T A M A R I X . TAMARISG.
brcux, alolîges, médiocrement serres ; leurs e'iamines sout saillanLcs hors de la
corolle.
Cet arbrisseau croit naturcllemeot le long des rivières et principalement au bord
dr !a mer; on le trouve en France depuis Amibes jusques à l'er[)i<;uan , et depuis
reiiiboucliure de l'AiIour jusque sur les côtes de Normandie ; il fleurit depuis le
jnois de juin, jusques h la fin de i'eté.
2. TASIAIIIX AlVicana. TA'MARISC «l'Afi-ique.
T. foliis lato-lunceolatis , semi-aniplexi- T. à t'tiiilles largcmeiiL ianccolées , semi-amcanlihus
, imhricaùs ; Jloribuspentandris, plcxiraiilcs, imbriquées; à fleurs peuiaudensù
spicatis ; spicis laîeralibus. ilri([iies, disjiosces en q)is serres et latéraux.
TAMAinX Africana. IksF. Fl. atl. i. p. 2O9. Poin. Voy. en Barb. 2. p. i3g. Poin. Dict. Eue.
7. p. 564-
TAMAPIX \ar. y. W.LLD. Sp. i . p. 1498.
Cette espèce ressemble beaucoup à la prccèdente, mais elle eu diffère par
ses feuilles plus rapprochées, plus décidément imbriquées, et par ses fleurs deux
h trois fois plus grandes, disposées en épis plus courts , plus serrés et plus épais.
Elle croit en Barbarie et en Provence sur le bord de la mer.
3. TAMARIX Ccmanica. TAMARISC d'Allemagne.
T. fo/iVs Unearihus, sessilibns; Jloribus de- T. à feuilles linéaires , sessiles ; à fleurs diicandris,
spicatis jterminalibus. candriques , disposées on cpis icnninaux.
TAMAlilX Germanica. Us. Sp. "WILLD. S p . I . p . L'iog. Pom. Dict.Enc. 7.p. 5(53.
TAMARIX. Fucus, llist. 2i3. Fl. Uan. t. 234-
TAMARIX Germanica, sife minor, frntico.ui. .T. RAUH. Ilist. i. p. 351.
TAMAULSCUS Germanica. Lob. Icon. 218. Touns. Inst. C(5i. DCHATI. Arlj. a. p. 299.
Le Tamarisc d'AlIcninj^ne diffère beaucoup des deux précédens, et il est trèsfiuile
de l'en di>Lin';iier par ses feuilles plus alongc-es , plus e'ioignéos lc.s unes
des autres, siniploment sessiles et non dcmi-embrassantcs ; par ses ileurs à dis:
otariiiues, dont les lilameus sont réunis par leur base, et <jui sont dispo'^ocs en
longs epis ordinairement terminaux ; il dilVère encore parce qu'il s'élève moitié
moins.
Cet arbrisseau croit en France et en Allemagne sur le bord des rivières.
Les Tamari.scs ont un j)ort singulier, et un feuillage qui leur donne quelque
resseniblance avec le (Jvprès et avec les Bruyères. La première et la seconde espèce
font un assez joli effet quand elles sont en fleurs. Comme ces arbrisseaux
conservent leurs feuilles dans toutes les saisons , ils sont propres à placer dans
les bosquets d'hiver. On les multiplie ordinairement de boutures et de marcottes,
qu'il fimt faire dès la fin de février ou au couunencement de mars. Ils se plat-
.sent dans les terres légères qui ont beaucoup de fond , et qui sont un peu fraîches;
celui d'Alleina^-ne aime surtout les lieux humides.
Dans quel([ues pays où les Tamariscs prennent assez d'accroissement pour qu'on
puisse employer leur bois, on eu fait des tasses et des barils qui conmuiniqueTit,
dit-on, a l'eau qu'on y met, une })ropricLé apéritive et diurétique. Prosper Alpin
dit qu'on emploie en Egypte la décoctiou de locorce de Tamarisc comme astringente.
E X P L I C A T I O N DE LA PLA^XCUE 5G.
{In rameau du Tamarisc <le Fi'a/ire , cbai'ge cli; ileurs.
Fig. 1. Une fleur enliiTe vue à la loupe, l'ig. 3. Ine élaraine vjie de même
Fig. 3. L'ovaire vu de nicme. Fjg. 4. Le tulice grossi et séparé dus u
vemc et sc^parcmcni.
purtics de la Ileur.
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