ovoïde, termine par iiii iiianiclon plus ou moins prononcc, rocnuvcrt d'ane peau
d'un jaune clair, f^labrc, divisé inlerieuri-iucut en neuf a dix loges pleines de
vcsicules alongécs, contenant uii suc plus ou moins acide.
Le LimonieVj <[ui, sans eonlrcdit, csl le plus répandu de lous les Citroniers,
alteint à sa plus grande hauteur dans l'espace de (juiiize à vingt ans. 11 est trèsprodiiclif,
et sa ferlilité parait la même, quel (jiie soit le moyen de culture que
l'on ait employé. Son Iniit est généralement uniforme, arrondi, d'une grosseur
moyenne. Son e'corce est legct-emeiit inégale et épaisse; son suc est abondant,
et d'une acidité agre'able. Il porte un mamelon alongd et quelquefois circulaire.
Cet arbre, quoi(iae vigoureux, n'a pu resisler à de certaines gelees extraordinaires,
qui ont {'ait pe'rir une quantité de pieds, dans les endroits surtout «[ni
étaient le moins abrités.
Il existe une diiTérence, loules choses égales d'ailleurs, entre un individu franc
•et un greffé. Une épine solitaire acconipagne toujours le premier, et on ne la trouve
presque jamais sur le second. >^)us dison,s prescjiie jamais, parce que l'on voit quelquefois
de petites épines sortir de l'aisselle des l'euilles qui ornent les jeunes
])ranclies des individus greffés, mais on n'en rencontre jamais sur celle.s qui ont accpiis
une certaine gros.seur. Klles disparaissent, ou se transforment en une espèce
d'apophyse arrondie ii son sommet.
Le Limonier croit en arbre majestueux; il a un système particulier dans ses
Lranrhes, et, sans être touH'u, il a un aspect imposant. Sans cesse fécond, et
couvert toute l'anjiée des trésors de la fractiQcation, il étale des beautés et une
élégance qu'on ne trouve que dans peu d'espèces privilégiées. Son arôme, qui est
pénétrant, se vol.itilise à l'approche de la maturité.
Sa fleuraison dure depuis le mois de février, jusques à celui d'octobre inclusivement,
quoique, rigoureusement parlant, on puisse la considérer comme permanente,
attendu (ju'une grande partie des fleurs s'épanoiiit pendant l'hiver.
J-'niits ovoïdes, à suc acide.
Var. I. Citrus Liinoiiliim acre.
C. Limoniuni, fo/iis ovatis ; fnictu ovato, glaherrimo ; curtice tenui, exluteo virescente ;
came acitiissiinii.
Lima acris. FERR. He<;p. tah. 333. Gg. infer.
Limonia, fructu medio, oblongo, acuminatoi corlice lenui. LE RERH. NOUV. LA. QUL-»TY.
tom. 4-_r- i>BlÀmone
Jtno, b lu s Ira to, en italien; Limonier à fruit aigre et e'corce Jîne.
(Je i'ruit, connu de tout le monde, est de l'orme ovoide et arrondi, lisse, trèsglabre,
luisant, d'un beau jaune verdàtre, d'une odeur agréable. Son écorce est
très-mince, fort adhérente a la pulpe, <jui se divise en neuf ou onze loges
pleines d'un suc aboncîant et acide. Les graines qu'il contient sont petites ou
nulles.
Le jus abondant renfermé dans ce fruit, mêlé avec de l'eau et du sucre, procure
une boisson agréable et rafraîchissante, connue sous le nom de Limonade.
L'usage en est devenu tellement général, que les membres d'une des corporations
de la Capitale en ont pris le nom de Limonadiers.
Vnr. 5. Citrus Limoninm striatum.
C. Limoniujn, foliis ovatis ^ fructu ovato vel suhgloboso, striato ; apice oblusè mamillalo;
cnrlice tenui, pallidà lutt-n; carne griité ticida.
Limon striatus vulgalior. rEiiii, Ilesp. (>. s ' f J . l a b . 3.'i7.
