruits des forêts. Si l'on a plus parlé des
• • • i les forêts de l'Eu-
<
t / .
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mÈÊÊm