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5G ROSA. ROSIER.
Si l'atriateur n'a au contraireen vue que dobtenii-des variétés nouvelles qui se dislinguenLpar
1 "éclat deleurs couleurs ou parla douceur deleurparfum, il doit employer
tous ses soins pour recueillir les fruits que pourront lui donner ses plus belles
Roses semi-doubles, et à cet effet il ne doit débarrasser ses Rosiers du leurs fleurs fanées
que lorsque les calices se sont desséchés et <[n'il est certain que les fruits sout avortés.
J1 ne faut pas se presser de cueillir les fruits des Rosiers doul on destiue les graines
h être seuiées; il est bon que ces fruits aieut acquis leur parfaite maturité: on
doit pour cela attendre le mois de novembre, ou au moins qu'ils aient été frappés
par les premières gelées. Ces graines doivent être semées tout de suite ou peu de
tems après quelles sout récoltées, si l'on veut les voir germer au priuterus suivant,
et encore la plus faraude partie ne conuneuce souvent à pousser qu'au deuxième
printems. La terre nécessaire pour les semis <ioit être légère, et l'exposition la
meilleure est celle du levant. Les Rosiers venus de graines poussent lentement
pendant leurs deux premières années, et on peut les laisser sans les dépiauter. Au bout
de ce tems il est bon de les mettre en pépinière, où ils ileurirontla quatrième on au
plus tard la cinquième année. On fait alors choix des nouvelles variétés qu'on a obtenues,
et qui méritent detre multipliées. Quant a celles à (leurs simples, on conserve
les pieds, qui forment des sujets robustes, propres ii recevoir la greffe, et on arrache
tout le reste. OJI peut accélérer la croissance des semis faits avec des espèces rares et
nouvellement arrivées des pays étrangers , en mettant les graines dans des terrines
qu'on place sur couche et sous châssis.
Dans les jardins ordinaires où l'on ne cultive que les espèces communes, on ne se
doiuic aucune peine pour multiplier les Rosiers ; on arrache, quand on en a besoin,
les rejetons qui, chaque année, pou.sscnt nulour des vieux pieds, et qui souvent sont
très-nombreux, surtout dans lc.s terrains légers. Ces rejets, transplantés eu automne
ou à la fin de l'hiver, ont l'avantage de donner des fleurs à la fin du printems suivant.
La séparation des vicus pieds, en aulant de tiges qu'on peut les diviser avec
chacune une portion de racines, peut être assimilée à la multiplication par rejets.
Il en est de même des morceaux de racines <|u'on replante en prenant seulement la
précaution de placer hors de terre quelques lignes du gros bout de chaque tronçon.
Quelques espèces ne donnent point de rejets ou n'en fournissent qu'en très-petit
nombre; tels sont particidièrement le Rosier nuisqué, le Mousseux, le Toujours-fleuri
et le Mullidore. l.a division des vieux pieds en éclats enracinés serait un moyen facile
de multiplier ces Rosiers, mais il en est un autre encore plus commode, c'est qu'ils
reprennent, mieux que tons les autres, de marcottcs et de boutures, les deux
dernières surtout, qui même n'ont pas besoin des légers soins néci-ssaires pour les
marcottes, et cpii se propagent par simples boutures avec une facilité extrême. Les
marcottes et les boutures n'exigent pour toute précaution et pour tout soin que
d'être faites dans un terrain frais, et, pour les dernières, un peu ombragé, et qu'on
leur prodigue les arrosernens pendant les chaleurs. Le commencement du printems
est la saison la plus favorable pour la reprise des marcottes et des boutures. Faitesà
cette époque, elles pourront êire transplantées l'biver suivant et donner des fleurs au
second printems. Nous en avons d'ailleurs fait dans toutes les saisons, surtout dii
Rosier toujours fleuri, vulgairement dit de Bengale, et elles ont également bien repris.
La greffe est le deriii(;r njoyen de multiplication dont il nous reste îi parler. Il v a
vingt-cinq à trente ans on n'employait la greffe que pour se procurer les variétés rarc.s
et nouvelles qu'on ne pouvait propager d'une autre manière «[u'avec beaucoup de
depuis (juelques années la grefl'e est prescpi'cxclusivement,
et de difficulté
chez les différcns différens pépiniéristes pépin
de Paris, le seul moyen de n(ulti|)lier indiflenteur
nt toutes les c.->pèccs di
Rosiers. On n'estime plus un Rosier s'il ne forn
;t portée sur une seule tige de trois à six pieds de
une tète parfLiitement arrondie <
ROSIER.
i les Rosiers en buisson, qu
aillei
i.lus lo,
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s'ils n'aî
derniers
Lems, car
ROSA.
hauteur. La mode a banni des jardins
vaieut pas la même grâce que ceux à haute lige, avaient d'à
le grand avantage de donner plus de fleurs et de vivre beaucoup pli
rarement les sujets greffés .subsistent-ils plus d'une d:jiiz iine d'années, parce que
les espèces sauvages, étant plus vigoureuses, donnent cluKjue année, au dessous de
la greffe, un plus ou moins grand nombre de pousses ([ui épuisent celie-ci, malgré
le soin qu'on prend de les retrancher.
