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1 3 MALVA. MAUVE.
Ses fruillcs sont allerncs, poliolocs, ghibrcs , parlngccs, pins ou moins protbn-
(lemoiit, on trois iobcs, dcMiLees ou crcaclccs. Les fleurs sont (!"iuie couleur purpurine,
axillaircs, solilaires on gnuinées dans les aisselles des lenillcs, portées
sur des pédonenles plus Ionj;s que les peliolos. Celle pluiitc est orij^inairo du (Jap
deljouue-Espéranee; clic ileurilenVraiicedepuis le mois dciuiujusqu'cnseplembre.
2. MALVA Grossnlariloliii. 2. MAUVE h feuilles de Groscillcr.
'M. foliis obloii^is, suhlrilobis, incoijuaUler M. à l'cinlhs oblnngiies, sublrilobécs, inùdpvtatis;
pi-dunciilii soUluriis, petioli giilcmeiit, deiil.^us; à pédoncules solitaivcs,
Imigiluilme. tic la longueur du pétiuie.
îilAIA'A Grossuhrifolia. CAVAN. Diss. 2. p. 71. t. 2'|. T. a. WU.I.D. Sp. 3. p. 7S3.
MAL\ Grosmlariic folio, majore, hirsuto. Dn.i.. Ilort. EUh. 209.
t. iGy. r. ao;.
Celte piaule iic tlilïore. de la précédente (pie par ses feuilles velues, et parce
que les p(kloncn!es de ses fleurs sont solitaires et seulement de la longueur du
pétiole. Ces deux caractères n'étaut pas conslans, on pont croire que ce n'est (jaune
variété de la Mauve effilée. Elle est origiuaii-e du même pays, cl llumùt en même
tems.
5. MAUW. étalée.
M. à feuilles lobées, plities, dentées, ini juru
nuU-s au louchci; ù vaiacnux et ramascnles
flexucux, étalés; àfleurs axillaii'es,soliuires.
3. MALVA divaricata.
M. foUis /ohatis, pUcotis, th'iitatis, scahrhisculis
; rat ni s nii}ialis(jue (!i<,-a rie n tis,
Jlexuosis ; Jloribus axilluriljus, solitariis.
MALVA dii-aric/ila. ASDUEW. Bot. Kep. t. 182.
Cette Mauve a de nombreux rapports avec les deux prececlcntcs; elle n'en différé
guère que par ses rameaux ûexueux cl étalés, j)ar ses feuilles à lobes plus prononces,
(dargis, cl seulement dentés ii lenr sommet. Ses fleurs sont blanclics, et les
pétales jnarqné.s, depuis leur base jusqu a moitié , de lignes longitudinales , d'un
j»eau rouge-pout pre. Elle croit au Cap de Bonne-Espérance, et fleurit dans nos
jardins peiulant lout l'été.
4. :\LiLVA njiniata. /;. MAUVE vermillon.
M. fo/iis lobalis, tomentosis, ilentnlis; po- M. ;i feuilles lobées, cotonneuses, dentées; à
dunculis racemosis, axillaribus. pédoncules axillaires, Ibniiaut de petites
grappes.
MALYA miniauu C^VAM. le. 3. p. ko. t. 278. WII.LD. Sp. 3. p. 7S3.
Celte espèce est bien différente des trois préc('(lentes par ses liges et ses feuilles
cotonneuses, un peu blancliàtrcs, et par ses pédcmcules alongés, jiortant plusieurs
fleurs disposées en une sorte d'épi ou de grappe. Ses fleurs .sont d'un rouge de
vermillon; elles paraissent en juin, juillet et août.
Les <îualrc Mauves dont il vient d'être (pieslion ne demandent point de soins
extraordinaires; il ne faut (pie leur donner une bonne terre, les planter en pot
ou en caisse pour les rentrer l'hiver dans l'orangerie ou la serre l'.'mpérée. On les
multiplie de boutures et <le graines qu^il faut semer au printcnis sur couche et
sous châssis.
E X P L I C A T I O N DE LA PLANCHE 6.
ROSA. ROSIER.
Un ramc-au pn fleur de !.i Miui
le style ei iSiainiiios. — I'IJ. J
tijpjmneul el grossie.
u (Its élamiiies nvec im pûlale. — Fig. î. L'omire ,
:ur. — Fig. 4. tiifiuii. — fig. 5. t u e tqi^ule vus
ROSA. LINN. Classe XII. Icosandrie. Ordre V. Polygynie.
ROSA. .TLSS. Classe XIV. Dicotylédones polyifétales , étamines insérées
autour de l'ovaire. Ordre X. LES Ro.SACIIES. II. Plasietirs ovaires
en nombre indéfitii, cachés dans le tube d'un callec ventru, resserré
à son oi'ificc : chaque ovaire portant iin style et devenant une graine.
G E N R E .
CALICE. Monopliylle, a tube ventru, resserré à son orifice, se divisant
en son limbe en cinq découpures lancéolées, toutes entières
dans certaines espèccs; deux d'eutre elles chargées dans leur
partie inférieure, et de chaque côté, de deux ou trois appendices
foliacées qui les rendent plus ou moins pinnalifides ; deux
autres alternes, très-entières; la cinquième appeudiculée d'uu
seul côté.
COROLLE. Composée de cinq pétales en coeur renversé, insérés à l'orifice
du calice et alleruanl avec ses découpures.
ÉTAMINES. Très-nombreuses, a Clamens filiformes, beaucoup plus courts
que les pétales, insérés au col du calice, et terminés par des
anthères à trois faces.
PISTIL. Ovaires nombreux, placés au fond du calice, chargés chacun d'un
style terminé par un stigmate simple el obtus : la longueur des
styles est irès-variablc dans les différentes espèces; tantôt ceux-ci
ne dépassent pas le tube du calice, tanuit ils forment un faisceau
ou une colonne plus ou moins saillante au centre de la fleur.
PÉRICARPE. Le tube du calice devient une baie charnue, succulente, globuleuse
ou ovoïde, color(^e, nnjlle dans sa maturité, à une seule
loge percée à son sommet et couromiée par les découpures du
calice plus ou moins persistantes.
SEMENCES. Vingt à soixante graines osseuses, irrégulièrement ovales, recouvertes
d'un duvet soyeux, altachees aux parois intérieures du
calice, qui sont aussi hérissées de poils soyeux très-abondans. Dans
quelques espèces à graines irès-n ombre uses, il y a au centre du
calice une sorte de réceptacle un peu coui([ue, sur lequel une
partie des graines sont portées.
CAKA.CTKB.E ESSE:STIEI.. Un calice monophyllc, persistant, tubulé et ventru inférieurement,
resserré a son orifice, divisé en sou lind^e en cinq découpures lancéolées,
variables. Corolle de cinq pétales eu coeur renversé, insérés sur le
calice. Étamines nombreuses, beaucoup plus courtes que la corolle. Graines
nombreuses, hispides, renfermées dans le tube du calice devenu uue baici
globuleuse ou ovoïde.
R.VPI'ORTS NATunrjs. Le genre Rosier a des rapports avec celui du Sothier; il
est d'ailleurs facile de Ten distinguer cl par le port et par le caractère de cc
dernier, dont le fruit est à trois loges monospeimes.
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