5) quisunemaliirite parfaite ». La maiiicrc de cultiver la Vigne présente en général
de grondes tlliïcTeiices; mais dans chaque canton, quelle que soit l'exposition et la
sitimtion du terrain , les cullivuteurs suivent des pruliqucs constantes. Toutes les méthodes
adoptées, malgré les variations, peuvent pourtant être essentiellement bonnes ;
mais il est impossible (jirellcs conviennent en même tcms à tous les pays. Aussi n'eutre])
rcndnii-jc pas de les parcourir et de les fixer. Je me bornerai a dire que le cep
de Vigne que l'un iuot en terre, doit être plante dans une terre bien disposée, h la
prolbndeur de dix-huit àvnigt pouces; qne les plants doivent être clioisis snr les plus
réconds,dans tons les lenis indil'lérenunent où l'on taille la Mgne; qu'on doit les mettre
avec attention dans une terre niédiocr«mentbumide,onleur laissant deux ou trois bourgeons
hors de terre. T.e sarment doit être planté droit : il prend racine bien plutôt,
attendu que cette méthode neiiipèche pas de pousser par la tète, <|ui est le côté
par lequel il a été coupé, Lorsqueie sarment est planté dans une direction droite ,
il e^t à propos d'applanir la terre tout autour, en laissant seulement sortir
deux de ses yeux en dehors ; ensuite, par des labours faits h propos et dans la saison
convenable , il faut ameublir le terrain qui a été défoncé et retourné. Les labours se
Junt en Provence dans les mois de novembre, de niai et d'août.
A la tin de novembre, il faut tailler le jeune plant, laisser au sarment gros et fort
deux yeux de son maillcton , et labourer; en mai épamprer et labourer. L.i Vigne est
alors (ormée : il nef.int idusqu'attendrcpourla voir produire. Les racines de la Vigne
sont pourvoveuses, et LUCS lui fournissent une subsistance, suflisante même dans les
terres légères et caillouteuses
(1] J'ai «lit,
serail pa.siWe,
s,ir b Vigne ,
afais cherché i réinir dsns cet ouvra|e le plus d obsen-alions qu'il me
luvelles, aussi je m'empiesse de cousigaec ici lesdélaiis que j'ai rcRus
5 lc-5 pnv3 vignobles, de e grelTcc les Vignfs; on en greffe poiirtnnt en fenls oi pi
'jirc-clii.'. Kii avant dit qiip li-s racines île U Vigne rt.iieiil liès-poui'voycuscs, je crois (jouvoir îitlriliuer à celle abondani
sucs uourri.-iers les succès do ni M, JJ,_ier Je Fuiucolombi, d'.Vis, n lu bonté de me fuite pari d.nus sa iellr
10 «i^iil i8i8. Digne his d'un père qui a constammeiil su employer son lems et sa rorliiiis à l'élude approfondi
î SCK'PCCS nalurelles, iTiciiilire disJingii^ liii-oeêDK' rfe la sociilé académique d'\ix, il s rt'pondu è 11 "
qoe
lui avilis fdile de m'iiidiq.icr l.> [iro Md cinpioyfi ponr greFer enire deut lenes, doiU il avait élë parlé avcc^lo^.
séance piil lique du s mai de celle pcéseQto anii^'f, par M. le doolcur Cibelin, secrélaire perpétuel <
la S,)ciélé. Voi
€ Vous me railesLieiid.'l lioimci.ret M. Gibrli:
« agnculluie; mon Irére la cunndil bieu mii;ux
• ou à des conseils l'ti'An^er». Je suis duoc uu
. M. GiMia a bîpn vi.iili. ciler une «oie qu
• qii'ellp ronlipcil ne sont que d'a|irè.df>< obtervr
. M. Michel, propriétaire de la rommimf d'A
. gu'fre dei. ViRues, dcja ronm.e et prjl.qufe
€ a.Têlé à ce protvd i tj.iiriie iiilîiiii
LS' tardifs
i! bien
•s les connaissaiii
obligâ bleu s
. qm <
Ditfes,
. Ces s.-
e plus don
lole que je lui avais fait passer snr la greffe de la Vigne; mais les procédés
observations d un ami, auquel je dois beaucoup decouseils utiles eu agricullure.
iif d'Auriol { aiTondissemeiil de Mar^eilli! ), s'est beauiiniip appliqiiii à la
l.qiife en Provence; sou trcK(idi< est dp la greffer entre deu* lenes. Il s'i-st
Iir.if.-rable pour Iwtcr les produits de la Vigne greffée, et pour préserver
jeune jtieffe. Il applique celte méthode à toutes les Vignes trop vieilles et
peu de fruils, ou qui Jaiiguisscnt par suite de quelques maladies, Ou mal
sujettes à la délleuraison^ Les .irn^iiaw de ce pays, cl bvaucoup d
ne pouviit plus donner , av.
