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ceptibJe (lactinérir, l'avaient mise au raiif; des arbres. De son Lcins on voyait dans
la ville de Populoniam ( i ) , une statue de Jupiter laite d'un seul eep de Vigne,
qui durait depuis plusieurs siècles. A .Mélapont, les eolonnes du temple de Juuon
ctaimt de bois de Vigue. .Oii conservait à Marseille, au r.ipporl do PI EN-E , une
Patitre en Irais de Vigne. ( Le mot lalin J'nlem. qu'il emploie , semblerait indiquer
uno grande conpe; il est plus vraisemblable que ce mot dut signifier uu grand
vase. ) Le rédacteur des notes, à la suite de ces détails extraits de Pi.iN]-., dit «|
l'on voyait an cliàtean d'iïcoueii, près Paris, uno table qu'on assur.-iit ;
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cotipéc dans luï scid cep de vigue.
Dans le tcms de sa plus grande prospt^rité, l'Italie peupla ses vignobles de.s
espèces de cépages les plus remarquables, extraits des meilleurs cntuons de la'
terre, et elle acquit la réputation de fournir les meilleurs vins. Les Romains faisaient
grand eas des vins de Scio , de Coz, de l-'alernc, et autres pays aussi renonunes,
dont les productions fdsaicnt les délices de leurs banquets, .\ctuellemcnt les vins'
de Grèce, la Malvoisie et Can.lie uc nous sont pas etraugers. Des Vignes eutièrcs
sont lonnées de ces cépages qu'on a fait vcuir des lieux mcnies.
La \ igne, comme nous l'avons dit, est originaire de l'Asie. L'activité indnstneiise
des liabitans (le :VIarseille nous a foui ni toutes les espèces diverses (jne l'on
cultive en Provence : sou climat leur donne il toutes nue maturité jiarfaite; on
ne <loit donc pas être surpris de ce qu'on lit dans 1'//Ù(OTO île la / We de Mrmeilk
( tooi. 2, pag. O.S J. « .•INIÉSTE remarque qu'entre les aiu-icns Gaulois , les riches
» seuls buvaient du viu, qu'ils recevaieiu de MaiSeiUe et d'Italie, et que ces vins
>1 étaient pleins et couverts. Aujourd'hui il y en a de toutes sortes, etde si exeelleus
» qu'ils peuvent entrer en comparaison avec les meilleurs vins du monde. »
I.es nom» que les Romains donnaient il leurs vignes sont si différons des noires,
qn d serait dillicile de les reconnaître et Je leur 'appliquer ceux de nos esi.èces et
variétés.
11 serait tout aussi diffirilc d'indiquer la culture que la Vigne exige dans
chacuii des pays où elle est cultivée. 'l'aut de circonstances concourent il soi.
occroissomont, .à la bonté des fruits, ii l'ahondanre des récoltes, qu'il faudrait
presque un traité particulier pour chaque pays, chaque climat, chaque terroir .
laqiie exposition vue de faire conuaitre ce qui est pratiqué
^.o.euce, ce seca la culuirc qu'on lui donne dans ce p.ays que nous adopterons,
avec d'autant plus de conliance, que les friiit.s y acquii'reut une maturité jiarfaite,
et si en général les vins qu'on y récolte ne 'jouisscut pas tous de la lu.'-nie réputation
lie boute , la faute doit en être attribiiiic en grancio partie au mélange
qui se fait, dans le teins des vendanges, de différentes espèces de raisin |iour
être foulés et cuvés ensemble, onbliant ou ignorant cpie chaque espl-ce de R.iisin
ami principe eonstilnant qui lui est projire ; <|uc les uns sont susceptibles d'enirer
bientôt en fermentai,on, d'autres sont plus retardés; ces deux caractères peuvent
nuire sans coutredit ii la iierfection du vin et il sa conservation.
D'après 1.1 marche que j'ai aihqitée, je vais riter ce que M. m: Q, iijrEll.lx d'Arles,
disait ilans son ouvrage, Lmulihus l'mmcia-, { Paris. '. Scio quatuor
proesenun res vitiorum gmerasitatcm promovere, i-liMio vithmt', cultura, terrenmn
aptasimum, ea-lumfmvi,s et uporUumm. Le choix des plains, Aciio ritium
-Il donc le preniier objet que le propriétaire qui veut former une ],lantatlon dé
\ ignés doit
tO Coi^ uicm.
