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r i T K l ' S D p c u i u i u i a. C I T H O . X I K K Pdiiip
obllcnlle résultat que nous croyons pouvoir en aucmlro, il veuille bien nous en
mstrun-e. Un pareil essai pourrait être l'ait sur des Poiriers, Pommiers et autres
arbres fruitiers j et nous croyons que le moment le plus favorable doit être celui ou
ces arbres ont leur scvc dans un mouvement égal, pour ne pas laisser la plus forte
attirer a elle les sucs qui doivent nourrir également les parties ainsi réunies.
6. CITRUS Decimana.
C. foliis ovalis, ohtusis, emarginatis ; pe~
tioUs tilatis j frucui glohoso,
aTBO^^ER Pampelmouse.
C. à feuilles ovales, obtuses, écliancrées, à
pétioles ailés;à iVuit globuleux, trés-gros.
i.Sp.3. p. 1^38. Lam. Dlct. Eue. /l.p.579.
Ciîrus Deùwnana. Lis. Syst. Yeget. 58o WIL
Citrus Auranlitmi, Var. -y. LIN. Sp, uoi.
Aurantium ladlcum mu^imam , wi/go Pampdmoes. Xo^c^n. Ilc.sper.
i8y et 190,
Lemo DfcunianiLs, Poinfiettmiei. liuiipii. Amb. 2. p. cfi. t. 2/4. f. 2.
Maliu Aaranth, fmctn rot.mdo, ma^imo, fmlhmnU, caput h,,m„m,m ea:ce,k,,te. SiOAv
Jam. 212. Ilist. I. p. 4i. t. 2. f. 23.
PumpeluHis. SlriST. Iiin. 8.4.
\ulgairemcnt Poropclmousc, CU.IDUOOK, ou SCHAUDECK.
L'arbre (pii eonstitoe cette sixième espèce n'est pas «sse^ connu pour pouvoir
deeider si nous eussions dfi placer son fruit parmi les Oranges on les Limons Les
Auteurs ne sont pas même bien d'accord sur l'application dé l'épithète Dnumana
qu'ils donnent ii une espèce du genre Citronicr. Les uns l'appliquent au froij
dénommé Pommn Adaini-, d'autres le désignent par le mot CTra.ioit, ou
du nom du Capitaine qui, suivant Plulcnet, fut le premier qui l'apporta des Grandes
Indes en Aincriqne. Rnmpbins, ilans son Herbier d'Amboine, le dénomme ierao»
Dccn,n:i,im. FMIIIUDS se borne I, l'indiquer et le figurer soi,s le nom i'A.u-antmm
maximum. •Voi.r.Aiiiiiius i.arait avoir adopté la dénomination de Pompclmaes
que les Belges donnent au fruit appelé TImc par les Clilnois, et Jamboa pâlies
Portugais, et il le range comme espèce adoplivc des Orangers. M"'. Sybille
de Merian, dans son Histoire des Insectes de Surinam, a fait Ii"urcr un de ces
fruits, et dit qu'on en cultive une variété dont la difl'ércnce réside dans la pàl,
de l'écorcc et la grosseur du fruit. a pâleur
M.Galesio, qui a enrichi son Traité iii Cira,de rceberchcs trés-précienses et savantes,
dit n'avoir jamais rencontré ce fruit dans aucun des jardins d'Europe qu'il a
parcourus, et n'en avoir jamais vu qu'un individu apporté .le l'Amérique, et que l'on
conserve , dans do l'Esprit-de-Vin, au Muséum royal d'Histoire naturelle de Paris
Ce fruit, h l'extérieur, a la belle couleur d'or propre ans Oranges. Cela parait faire
présumer que ce fruit serait véritablement une Orange; et l'acidité de son jus
le placerait iiatnrellcinent parmi les Limons. Ce fruit, se reproduisant lui-même
par ses semences, peut donc former une espèce distincte qui a ses variétés propres
dont les unes sont h jus aigre , d'autres à suc ..Ions. Les écorccs varient de mémo
dans leurs conlcurs, ,ln jaune paie h la teinte du beau jaune-doré. La description
que \ olraïuérius en fait, d'après Ncnliosins , dans son Histoire de la Cliiiie,
porte que cet arbre a la tige et les rameaux très-épinens , comme la pluiiart
des Citroniers et des Limoniers; que ses feuilles sont dentées, ovales, aloii-ées
et ayant un pétiole largement ailé , cordiforiiie, bien écliaiicré. Ses llcurs sont trcsodorautcs,
plus blanelics que celles du I.imonier. On en extrait une eau suave
par la distillalion , ou au Bain-Marie. Son fruit est d'une grosseur extraordinaire
, surpa.ssant quelquefois celle de la tète d'un homme. La coulonr de son
écorce est assca pareille à celle de l'Orange. L'acidité de sa pulpe n'a rien de
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