âc-r; il est rare qu'il n> f
r. Les greffe porleiil <les fi
. général tous les fi
• aiisez prorotidémeiil et toujours B
. la scie, on fend l.i pjitie résilié f
. que les yciiT soient toiiiouis pl.ii-^i
Mies dont
niéinejU moindre partie
vigueur et poit-mt d.^s friii
Ircs-suscoplibles dès la trois
;e piéci.
uaUliSs, . grt irjul
is de I
apabiB de recev<
; «[iiel iuo vie dans une souclie riédes
la seconde année de ki gri-fre.
me année, de fjuiuir des eourbo^eî
e vi^iie vieille est ordinaireincRt entourée
11 n'aient (tis,é ries places vides qu'il est
bondammcnt, et la greffe pL-ifcctionue eu
i^anl ma capacité: oii déchausse l,i vigne
Sons quelquerapportqn'on considère la Vif5ne,soitcomme Arbrisseau, soitcomme
Arbre frnitier nam, elle doit être formée d'un pied et d'une tète; de sa tète doivent
sortn- nnniediatemeut les bras de la Vigne, qui sont les branches daus les autres Arbrisseaux,
et qti'on alonge un peu chaque année par le moyen de la taille. Les deux
yeui: de sortie que l'on donne au cep, en le plantant, déterminentson élévation, qui
sera iixee définitivement lors de la première taille. Elle doit véf;étcr tranquillement
|usqu a cette epoque. Les bourgeons que le cej) pousse pendant cette première année
semukiphent; ils se subdivisent pendant la seconde, et cette multiplicité de pousses
0[>cre Hoii accroisscmeiit.
Co c|.p, quoiilaissc pcnd.inL ili-iix ans sans le taîllw, scmWc tlcvoir être opnisépar
le nonil.ie de ran.eai.i qu'il a pro.hiils et qu'on l'a forcé <le nourrir; néanmoins iL
reçoit un nonvcau degré de force, parce qne la sève, « laquelle on ne donne aucune
onverlnre, se ponant pins lentement dans chacun de ses rameaux , est obligée do se
snMmscr, etgrossit davantage le pied andcdans duquel elle ciret,le avec moins de
precipuation.
Lors de la première taille, qui se fait vers la fm du mois de février de la scconde
année ,lu plant, on ne donne qu'un courson an ccp . c'est ordinaircmeut le plus fort
et le plus vigoureux, n'miporte par lequel des deux veux il ait été produit. On le
taille a deux jeux s'il est assez fort, on h un et son ccuilleton s'il est faible, et on supprime
tout le reste. An mois de mai suivant, on ébourgeonne exactement le ccp , et
ou ne conserve que les bourgeons qui ont poussé par les yeux du courson. Vers la
fin de juin, on pince les bourgeons qui s'emportent.
Le pied lin cep, fixé par les deux yeux qu'on lui donne an dessus de la snperflcio
du terrain lors de la plantaliflii, ne peut être en état ,1e former une tète qne lor.s.
qu'il a acquis de la solidité par la réunion de sa partie ligueuse : ce ipii ne p,ut être
opéré i|u'apros sa troisième année, qui est la deuxième do la plantation. Le rep qui
dans sa première année est obligé de pousser des racines et des brandies, ne ,loiJ pas
être troublé daus ses fonctions. Dans ce premier âge plus que dans tous les autres
par lesquels il passe successivement, il a besoin de là totalité de sa sève pour fournir
il ee double objet : on ne doit donc comiueiieer à le tailler qu'apri's sa deuxième
année. Lors de la denxièmclaillc, on continuedc tailler sur un courson seul les ceps
qui sont encore faibles, mais on doit donner deux courson. il ceux qui ont pousse
ipouretisement.
I/intcrruption du canal perpcndicnlairr de la sève est profitable nu cep; la scvc qui
e divise alors en deux coursons et qui est dirii^ée par des canaux obliques, circule
. fonte. Il est bien d'observer qne le sorme
« écorre coïncide bien avec celle ds la racine
• la fente et la greffe, on l'enveloppe à l'end
. et 01. recouvre îe tout avec de la terre. M.
• linnge; à celte époque U faculté de choisir
• ciue les greffes siiioui moins à souffrir di' I
• "t^u® P'ijs. f i(ii'ell(s seront plus avancées que celles qui ne
c été jusques présent la seule époque où l'on grefl'ml. jll. MicM
' qu'ils soient cucoie confuiné^ pur de nouvelles expéi ienccs.
. Mou but et mes désirs sertn.l remplis, si i'ai pu coiitrilniev e
. si avantageux fagriculHire. Si vous avez qnelqu ini à ciler, il est
< qui en a tt>nl le monte. L.i prelfe de la Vigne était coiiniie, mai
t le pcifui-tiunnempnt possible. Je n'en suî« pas d.iutie, et j'en voi
[reffc ne soit pas trop en
souche j et de plus, afin
•eriion av?c une feuille d,
essayé de greffer des V
is rend l'opération plus sùi
e du piimems et des «on
Ayiécz, etc. SignoBojrr FùnseahmU.
dedans de la fents.
: immédiatement après la
plus facile. J1 pense d'ail
; MICHEL,
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