IJmmt canaliailatus. IJmon incanellato. VoLc. tali. r3(i. a.
Linioiiicr à Tniit sirié.
Malgré l'opinion <lc quelques ailleurs qui prclciident nue les Tariétes ne
peuvent eo,.server loug-lems leurs earaelcres, eet aihre, dès avaul
jusques n nous, n'a subi aiieun clia„seuient dans la forme de son fruil mal-ré
les climats et les terrains différeus dans lesquels il a été transnlanlé Ce sont
toujours des stries ou eauelurcs qui se présentent sur toute la longueur du fruit
mais sans aueun ordre régulier. La l'orme en est variable, ear les uns soiâ
parfaitenienl ronds d'autres oblougs, d'autres lout-à-fait doiigé, et toujours striés
ou eaueles. l,a eouleur d ,u, jaune paie est commune à tous. Ce fruit a une éeoree
a.ssa mtnee, adhérente h la pulpe iutérieure qui se divise en di« on on.e lo.es
pleines d nu sue aculule cl agréable. Ses graines sont petites et peu uo.iibreuscs
V.ir. 3. Clb-us IJnwnwin pusilhim.
Z.UmonL,„, foUUpar,i, «.a.o-obhngi,, f,.„c„.p.aiUo, .uiglobo.o, M , corticeMro,
tenu,, eiluleopalh,U,ire,ce„u, mneifraûaciduhl. " '
Umoc pusilhis Caialrioe. FERR. Htsp. tab. 311. tig. iuf.
Limonier à petit fnûi.
Le fruit de ee Limonier, un des plus petits de l'espccc, est orbieulé lisse
dnn laune verdairc fort léger. Il est assez ordinairement terminé par un très-
i.wiv. par ua
petit mamelon arrondi ou pointu. L'écorce en est mince, adhérente à la nulne
mteneure, qui se divise en di. ou onze loges pleines d'un Sl^c acidulé, a.rible
Karement on y trouve des graines. °
Var. 4. Cilrus Linionium incomparahile.
C. Limonium, foUis o!>!ongisfructu mugno, omlo, sulrolundo; cortice sahc,
•rasso, luleov^.^.
palhscente, gUiherrimo ; carne jucundd, acidd.
Limon incompurahilis. FEIIB. llesp. p. 221. lab. 223.
l.imon incomparahile. VOLC. Ilesp. part. 2. pag. 98. pl. gç^
Limonier incomparable.
Le fruit de cette belle variété est gros, ovale, arrondi, d'un jaune clair, terminé
par un mamelon peu sensible et obtus. Son écorce est médiocrement épaisse
tendre, agreable, peu adhérente k la pulpe, qui se <hvise en quhizc à seize W s
pleines d ua suc abondant et d'une acidité agréable. Ses graines sont oblon^ues
arrondies et peu nombreuses. ° '
Var. 5. Citrus Limonium Cahibrinum.
C. lAmonium, foliis ovutis i fructu parvo
ghilerrimo, glohoso; corlice tenui, odorato,
lutco ; carne acidd.
Union pusitlus Calaber. FEHR. Hcsp. lab. 211
lis- super,
lÀmon Calaber. Limon Calahrese. '\''or.c. JJts]
ml). h.
Limonier do Calabre.
^ CoMMfiLYX, dans ses He.spéri.lcs, a <I<.nné une ligure de cette variélé, mais elle
n'est pas exacte. Il assure qu'en 1671» le fruit est parvenu ii une maturité parfaite
h Amsterdam. Celui .pie FLRR.vnius a décrit est plus petit. II ressemble à
presque tous les Limons, avec la diUercnce pom-tant que celui qu'il a figuré a
son mamelon terminé par le pi>til. S'il faut s'en rapporter à COMMF.I.YN et à^FoRs-
ThK, cet arbre donne <leux C.pèces de fruits différens. VOLCOIÉRICS en doute et
décrit celui ([u'il a cultivé, dont les fenilles étaient articulées et inarliculées, comme
dans le Hergamotlicr, et il ne doute pas que ce caractère ne soit constant, L'écorce de ce
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