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et (lins; elle est convcrte d'une écorce grlsàti-e, rayce de blancIrSlre, e t n c forme
point une tète arronille dons sa partie supérieure, parce qu'c'llc se divise ci,
rameaux trop irre'iiulicrs; ceux-ci ont leur éeorce verte, lisse, et armée de
lonpies épiues; et leurs plus jeunes pousses sont teintes d'mi rouge violet. Ses
fouilles sont ovales-oblougues, arrtindies h leur base, pointues au s'ommct, d'un
vert foncé eu dessus, un pou moins colorées en dessous et traversées par des
nervures deutelées en leurs bords, portées sur des pétioles courts, linéaires.
Les fleurs sont di.sposées en bonqnet, chacune d'elles en parliriilier étant portée
sur un court pédicule. I.eiir calice est renlic, eliarnn, .piinquéftde. Leur corolle
est grande. Les étamiucs, au nombre ,1c .piaraute à einrptante, eut lem-s
fdamens applatls, in<!gaux, a,ll„:,'cns par leur base en i,ln.siems faisceaux, libres i,
leur partie supérieure, et terminés par ,lcs autlicrcs alongées, d'un jauuc foncé.
Le pistil est gros, charnu, souvent persistant, cpieUiucfois caduc, terminé par
un stigmate eu tète applatie. Les fruits sont eu général ovoïdes, mais trcs-diversemeut
ntodiOés selon les variétés, recouverts dune peau épaisse, tendre, d'un
jaune clan- dans sa maturité, pai-sen,ée souvent de protubércnces inégales, d'une
conleur blanche en dedans, d'une odeur agréable et d'une saveur douceâtre. Au
milieu de cette peau est une chair on pulpe formée de vésicules obloiigues,
pleines d'un suc acide, et ,îiviséc commnuément en dix ou douze loges contenant
chacune deux graines arrondies d'un côté, pointues de l'autre, angulenses, blanchâtres,
lecouvertes d'une pellicule rougcâtre. '
Le Cédratier s'élève en arbre. Sa tète n'est jamais arrondie, à cause de ses
rameanx <pii s'alongent sans se diviser suffisamment. Quclipies variétiis eepen-
,lant s'écartent de cette règle et suivent le sjstème dn Limonier. Vu de loin, celui
qui porte les pUi.s gros fruits se distingue ,1'abord des autres variétés, par un
anangement particulier de ses branches, et qui frappe la vue. Ses feuilles sont
de grande dimension, des épines solitaires partent de leurs aisselles; cependant
celles du Céclran et du Cédrin sont moins considérables , et semblent grossir
suivant la grandeur proportionnelle des fruits. La fleur, peu odorante, eo°ntient
moins d'arfjmc que celle îles autres espèces. Le fruit est souvent très-gros. Le
pistil est souvent persistant, tel <pie dans le Cédrat des Juifs. Son écôrce jau-
,fermant un arùmc délicieux; elle est fort épaisse,
•s-parfum(?e, et l'on en fait d'excellentes coulitures.
pour en assaisonner les alimens.
-ramo. t;,],. aj.
friictu maximn, ohhmgo, tuhcrculato ; cortice craslavker
acido.
nàtrc contient des vésicule
blanche, tendre, douceâtre, t
On coupe le fruit en trancll
1. Ckrus Médira, fntcUi
C. Jlediva, folus Oi'iitis, ohton^
sissimo, puHidé lateu ; siicco
. l l c s | i . 11.Mulitm Citreitm Vulgare. l'ci 5tî. l a b . 5 9 , r , , , f j 3 et G5. VoLC. I l e s p . No r i i n h .
114.
Citreum yulgari>. Toui,^. Inst. fi:iO.
Citroiiier Cédialitr à gros fruil. bii imlien Cedront-.
Cette variété, trè»-ren,arquable par la grosseur extraordinaire de sou fruit est
plus part,e,diè,ei„ent coiiuuc sous le nom de CM,M, ,[,ii lai est commun avce
beaucoup d'autres. Sa forme est obloiiguc, reiditie dans le n,ilieu- ou en troiiïo
auss, de parfaitement ronds. Sa bailleur ordinaire est de huit pouces i, huit
potn-es etdemi, sur cinq de .liaoïèti e. Son ,™rce , d'un jaune pâle, qnoiipie vertiqueu,
se, n'est point rude au tonelier. La peau blaiicbc et eolonncuse qui couvre la
pulpe, est (:pa,sse, légèrement acide, bonne h manger, il'niie saveur a"réablc.
La pulpe intérieure se .livise en dix i, douze loges ,,ui eontieunent un suc
legeremeut acide. Les graines sont recouvertes d'une pellienlo roiigeàtie réuiiics
deux i, <lenx .Unis chaque loge. On conpe ce fruit en tratiches pour assaisonucr
ies idiineus. Ou eu lait des conliturcs excellentes.
r i T K l - S M o . U c a rr m N I K K do .Me({io,
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