:: tous le, plants indifféi
modem pas des mêmes terrains
ils doivent végéter le plus avantageusement
coup l'usage dans lequel ou est de former des [
au moment du besoin des planis enracinés, qui a
dans le voisinage du terr.iiii dans lequel ils doi
anuoucent s'ils trouvent le ten
bonne et prompte végétation. C.
vous avez besoin pour reiiqilacc
languiraient. Le plant a toujoii
1 faut les eboisir prt
JI. An
. M. David étaye ce qu'il pratiquait li
app
V I G N E .
•opres il l'espèce dans laquelle
ne David approuvait.beaulépinières,
pour avoir de suite et
:nt commencé leur végétation
;ut être plantés ii demeure,
enuni aptissiiuum qui est nécessaire pour une
s pépinières vous foumissent tous les sujets dont
• de suite ceux qui n'auraient ])as réussi ou qui
•s le iiicme Age et dispense de faire des pro-
„„.11„ •m- • l'""'!""" l'"-inéme .les observations de Coin
molle, qu Obvier de berrcs appelait son maître
» Clués et en pépinières doi
)i dans les vignes nouvelles
J) conseillait, proesidio vilis, non seuL.
« même pour remplacer les vignes qi
« pagure possuntsein locuiu nairiuoe Titis. D,
)i trouvent tant d'obstacles à leur prompt établisscni
» des plans enracinés; leur reprise n'est pas dontcusi
» jourè travers la Icrre meublé dont on les reeoiivr
» gros fumier , ou peut se promettre d'avoir un Vi:
1) produit. L'espéricnce le prouve, et Columelle k d
« et grai'is vivas radîees desiderat i>.
Quand on n'a pas de plants enracinés , il v a deux auti
Vigne : c'est celle des mailictons on boutures et (les mai
mailletous en Provence, COLCMEI.I.E donne la préféreni
est moins sujette ii périr; elle a plus de force pour ré
aux mauvais tcms; de plus, elle croît [ilns promptemc
plutôt en état de donner du fruit. On peut néjiiino
guise de marcottes dans les terres sablonneuses etb-iT
et dures exigent absolument de la "^'ignc toute faite "c'esi (
encorc. Cette manière il'élever la Vigne a éti' préconisée pi
grand nombre des Auteurs qni ont traité ilel'Agriculture
C'OLL.V
icle, B Les plants c-.._
1 servir au besoin pour reuqilir les places vacantes
s dispensent de faire des provins. Columelle les
lit pour en former lies i ignobles , mais
péri,ssaicnt. Qttorum „.v numéro pros
fortes ,
1 ne doi
I les Cri
nplo;
:;etles
r que
pour peu
oble dur
•ottes.Oii
!ii lama
istcr an 1
it, d'oïl
is plan,,
ifont bieiilot
Il y ajoute de
ières-de
l'emploi
•otte,,p,,
lid, h la
résiihe
I:I.I,E ; ils sontassezgénéralementsuivisen Pro'
crainte d'erreur. La Vigne ]ieut être plantée dans to,
prodiirtions Sont toutes modifiées relativement à la te
ilienqu,
• que Co
r les An,
est étavc
etj.
id,..
v,'e. Il va une mani
(pii est essentiellement bon
réeoltesconstanles, et ména
que le terrain, sel,
terres fortes
:i.i,E imliqiie
:. Le plus
•coptes <le
ipter sans
; mai
:lle est cnlti-
piusles a,
ospèe,; ,1e terrain
ilans laqiicll.
• la l.hvsi.pie d,
•t Arbr
lies Il tes :
i Ri'ilie
aiitage
air la i
]\I,:moi
de Rai;
c., ,pi.
de cultiver la Vigne fonilée
et qni, sans nuire il sa durée, lui liiitprodu
inx fruits nue maturité parlaile. On ne peut ilont,
, ne modifie .lilïiNeniineiit les principes alimcntair
sur la qualité des Vin:
I par sa nature inliiie
orsipie l'a
plus sensible
lisiiis et leur
sur les Vin,
lit lies Vim
mue et l'été
[lerlecti,
superieii
mtétéclu
"S s firr la oillure de l.i Vij;Li,
s, JVujtcr Cotumitta patiiiirii:im .
H'nt.
, on lit ;
eu Bourgog,,
, et ipic les' li
I.es bonnes
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il,-a,,, p,i,ls
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