Quoi qu'il en soit, on greiïe les Rosiers de deux manières ; en écusson "a ceil dormant,
c'est-à-dire, à la fln de l'été, et en fente avant la fui de Tliiver. Los pépiniéristes
de Paris ne se donnent pas lu peine, comme nous l'avons dit, de faire
des semis de Rosiers; ils se eontcnlent d'acheter par centaines et par milliers des
rejets bien droits et bien vigoureux du Rosier de Cliien, tle celui des Haies, du
Rubiginosa et du f^illosn, qne des gens delà campagne arrachent dans les buissons
et les bois pendant l'automne et l'hiver, et qu'ils aj)portcnt pêle-mêle au marché,
sous le nom d'Églantier. Les jardiniers font replanter ces sujets on pépinière ii deux
pieds de distance dans tous les sens, ou séparément dans des pots de grandeur convenable,
afin de pouvoir plus facilement les vendre quand et pendant (pi'ils porteront
fleur; et ils font greffer, à la pousse d'automne, tous ceux qui sont bien rej)ris. Ou
place ordinairement les greffes sur une ou deux des pousses de l'année, (ju'on a
réservées seules dans la partie supérieure de la tige. Quand cette tige n"a pas ellemême
plus de deux a trois ans, il est préférable d'y placer les greffes, au lieu de les
mettre sur les branches latérales. Quelques particuliers aiment a greffer sur le
même sujet deux ou trois espèces ou variétés différentes; rarement jouissent-ils plusieurs
années de suite de l'agrément de voir le même pied porter des Roses de
différentes sortes, parce que l'espèce la plu.s vigoureuse attire presque toujours la
sève à elle seule, et fait périr les autres.
Le moment le plus favorable pour pratiquer la greffe en fente e.st celui où la sève
commence à se mettre en mouvement, c'est-à-dire, à la fin de février ou au commencement
de mars. On coupe alors, sur le; îspeces qi
i-cut multiplier, des
taille bien net en
récorce, laissée seuet,
((lie l'on a coupé,
faut ensuite fentlre
petits rameaux destinés à porter fleur dan.s
biseau par leur base, à commencer d'un oeil, et de manière <|
lementducôtéde cet oeil, puisse se bien ajuster avec cclie du
préalablement et horizontalement, à la hauteur convenaldc
perpendiculairement celui-ci par le milieu
et suffls-amnuMit pour y
ntrodiiire la
greffe, qui doit être enfoncée jusqu'à l'end,
il où commence le bisea
, et de façon
que l'écorce et l'oeil soient placés extérieurement. I
s greffes doivenl
être choisies
de manière a ce qu'elles aient au moins deux yeux <
est petit, on n'y place qu'une greffe; s'il est assez gi
chaque côté; on peut enfin, s'il est très-gros, en ii.
Les choses étant ainsi disposées, on recouvre le haut de l'Églantier, ses fentes et le
boutons. Lorsque riilglantier
:, on y en place deux, une de
V |)lusieurs circulaii'cment.
•effe, d'il : deux part
bas de la gi
une partie cl
position doi
sécher les p
mêlées en:
de col(
id.le. Ce
'phane c
tic ordinaire fait
peut remplacer,
l:i
bien choisies, toutes <
; sorte de ninstie composé a
le ou blanche, fondues et bi(
iquee assez chaude pour bien lenu-, mais pas assez poi
Ile est destinée i» mettre à l'abri du contact de l'air. L<
la terre glaise et dont on se sert pour les arbres firigueur,
celui de COIOIIIKUIC et de circ. Si les greffes o
illes <pii reprennent lleurissent dès l'été suivant. ()i
faire venir des greffes de loin, en avant soin de les bien emballer dans do la m
de manière qu'elles ne gèlent et ne dessèchent point en clieinin. Au ni«mient où
l'on veut employer ces greffes, on les rafraîchit par le bas en les taillant comme il a
été dit ci-dessus. Pour changer des espèces grel'fi'ea en Rosiers francs de pied, on
7-
comr
dest
été
peut
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